LA DISPROPORTION DE CERTAINES RÉACTIONS PAR RAPPORT À BAM
2020-07-24POURQUOI TANT D’INTÉRÊT SUR CES CHAMBRES DE BARABAR, LES ANALYSES EN COURS, LE PROCHAIN FILM ET LA MÉDIOCRATIE 😊
2021-07-12CE QUE J'AI APPRIS EN RÉALISANT LA RÉVÉLATION DES PYRAMIDES ET BAM
Dix ans après LA RÉVÉLATION DES PYRAMIDES (LRDP), j’ai réalisé BÂTISSEURS DE L’ANCIEN MONDE (BAM), auquel Graham Hancock nous a fait l’honneur de participer. À l’occasion de la sortie de BAM en version anglaise (sur notre plateforme anglaise OKAST et sur iTunes et Google Play), Graham m’a demandé de raconter ce que j’ai appris en travaillant sur ces films, ce qui a donné naissance à cet article publié sur son site.
En peu de mots, j’ai totalement changé mon regard sur le monde.
Tout a commencé à Paris, en 1999. À cette date, réalisateur de publicités et de clips avec l’ambition de faire du cinéma, j’étais davantage tourné vers le futur et sa technologie qui allait régler tous les problèmes de l’Humanité que vers le passé, et je ne m’intéressais pas du tout aux sites archéologiques anciens. Comme j’avais du temps entre mes tournages de pubs, je me suis remis à lire.
Un livre en entraînant un autre, je découvrais toutes sortes de sujets, jusqu’au jour où je croisai la route d’une personne qui me parla de la « philosophie hermétique », d’alchimie et d’autres disciplines anciennes, totalement inconnues pour moi. Quelques mois plus tard, cette personne me présenta une compilation de faits concernant les énigmes archéologiques de notre planète, allant des écrits hermétiques aux ouvrages contemporains… j’ignorais totalement que des chercheurs contestaient une vérité apprise sur les bancs de l’école et ce fut le début d’une boulimie de lecture sur le sujet, qui s’étala sur six ans et occupa l’essentiel de mon temps libre.
Un livre en entraînant un autre, je découvrais toutes sortes de sujets, jusqu’au jour où je croisai la route d’une personne qui me parla de la « philosophie hermétique », d’alchimie et d’autres disciplines anciennes, totalement inconnues pour moi. Quelques mois plus tard, cette personne me présenta une compilation de faits concernant les énigmes archéologiques de notre planète, allant des écrits hermétiques aux ouvrages contemporains… j’ignorais totalement que des chercheurs contestaient une vérité apprise sur les bancs de l’école et ce fut le début d’une boulimie de lecture sur le sujet, qui s’étala sur six ans et occupa l’essentiel de mon temps libre.
Le moins que l’on puisse dire est qu’il existe un monde entre ces deux mondes, et c’est ce qui m’a poussé à aller visiter l’Égypte pour la première fois en 2005, où j’ai pris la claque de ma vie.
Arpentant quotidiennement le site de Gizeh durant près de 10 jours, puis visitant Abu Ghurab, Abusir, Saqqarah, Dahchour et enfin le Muséum du Caire, j’eus la très forte intuition d’une chose importante, principalement posée par l’énigme des pyramides de Gizeh, les plus gigantesques constructions de l’Antiquité, et la prise de conscience fut si forte qu’elle balaya tous mes projets de fiction cinéma. Il me faudra 5 ans pour trouver le financement et réaliser LRDP. (Nota : la version anglaise originale est celle narrée par une femme à l’accent français, et non celle de Brian Cox, dont le commentaire a été modifié sans mon accord).
Enquêter est une chose, mais livrer son travail au public en est une autre. Je croyais naïvement que les archéologues et les égyptologues considéreraient les faits présentés, mais rien de tout cela ne s’est produit. Si le public a adoré la forme du film, différente des documentaires habituels, certains archéologues n’ont pas pu dépasser ce cap et me l’ont violemment reprochée.
Mais ce n’était pas qu’une question de forme, c’était plus profond que ça.
Dans LRDP, j’avais choisi de mettre en scène mon propre cheminement, incarné par une enquêtrice guidée par un « informateur secret », façon Da Vinci Code, car je craignais que le spectateur s’ennuie avec une longue accumulation de faits… et voilà que je me reprenais l’élastique en pleine figure, accusé d’avoir fait un film « complotiste ».
Je n’ai hélas jamais adhéré à la thèse du complot archéologique, celle d’archéologues qui sauraient mais tairaient toutes ces informations… ce que j’aurais trouvé bien plus intéressant en tant que scénariste et en terme de dramaturgie. Au lieu de cela, j’avais découvert une réalité plus morne, intellectuellement parlant : « on » refusait tout simplement d’en parler, « on » restait figé sur ses positions car « on » savait que tout ce que les « pseudo-archéologues » montraient ou disaient n’avait aucun intérêt… ce « on » ne représentait paradoxalement pas la position officielle de l’archéologie ni de l’égyptologie, car aucun de ses membres n’est jamais venu échanger directement avec nous, mais celle de groupes de gens sur Internet, constitués d’universitaires et de « sceptiques » anonymes de tous bords, qui écartaient systématiquement le débat très concret sur les faits, qu’ils avouaient ne pas être en mesure d’apprécier, pour se réfugier derrière une méthode scientifique qui n’aurait pas été respectée, en préférant nous accuser de manipuler le public à des fins mercantiles ou mus par une idéologie sectaire.
Ainsi, bien avant ces heures sombres pour la liberté d’expression que nous traversons actuellement - et pour la liberté tout court - emboîtant le pas de tous ces auteurs qui m’ont fait prendre conscience de l’importance de la connaissance de notre passé lointain dans la détermination de notre futur, c’est ainsi que LRDP devenait, selon Wikipedia, un obscur film « pseudo-scientifique » et « complotiste ».
Je n’ai hélas jamais adhéré à la thèse du complot archéologique, celle d’archéologues qui sauraient mais tairaient toutes ces informations… ce que j’aurais trouvé bien plus intéressant en tant que scénariste et en terme de dramaturgie. Au lieu de cela, j’avais découvert une réalité plus morne, intellectuellement parlant : « on » refusait tout simplement d’en parler, « on » restait figé sur ses positions car « on » savait que tout ce que les « pseudo-archéologues » montraient ou disaient n’avait aucun intérêt… ce « on » ne représentait paradoxalement pas la position officielle de l’archéologie ni de l’égyptologie, car aucun de ses membres n’est jamais venu échanger directement avec nous, mais celle de groupes de gens sur Internet, constitués d’universitaires et de « sceptiques » anonymes de tous bords, qui écartaient systématiquement le débat très concret sur les faits, qu’ils avouaient ne pas être en mesure d’apprécier, pour se réfugier derrière une méthode scientifique qui n’aurait pas été respectée, en préférant nous accuser de manipuler le public à des fins mercantiles ou mus par une idéologie sectaire.
Ainsi, bien avant ces heures sombres pour la liberté d’expression que nous traversons actuellement - et pour la liberté tout court - emboîtant le pas de tous ces auteurs qui m’ont fait prendre conscience de l’importance de la connaissance de notre passé lointain dans la détermination de notre futur, c’est ainsi que LRDP devenait, selon Wikipedia, un obscur film « pseudo-scientifique » et « complotiste ».
Depuis quand l’opinion d’un journaliste obsédé par l’extrême droite et le nazisme, à tel point qu’il en observe partout leur expression, constitue-t-elle une source fiable et avérée ? On notera que ni la production, ni le réalisateur du film n’ont été consultés par les rédacteurs anonymes de cette page Wikipedia, qui colporte allègrement ces rumeurs en les érigeant au rang de vérité… chacun en tirera ses propres conclusions.
WHAAAAAT ? aurait dit ma fille.
Je découvris ainsi que s’interroger de manière pratique sur les moyens à mettre en oeuvre pour empiler les immenses blocs de calcaires, de plusieurs centaines de tonnes pour certains qui composent le mur d’enceinte du Temple de la Vallée de Gizeh, recouvert de parements massifs de granite provenant d’Assouan, à près de 900 km au sud, était suspect.
Que de faire remarquer que les linteaux de ce même granite, qui formaient le plafond de la chambre haute de la grande pyramide pesaient jusqu’à 70 tonnes et se trouvaient à plus de 40 m d’altitude… que cette chambre était précisément horizontale et verticale… mais rien n’y fit, car nous n’étions plus sur le terrain de la raison - si nous l’avons un jour été concernant ce sujet d’étude - mais sur celui de l’émotion, où d’un côté se trouvaient ceux qui acceptaient de considérer la question et puis de l’autre, ceux qui rejetaient tout en bloc de manière très agressive et virulente dans une sorte de croisade 2.0, le tout formant ainsi sur les réseaux sociaux deux camps distincts. Aucun échange curieux entre eux, aucun débat serein, des forums cumulaient des milliers de messages où l’insulte et le mépris étaient la règle, bien loin des conversations entre Platon et ses détracteurs, dont le but était que l’assemblée toute entière s’élève, et non de rabaisser l’autre pour apparaître plus haut ! Des milliers d’années d’évolution du langage pour aboutir à une radicalisation binaire des échanges : vrai ou faux, pour ou contre, bien ou mal, noir ou blanc, homme ou femme… l’Humanité n’apprend-elle pas de ses erreurs passées ? À quoi peut donc bien servir l’Histoire si ce n’est, a minima, à nous faire évoluer ?
Que de faire remarquer que les linteaux de ce même granite, qui formaient le plafond de la chambre haute de la grande pyramide pesaient jusqu’à 70 tonnes et se trouvaient à plus de 40 m d’altitude… que cette chambre était précisément horizontale et verticale… mais rien n’y fit, car nous n’étions plus sur le terrain de la raison - si nous l’avons un jour été concernant ce sujet d’étude - mais sur celui de l’émotion, où d’un côté se trouvaient ceux qui acceptaient de considérer la question et puis de l’autre, ceux qui rejetaient tout en bloc de manière très agressive et virulente dans une sorte de croisade 2.0, le tout formant ainsi sur les réseaux sociaux deux camps distincts. Aucun échange curieux entre eux, aucun débat serein, des forums cumulaient des milliers de messages où l’insulte et le mépris étaient la règle, bien loin des conversations entre Platon et ses détracteurs, dont le but était que l’assemblée toute entière s’élève, et non de rabaisser l’autre pour apparaître plus haut ! Des milliers d’années d’évolution du langage pour aboutir à une radicalisation binaire des échanges : vrai ou faux, pour ou contre, bien ou mal, noir ou blanc, homme ou femme… l’Humanité n’apprend-elle pas de ses erreurs passées ? À quoi peut donc bien servir l’Histoire si ce n’est, a minima, à nous faire évoluer ?
J’ai passé deux ans à répondre à tous les messages, commentaires, articles et blogs qui parlaient de LRDP, en bien ou en mal, mais sidéré par certains dialogues impossibles, j’en ressortis plus que circonspect et bien décidé à reprendre ma copie.
Il était temps de tirer les leçons de cette expérience et de refaire un film, pour montrer autrement, plus précisément… Bien que je me sois beaucoup intéressé aux textes hermétiques et à ce que pouvait dire l’ésotérisme au sujet du passé de l’Humanité, mon approche a toujours été pragmatique et basée sur les faits. C’est par eux que je suis entré dans le sujet et je reste convaincu que c’est par eux que l’on parviendra à comprendre la pensée de leurs concepteurs, en réfléchissant « hors de la boite ». En pratiquant la tabula rasa du philosophe et mathématicien français René Descartes, qui permet de repartir de zéro pour considérer l’énigme sous d’autres angles, sans idées préconçues.
Je décidais de conserver ce qu’il y avait de plus solide, de m’entourer de gens polyvalents et compétents pour explorer les sites avec du meilleur matériel de mesure. Le Docteur Érik Gonthier, géologue du Musée de l’Homme de Paris se faisait une joie de retourner sur place pour observer plus précisément et ne rien omettre, mu par l’idée « qu’une science reconnaîtra une autre science ».
Une société de production nous a rejoint en fournissant deux opérateurs, des caméras et un drone, et nous avons lancé un crowdfunding : 3 000 contributeurs nous ont suivi et nous sommes repartis en tournage pour la première partie, sans savoir exactement comment on allait pouvoir financer la totalité du film. Mais la magie a de nouveau opéré et grâce à nos conférences, projections et la vente de livres et de DVD, nous avons finalement pu produire BÂTISSEURS DE L’ANCIEN MONDE (BAM).
Je décidais de conserver ce qu’il y avait de plus solide, de m’entourer de gens polyvalents et compétents pour explorer les sites avec du meilleur matériel de mesure. Le Docteur Érik Gonthier, géologue du Musée de l’Homme de Paris se faisait une joie de retourner sur place pour observer plus précisément et ne rien omettre, mu par l’idée « qu’une science reconnaîtra une autre science ».
Une société de production nous a rejoint en fournissant deux opérateurs, des caméras et un drone, et nous avons lancé un crowdfunding : 3 000 contributeurs nous ont suivi et nous sommes repartis en tournage pour la première partie, sans savoir exactement comment on allait pouvoir financer la totalité du film. Mais la magie a de nouveau opéré et grâce à nos conférences, projections et la vente de livres et de DVD, nous avons finalement pu produire BÂTISSEURS DE L’ANCIEN MONDE (BAM).
Changement de forme et de ton, liberté de formuler une hypothèse permettant à notre sens d’expliquer plus rationnellement toutes ces similitudes observées entre différents sites anciens :
- Nouveaux intervenants plus spécialisés dans leurs domaines
- Contraste entre la réalité des sites de l’île de Pâques et les hypothèses courantes
- Étude de deux styles architecturaux différents sur les principaux sites du Pérou
- La pacifique cité de Caral Supe, au Pérou, 3 000 ans avant notre ère, qui aurait vécu près de 1200 ans en paix, sans armes défensives
- Gobekli Tepe en Turquie avec Graham Hancock et la chercheuse française Bleuette Diot
- Les grottes de Barabar en Inde avec Érik Gonthier
- Présentation détaillée du mécanisme d’Anticythère, grâce à la recherche privée menée par la société Suisse Hublot
- Réflexion sur l’origine de la coudée royale égyptienne et son lien avec la coudée royale médiévale imposée par la Royauté Française et avec Pi, le Nombre d’or… et le mètre
- Présence du mètre à Puma Punku en Bolivie, en Égypte et en France au 12ème siècle
- Utilisation d’appareils de mesure performants comme le rugosimètre (analyse des surfaces) employé à Puma Punku, dans les cuves du Sérapéum en Égypte et à Barabar en Inde, et le SCAN 3D pour les grottes de Barabar
- Utilisation de drones permettant de replacer les sites dans leur contexte global
- Précision de l’hypothèse d’une civilisation antérieure qui aurait périclité durant le Dryas Récent.
- Nouveaux intervenants plus spécialisés dans leurs domaines
- Contraste entre la réalité des sites de l’île de Pâques et les hypothèses courantes
- Étude de deux styles architecturaux différents sur les principaux sites du Pérou
- La pacifique cité de Caral Supe, au Pérou, 3 000 ans avant notre ère, qui aurait vécu près de 1200 ans en paix, sans armes défensives
- Gobekli Tepe en Turquie avec Graham Hancock et la chercheuse française Bleuette Diot
- Les grottes de Barabar en Inde avec Érik Gonthier
- Présentation détaillée du mécanisme d’Anticythère, grâce à la recherche privée menée par la société Suisse Hublot
- Réflexion sur l’origine de la coudée royale égyptienne et son lien avec la coudée royale médiévale imposée par la Royauté Française et avec Pi, le Nombre d’or… et le mètre
- Présence du mètre à Puma Punku en Bolivie, en Égypte et en France au 12ème siècle
- Utilisation d’appareils de mesure performants comme le rugosimètre (analyse des surfaces) employé à Puma Punku, dans les cuves du Sérapéum en Égypte et à Barabar en Inde, et le SCAN 3D pour les grottes de Barabar
- Utilisation de drones permettant de replacer les sites dans leur contexte global
- Précision de l’hypothèse d’une civilisation antérieure qui aurait périclité durant le Dryas Récent.
Voilà pour les grands points de BAM. Réactions ?
Très bon accueil général du public français qui s’est considérablement élargi grâce à ses multiples diffusions sur la chaîne RMC Découverte.
Mais aucun changement chez les « sceptiques », qui ont continué à tout rejeter en bloc en employant les mêmes arguments que pour LRDP… pas davantage d’échanges ouverts et respectueux avec des archéologues, ou même d’intérêt concernant nos données.
En France, LRDP détient le score historique d’audience de RMC Découverte, il a fait des millions de vues sur YouTube, mais les média n’en ont parlé que deux ou trois fois, en très très mauvais termes. Dans l’un des rares articles, un archéologue du CNRS l’accusait carrément de « véhiculer secrètement les thèses du nazisme » ! Il ne faut tout de même pas exagérer.
En France, LRDP détient le score historique d’audience de RMC Découverte, il a fait des millions de vues sur YouTube, mais les média n’en ont parlé que deux ou trois fois, en très très mauvais termes. Dans l’un des rares articles, un archéologue du CNRS l’accusait carrément de « véhiculer secrètement les thèses du nazisme » ! Il ne faut tout de même pas exagérer.
Non mais LOL, dirait ma fille. Sauf que là, ils n’étaient plus vraiment LOL. Pourquoi une telle réaction, aussi disproportionnée ?
Alors je me suis sérieusement interrogé sur le problème de fond, celui à l’origine d’une telle violence. En quoi l’idée d’une civilisation humaine plus avancée qu’on le pense, dans un passé plus lointain qu’on l’imagine, pouvait-elle être aussi dérangeante ?
Le problème avec les croyances, est qu’elles nous font croire que ce que l’on croit est l’unique vérité : ce que croit l’autre devient nécessairement « une croyance » tandis que ce que nous croyons représente « La Vérité ». Depuis ce prisme, si l’autre contredit ce que nous croyons vrai, alors il apparaît vital d’écarter cette menace ou même de la détruire, en fonction de la puissance de notre croyance.
Le problème avec les croyances, est qu’elles nous font croire que ce que l’on croit est l’unique vérité : ce que croit l’autre devient nécessairement « une croyance » tandis que ce que nous croyons représente « La Vérité ». Depuis ce prisme, si l’autre contredit ce que nous croyons vrai, alors il apparaît vital d’écarter cette menace ou même de la détruire, en fonction de la puissance de notre croyance.
À la manière de Truman Burbank sur son bateau dans l’excellent film de Peter Weir « THE TRUMAN SHOW », notre navire avait tout simplement heurté l’une des frontières invisibles de notre société.
Des frontières fixées par une Histoire qui déteste être dérangée, elle qui compose le socle et le pilier de « l’équilibre » géopolitique actuel de notre monde.
Si quelqu’un osait remettre l’Histoire en question, c’est qu’il était nécessairement mal intentionné : un ennemi de la démocratie et du progrès mu par des buts obscurs ou inavouables !
Derrière cette frontière, je découvris une idéologie peu reluisante, appuyée sur la philosophie de Thomas Hobbes, « l’Homme est un loup pour l’Homme » consistant à considérer l’Humain comme mauvais par essence… une philosophie adaptée à leur profit par certains économistes.
Raison pour laquelle les peuples doivent selon eux être dirigés par une main de fer dans un gant de velours, troquant au passage liberté contre sécurité, ce que l’on se résigne à accepter lorsqu’on a peur et une mauvaise estime de soi. 2 000 ans de catholicisme avaient déjà grandement contribué à la faire chuter, notamment par l’idée perverse que l’origine du mal qui nous ronge remonterait aux parents de l’Humanité… ceci dit sans volonté de blesser les fidèles religieux, mais questionnant l’interprétation des textes et leurs conséquences psychologiques.
L’archéologie venait également compléter ce triste tableau, par une de ses branches convaincue que la civilisation serait née de la peur : les premiers humains se seraient regroupés en tribus par peur des prédateurs, tant animaux qu’humains, dans des cités défensives.
Derrière cette frontière, je découvris une idéologie peu reluisante, appuyée sur la philosophie de Thomas Hobbes, « l’Homme est un loup pour l’Homme » consistant à considérer l’Humain comme mauvais par essence… une philosophie adaptée à leur profit par certains économistes.
Raison pour laquelle les peuples doivent selon eux être dirigés par une main de fer dans un gant de velours, troquant au passage liberté contre sécurité, ce que l’on se résigne à accepter lorsqu’on a peur et une mauvaise estime de soi. 2 000 ans de catholicisme avaient déjà grandement contribué à la faire chuter, notamment par l’idée perverse que l’origine du mal qui nous ronge remonterait aux parents de l’Humanité… ceci dit sans volonté de blesser les fidèles religieux, mais questionnant l’interprétation des textes et leurs conséquences psychologiques.
L’archéologie venait également compléter ce triste tableau, par une de ses branches convaincue que la civilisation serait née de la peur : les premiers humains se seraient regroupés en tribus par peur des prédateurs, tant animaux qu’humains, dans des cités défensives.
Pas parce que c’était plus facile et plus agréable ensemble, non : par peur.
Ce que Caral Supe contredit, et probablement Mohenjo Daro également, jumelle contemporaine de l’autre bout du monde, de -3 000 à -1 800 avant notre ère… mais dans ce dossier, le moins que l’on puisse dire est que l’humain et le temps ne nous ont pas aidés à avoir une vision plus claire de notre passé : le premier ayant la fâcheuse habitude de rebâtir au même endroit et pour les plus belliqueux de nos ancêtres, de détruire la culture de ceux qu’ils ont soumis par la force ; tandis que le temps renvoie tout à la poussière.
Dans les couloirs du Muséum d’Histoire Naturelle de Paris, je croisais en 2013 une généticienne, qui me répondit alors que je la questionnais sur la Théorie Synthétique de l’Évolution : « ah mais le Darwinisme, c’est de la politique, jeune homme ! ». À bien y réfléchir, peut-être qu'il s'est effectivement mué en idéologie au cours du temps.
Tentons de prendre un peu de recul pour considérer ce que vous, les Anglo-Saxons, appelez la « Big Picture ».
Dans les couloirs du Muséum d’Histoire Naturelle de Paris, je croisais en 2013 une généticienne, qui me répondit alors que je la questionnais sur la Théorie Synthétique de l’Évolution : « ah mais le Darwinisme, c’est de la politique, jeune homme ! ». À bien y réfléchir, peut-être qu'il s'est effectivement mué en idéologie au cours du temps.
Tentons de prendre un peu de recul pour considérer ce que vous, les Anglo-Saxons, appelez la « Big Picture ».
Voici, dans les grandes lignes, le narratif admis et accepté par le monde moderne : « l’être humain s’est rassemblé par PEUR, pour se protéger des prédateurs et d’une nature HOSTILE, CRUELLE ET SANS PITIÉ, dont il a judicieusement su s’extraire en se BATTANT pour créer LA CIVILISATION. »
Magistralement exposé dans Ishmael, de l’américain Daniel Quinn, par le récit de « mère culture », ce narratif particulier va orienter notre réflexion : « on s’est toujours battu, il est parfaitement normal qu’on se batte encore », « l’humain est ainsi fait, cupide, belliqueux et égoïste », « la guerre est un mal nécessaire », « si le monde est pourri, c’est parce que l’humain est pourri » et, cerise sur le gâteau, chez certains économistes : « rien de tel qu’une bonne guerre pour relancer l’économie » ! Une telle déconnexion du réel fait froid dans le dos quand on a un minimum d’empathie pour le genre humain, mais cette qualité salvatrice semble être considérée comme une tare dans les rangs de la finance, car pendant ce temps là, le commerce de la guerre rapporte gros, très gros : c’est de loin, le secteur le plus rentable de l’économie mondiale, bien au-delà de l’énergie qui arrive en deuxième position. « Suivez l’argent », a-t-on coutume de dire.
Pensez-vous sincèrement que ce business ultra rentable va s’arrêter ?
Plus on vend d’armes et plus il y a de conflits… et vice versa : la paix mondiale ne fait logiquement pas partie du programme.
Comment ne pas se révolter contre une pareille chose ? D’abord, parce qu’elle n’est pas criée sur tous les toits ou rappelée chaque soir aux news, chacun faisant très tranquillement ses petites affaires sur le marché mondial. Et peut-être également aussi parce que, baignant depuis l’enfance dans cette idéologie guerrière expansionniste qui imprègne profondément la culture occidentale, cela ne nous choque même plus. Car en Occident, la guerre est centrale. On apprend dès l’école primaire le récit soutenant cette fable du nomade presque nu qui se serait sédentarisé à Sumer, pour aboutir, après des siècles de barbarie sans nom faits de conquêtes, de guerres et de croisades, au sauvage en costume de l’Ère des GAFAM.
Pourquoi est-on si guerrier ? Est-ce parce que nous sommes convaincus de l’avoir toujours été ?
C’est là que la notion de « toujours » entre en scène : nous parlons d’une Histoire s’étalant sur une période ridiculement courte, quelques milliers d’années, en regard de l’âge réel de l’Homo Sapiens, qui a récemment été reculé à environ 300 000 ans !
Bien qu’il ne s’agisse que d’une opinion, il m’apparaît difficile d’envisager que l’humain, aussi créatif et aventurier qu’on le connaît, qui aurait eu l’audace et la force de parcourir la planète à pied en bravant des conditions extrêmes et radicales par rapport à celles de son foyer d’origine, serait resté chasseur-cueilleur vivant à moitié nu en petites tribus, disposant de dialectes rudimentaires, pendant 290 000 ans, avant un beau jour de brutalement décider de devenir agriculteur-éleveur à Sumer, dans l’ancien Irak. Durant tout ce temps, aucun humain n’aurait découvert le principe de la roue par exemple ? Aucun Archimède ou Léonard de Vinci des temps anciens n’aurait pu éclore durant ces millénaires et permettre quelques avancées techniques, telles que celles qui nous ont permis en peu de temps la révolution industrielle ? 290 000 ans est une durée extraordinairement longue…
Difficile à soutenir, d’autant plus que nos connaissances progressent concernant nos ancêtres préhistoriques, qui peu à peu nous forcent à reconsidérer le statut du Néandertalien, en partie métissé avec Sapiens. En réalité, l’Histoire étant écrite par les vainqueurs, j’en viens à rejoindre la pensée de Graham Hancock, et celle d’Immanuel Velikovski : toutes les altérations subies au cours des âges auraient finalement fait de nous une « espèce amnésique ».
Bien qu’il ne s’agisse que d’une opinion, il m’apparaît difficile d’envisager que l’humain, aussi créatif et aventurier qu’on le connaît, qui aurait eu l’audace et la force de parcourir la planète à pied en bravant des conditions extrêmes et radicales par rapport à celles de son foyer d’origine, serait resté chasseur-cueilleur vivant à moitié nu en petites tribus, disposant de dialectes rudimentaires, pendant 290 000 ans, avant un beau jour de brutalement décider de devenir agriculteur-éleveur à Sumer, dans l’ancien Irak. Durant tout ce temps, aucun humain n’aurait découvert le principe de la roue par exemple ? Aucun Archimède ou Léonard de Vinci des temps anciens n’aurait pu éclore durant ces millénaires et permettre quelques avancées techniques, telles que celles qui nous ont permis en peu de temps la révolution industrielle ? 290 000 ans est une durée extraordinairement longue…
Difficile à soutenir, d’autant plus que nos connaissances progressent concernant nos ancêtres préhistoriques, qui peu à peu nous forcent à reconsidérer le statut du Néandertalien, en partie métissé avec Sapiens. En réalité, l’Histoire étant écrite par les vainqueurs, j’en viens à rejoindre la pensée de Graham Hancock, et celle d’Immanuel Velikovski : toutes les altérations subies au cours des âges auraient finalement fait de nous une « espèce amnésique ».
Ne pouvant nous projeter dans l’avenir sans connaître notre passé et savoir qui nous sommes vraiment, la question apparaît d’autant plus importante.
On peut tout envisager, depuis des dieux extraterrestres aux sociétés secrètes multi-millénaires, garantes de la bonne marche de l’Humanité, en passant par des blocs géants mis en place par procédés de lévitation ou encore une grande pyramide qui stabiliserait l’écorce terrestre : entre ceux qui ne savent pas mais affirment, ceux qui sauraient mais se tairaient, ceux qui sauraient et parleraient… en un peu plus de 20 ans, j’ai entendu toutes sortes d’affirmations péremptoires. Suivant ces pistes, on ne ferait que remplacer une croyance par une autre croyance, ce qui n’aurait à mon sens aucun intérêt. Je préfère mettre mon énergie à la compréhension de ces édifices et tenter d'en montrer leur beauté et leur technicité, car la beauté attire la beauté et un jour, tout ceci apparaîtra comme évident aux yeux de tous.
L’ironie là-dedans, est qu’il semblerait que les bâtisseurs nous aient placés dans la même position dans laquelle, si la légende dit vrai, leurs ancêtres se trouvèrent jadis alors qu’ils se questionnaient sur l’origine du monde.
L’ironie là-dedans, est qu’il semblerait que les bâtisseurs nous aient placés dans la même position dans laquelle, si la légende dit vrai, leurs ancêtres se trouvèrent jadis alors qu’ils se questionnaient sur l’origine du monde.
Les textes hermétiques, du nom du dieu Hermès des Grecs - Thot des Égyptiens et Mercure des Romains - époque où ils auraient été fixés par écrit - puis plus tard des ouvrages traitant d’alchimie, évoquent des cycles régissant le développement de l’Humanité et différents âges par lesquels elle devrait passer pour évoluer en tant que civilisation. Une idée difficile à accepter qui figure également chez les Mayas, avec leur « cinquième soleil », et en Inde, avec des durées différentes, mais l’idée de cycles reste présente. On évoque un âge d’or de la Terre à venir, après une période sombre.
D’anciennes prophéties paraissent décrire notre époque avec une surprenante acuité, si tant est qu’on puisse leur accorder quelque crédit. Mais le plus intéressant là-dedans est la manière dont ces anciens savants hermétistes semblaient concevoir « la création » : ils seraient devenus déistes par réflexion après observation attentive de la nature, et non par révélation, comme c’est le cas de nos religions.
D’anciennes prophéties paraissent décrire notre époque avec une surprenante acuité, si tant est qu’on puisse leur accorder quelque crédit. Mais le plus intéressant là-dedans est la manière dont ces anciens savants hermétistes semblaient concevoir « la création » : ils seraient devenus déistes par réflexion après observation attentive de la nature, et non par révélation, comme c’est le cas de nos religions.
Par la recherche, ils seraient arrivés à la conclusion de l’existence d’une transcendance de l’humain : « Dieu » découvert par la science.
Il s'agit de « déisme » qu'il faut différencier du « théisme », propre aux religions « révélées » : si le déisme envisage un « principe créateur » à l’origine des conditions initiales de notre univers, qui nous aurait laissé toute liberté d’évolution par l’utilisation de notre libre arbitre et de notre discernement, le théisme a humanisé et paternalisé ce principe, et c’est cette figure patriarcale qu’on retrouve dans les religions révélées dites « du Livre » (Torah, Bible, Coran).
Pour le théisme, ce principe créateur devenu « Dieu », aurait fait l’Homme à son image et interviendrait dans la bonne marche de la vie des humains par l’entremise de révélations, d’apparitions, de commandements et de prophètes, ce qui soulève, entre autres, l’importante question de la responsabilité individuelle.
Le théisme et son opposé, l’athéisme, sont toutes deux des croyances, car elles ne s’appuient sur aucun élément tangible ou preuve. Et la difficulté est que cette opposition théisme/athéisme entraine une polarisation du débat, qui à terme semble ne pas nous laisser d'autre choix que de croire en Dieu ou d'être athée… N'y a-t-il pas d'autre voie ?
Celle menant au déisme des anciens, fruit d’une recherche approfondie par l’observation sans relâche des principes du vivant, considéré dans sa globalité, m'est apparue intéressante à explorer, ne serait-ce que pour mieux en apprécier sa complexe beauté, et le caractère unique et précieux de la vie.
Pour le théisme, ce principe créateur devenu « Dieu », aurait fait l’Homme à son image et interviendrait dans la bonne marche de la vie des humains par l’entremise de révélations, d’apparitions, de commandements et de prophètes, ce qui soulève, entre autres, l’importante question de la responsabilité individuelle.
Le théisme et son opposé, l’athéisme, sont toutes deux des croyances, car elles ne s’appuient sur aucun élément tangible ou preuve. Et la difficulté est que cette opposition théisme/athéisme entraine une polarisation du débat, qui à terme semble ne pas nous laisser d'autre choix que de croire en Dieu ou d'être athée… N'y a-t-il pas d'autre voie ?
Celle menant au déisme des anciens, fruit d’une recherche approfondie par l’observation sans relâche des principes du vivant, considéré dans sa globalité, m'est apparue intéressante à explorer, ne serait-ce que pour mieux en apprécier sa complexe beauté, et le caractère unique et précieux de la vie.
Qu’auraient donc vu nos anciens pour adhérer à cette idée d'un principe créateur, considérée comme crédule par une majorité de scientifiques en Occident ?
Que tout apparaissait composé de cycles emboités les uns dans les autres, depuis ceux des étoiles à ceux de reproduction des espèces, telle une gigantesque horloge cosmique. Que des nombres, dissimulés dans des patterns appartenant à un ordre géométrique invisible, semblaient former une trame sur laquelle se tissait la réalité.
Par un regard simple sur le vivant, un regard d’enfant curieux, ils s’aperçurent par exemple que le végétal possédait sa bouche - le système racinaire - en bas, et son sexe - la fleur - en haut ; que cet axe vertical pivotait à 90 degrés pour l’animal, pour lequel la bouche et le sexe s’alignaient sur un plan horizontal, tandis que pour l’humain, on basculait à nouveau de 90°, avec le sexe en bas et la bouche en haut, qui paraissait être l’expression d’une géométrie suivant un ordre.
Par un regard simple sur le vivant, un regard d’enfant curieux, ils s’aperçurent par exemple que le végétal possédait sa bouche - le système racinaire - en bas, et son sexe - la fleur - en haut ; que cet axe vertical pivotait à 90 degrés pour l’animal, pour lequel la bouche et le sexe s’alignaient sur un plan horizontal, tandis que pour l’humain, on basculait à nouveau de 90°, avec le sexe en bas et la bouche en haut, qui paraissait être l’expression d’une géométrie suivant un ordre.
Ils découvrirent également l’expression de « polarités », oppositions complémentaires naturelles, forces nécessaires pour la création du mouvement indispensable à la vie, en perpétuel équilibre dynamique. Par exemple, l’arbre était immobile tandis que l’humain était mobile ; le jour, l’arbre transformait le gaz carbonique en oxygène, tandis que l’humain faisait l’inverse ; « l’arbre des poumons » de l’humain apparaissait inversé par rapport à l’arbre ; le rouge du sang était la couleur complémentaire du vert de la sève : une manière « fraiche » de regarder le monde.
Autre exemple avec le masculin et le féminin, matérialisés dans l’humain de manière plus évidente par le biais de l’homme et de la femme - chacun possédant, comme Jung le reprendra plus tard, les deux principes en lui - qui pouvaient également se géométriser : l’homme, plus large aux épaules, était représenté par un triangle équilatéral pointe en bas, tandis que la femme, plus large au bassin, était représentée par un triangle pointe en haut ; quand l’homme possédait ses organes génitaux rapprochés à l’extérieur, chez la femme ils se trouvaient écartés et à l’intérieur ; quand les testicules étaient la partie la plus froide du corps masculin, les ovaires constituaient la partie la plus chaude ; quand chez l’homme la production dispendieuse de spermatozoïdes commençait à la puberté pour ne jamais se terminer, celle des ovules était au contraire limitée à un peu plus de 400 cycles entre puberté et ménopause ; que les spermatozoïdes étaient les plus petites cellules mobiles, tandis que les ovules constituaient les plus grosses cellules immobiles ; quand durant l’acte sexuel, le sexe de l’homme se durcissait, celui de la femme se ramollissait… tout apparaissait opposé, mais au sens de complémentaire. Il ne s’agit pas de faire l’apologie de l’hétérosexualité, car il est question de principes masculins et féminins, l’homme étant réputé masculin à l’extérieur et féminin à l’intérieur et inversement pour la femme, mais comme rien n’est jamais ni tout blanc ni tout noir - figuré par le Yin-Yang des asiatiques - les individus se répartissaient sur un long axe bordé par ces deux polarités, étant un peu plus ceci et un peu moins cela, l’important dans tout couple, envisagé dans le cadre d’un développement spirituel, étant l’équilibre de ces principes.
ls constatèrent enfin la récurrence du Nombre d’or dans la nature - rebaptisé « divine proportion » au Moyen-Âge - manifesté par des rapports dans les proportions des productions de ses différents règnes, minéral, végétal et animal, auquel l’humain appartenait et autour duquel tout le vivant visiblement s’organisait dans une beauté et une perfection inégalée. Ils en conclurent tout naturellement que si cette gigantesque horloge cosmique était si parfaitement réglée, c’est qu’elle devait être l’œuvre d’un grand horloger cosmique.
Ils observèrent donc que la réalité, qui se déployait dans le temps et l’espace, apparaissait tissée sur une trame géométrique soigneusement ordonnée. Ils se dirent que s’il existait un ordre préalable à la réalité, c’est qu’il émanait nécessairement d’une volonté, issue d’une intention primordiale. Ils baptisèrent l’auteur de cette intention « le Tout », que « tout nom diminue », la « volonté qui fait que l’univers est, alors qu’il pourrait ne pas être ».
Si ce grand horloger ne s’était pas manifesté à eux, c’est qu’il devait souhaiter qu’on s’intéresse davantage à son oeuvre qu’à lui… dès lors, ils recherchèrent les lois et les principes qui régissaient cette grande horloge, afin de comprendre le sens de leur existence et y trouver leur juste place.
Ce qui pourrait expliquer la raison pour laquelle le site de Gizeh n’est pas signé et pourquoi j’ai fait cette remarque avant d’aborder ce sujet : un objet aussi grand sans signatures, qui s’avère porteur de dimensions loin d’être anodines lorsqu’on les considère d’un œil libre… ne serait-ce pas la même qualité de regard qu’on nous invite à porter sur cet édifice ?
J'ignore la raison pour laquelle ils décidèrent d’incorporer la doctrine de la réincarnation, appelée « transmigration des âmes », mais à choisir entre toutes les croyances possibles, je dois vous confier que celle-ci, excluant de fait tout racisme ou sexisme, m’apparaît la plus séduisante, et si je devais croire en quelque chose, je l’adopterais volontiers pour le recul sur la vie et l’empathie pour les autres qu’elle offre.
Tout ceci mériterait assurément de plus amples développements et n’appelle pas à une adhésion et une signature en bas de page. Je ne suis pour ma part pas un hermétiste et je n'appartiens à aucun ordre secret : je ne fais que vous livrer mon interprétation de cette philosophie spirituelle et scientifique, qui n'étant pas un dogme, n'a pas pour objet de vous dire la vérité mais de vous mettre dans une posture intellectuelle qui vous permettra de trouver votre chemin vers la vérité. Car tant de choses ont été dites au nom de l’hermétisme qu’il faut rester vigilant face à tous ceux qui se réclament comme étant issus de cette chaîne de transmission et porteurs de secrets millénaires, qu’ils peinent souvent à formuler simplement… ou encore, qui répandent des idées eugénistes ou racistes : un tel contresens, que cela suffit à les invalider et c'est, antre autres, ce qui m’a fait me détourner irrémédiablement de celui qui m’avait pourtant fait découvrir ce magnifique sujet.
L’Hermétisme n’est pas une religion, il repose sur des principes et non des règles : dès lors que des écrits sont proposés comme seule expression de la vérité, alors le dogme n’est plus très loin. C’est pour cette raison que les anciens n’écrivaient pas ces enseignements, ou alors de manière hiéroglyphique ou idéographique, expression plus riche, qui s’accompagnait d’une transmission orale. Pour eux, « si l’esprit vivifie, la lettre tue », ce que l’on observe avec les textes religieux auxquels on parvient à faire dire ou à justifier à peu près ce qu’on veut, même le meurtre, pourtant expressément condamné par tous les dieux de la Terre.
J'ignore la raison pour laquelle ils décidèrent d’incorporer la doctrine de la réincarnation, appelée « transmigration des âmes », mais à choisir entre toutes les croyances possibles, je dois vous confier que celle-ci, excluant de fait tout racisme ou sexisme, m’apparaît la plus séduisante, et si je devais croire en quelque chose, je l’adopterais volontiers pour le recul sur la vie et l’empathie pour les autres qu’elle offre.
Tout ceci mériterait assurément de plus amples développements et n’appelle pas à une adhésion et une signature en bas de page. Je ne suis pour ma part pas un hermétiste et je n'appartiens à aucun ordre secret : je ne fais que vous livrer mon interprétation de cette philosophie spirituelle et scientifique, qui n'étant pas un dogme, n'a pas pour objet de vous dire la vérité mais de vous mettre dans une posture intellectuelle qui vous permettra de trouver votre chemin vers la vérité. Car tant de choses ont été dites au nom de l’hermétisme qu’il faut rester vigilant face à tous ceux qui se réclament comme étant issus de cette chaîne de transmission et porteurs de secrets millénaires, qu’ils peinent souvent à formuler simplement… ou encore, qui répandent des idées eugénistes ou racistes : un tel contresens, que cela suffit à les invalider et c'est, antre autres, ce qui m’a fait me détourner irrémédiablement de celui qui m’avait pourtant fait découvrir ce magnifique sujet.
L’Hermétisme n’est pas une religion, il repose sur des principes et non des règles : dès lors que des écrits sont proposés comme seule expression de la vérité, alors le dogme n’est plus très loin. C’est pour cette raison que les anciens n’écrivaient pas ces enseignements, ou alors de manière hiéroglyphique ou idéographique, expression plus riche, qui s’accompagnait d’une transmission orale. Pour eux, « si l’esprit vivifie, la lettre tue », ce que l’on observe avec les textes religieux auxquels on parvient à faire dire ou à justifier à peu près ce qu’on veut, même le meurtre, pourtant expressément condamné par tous les dieux de la Terre.
Ainsi à l’aune de ce que j’ai aperçu de ce passé lointain, voici ce que j'ai appris et compris en travaillant sur ces films.
Il m’a semblé que les bâtisseurs de pyramides et de temples avaient à cœur en réalisant leurs oeuvres, de s’inscrire dans le plan du « Tout » tel qu’ils l’avaient compris. D’assembler des roches à la manière de la matière par la nature, en respectant un ordre géométrique invisible aux yeux de chair, mais visible à ceux de l’esprit, soit à l’intelligence de l’observateur ! En employant le rapport du Nombre d’or, qui a en outre le mérite de conférer aux édifices des propriétés antisismiques : quand science et spiritualité se rejoignent…
Je n'avais jamais vraiment pensé à la question d’une transcendance de l’humain avant que ce sujet me pousse à y réfléchir. Au cours des années, l’idée d’une intelligence créatrice à l'origine de tout a peu à peu retenu mon attention, et m’a ouvert à l’idée d’un « univers conscient » dans lequel nos consciences humaines baigneraient. Ce que semblent nous dire depuis toujours les Chamans de la Terre, ce qu’illustre « la Noosphère » de Theillard de Chardin ou encore « l’Âme du Monde » des hermétistes. Pour eux, en tant qu’entités individuées, nous viendrions nourrir par l’ensemble de nos expériences humaines une sorte de « cerveau central » de notre espèce, ce qui apparaîtra comme un grossier charabia New Âge aux yeux de tous les adeptes du cerveau créateur et unique conteneur du phénomène de conscience.
L’origine et la cause de la conscience constituent encore un gros point d’achoppement entre savants modernes et ceux de l’ancien monde, les premiers pensant que la conscience serait le produit du cerveau, tandis que pour les seconds, il la filtrerait car elle serait partout.
Pour les anciens, dans la beauté, considérée comme de l’esthétique avec du sens, se trouve la signature de cette conscience créatrice, car dans un monde uniquement mécaniste, elle n’aurait aucune utilité.
Hasard ou intention, telle est la grande question qui divise le genre humain.
Ce sujet m’a poussé à considérer les choses au-delà des apparences, à ne m’interdire aucune question, même la plus farfelue ; à bien distinguer la croyance de la foi : tandis que la première impose, la seconde propose. À ouvrir en grand cette porte, empruntée par nos ancêtres depuis des millénaires, et dans laquelle s’engage aujourd'hui la science sur la pointe des pieds : la porte de la conscience, qui a probablement à voir avec une des fonctions de ces édifices, car le développement ultime, le plus utile, n’est-il pas celui de l’humain ?
L’efficacité des techniques multi-millénaires de respiration et d’exercices physiques, comme celles de l’Inde par exemple, que notre science redécouvre, témoigne de connaissances poussées dans un passé lointain. Là encore, deux choix semblent s’offrir à nous : celui, passif, du transhumanisme, et celui, actif, de la redécouverte de ces sagesses ancestrales, et leurs pratiques soigneusement réglées et codifiées par des millénaires d’expérimentation.
Un organisme boosté par l’extérieur ou depuis l’intérieur : un choix motivé par la peur ou par l’amour ?
Notre présente Humanité, qui méprise la parole de ses anciens, qui n’est préoccupée que par la satisfaction de ses désirs et la recherche de plaisirs, qui se croit immortelle et se fiche bien des lendemains, est adolescente par bien des aspects. La rationalité prudente nous mène à l’évidence qu’elle doit grandir de toute urgence et se réconcilier avec sa nourrice, si elle veut enfin devenir adulte, pour entrer dans un âge d’Or décrit par les anciens textes. Urgent, car si elle n’y parvient pas à presque 8 milliards d’âmes, ce sera encore plus compliqué à 12 milliards.
Personne ne viendra nous sauver, ne nous dira comment procéder, la véritable spiritualité enseigne cela depuis longtemps. L’aide ne viendra ni d’un messie, ni du temps qui résout tout, ni d’un Homme providentiel ou encore de la confédération galactique, mais de chacun de nous, car notre présente Humanité n’est que le reflet de l’ensemble de ses parties.
Personne ne viendra nous sauver, ne nous dira comment procéder, la véritable spiritualité enseigne cela depuis longtemps. L’aide ne viendra ni d’un messie, ni du temps qui résout tout, ni d’un Homme providentiel ou encore de la confédération galactique, mais de chacun de nous, car notre présente Humanité n’est que le reflet de l’ensemble de ses parties.
Le changement ne peut venir que de l'intérieur de chacun de nous. La découverte de la spiritualité pratique des anciens, les excitants travaux d’exploration de la conscience entrepris par les modernes préfigurent une ère nouvelle. Par une plus grande conscience de nos actes et de leurs conséquences, la culpabilité et l’infantilisation des peuples par des pouvoirs centralisés et autocratiques disparaitra pour davantage d'empathie et de responsabilité individuelle, et naturellement mener à une société plus équitable. Utopique, peut-être… mais pas impossible.
Surtout si on découvrait que nous n'avons pas toujours été belliqueux et égoïstes et que nous ne sommes loin d'être mauvais par essence : nous avons simplement laissé notre pouvoir aux mains de leaders indignes.
Surtout si on découvrait que nous n'avons pas toujours été belliqueux et égoïstes et que nous ne sommes loin d'être mauvais par essence : nous avons simplement laissé notre pouvoir aux mains de leaders indignes.
Pour un retour à une philosophie de vie respectueuse, appuyée sur l’observation et la réflexion au-delà de toute croyance, avec au terme une foi « scientifique » ?
Tandis que pour les archéologues académiques le pourquoi de la grande pyramide - une tombe - ou des grottes de Barabar - des abris « anti mousson » - est tout trouvé, les chercheurs indépendants ne se simplifient pas le travail, car le fait de ne pas connaître a priori la destination de ces réalisations soulève davantage d’interrogations, dont certaines bien concrètes.
Lorsqu’on cesse de considérer que la démesure de complexité de réalisation de ces édifices serait le résultat d’un caprice ou d’un souhait royal exécuté par un peuple corvéable à merci, alors il devient nécessaire de s’interroger sur la raison de l’emploi du granite pour la chambre haute de la grande pyramide par exemple, sachant l’hétérogénéité et la dureté de ce matériau qui le rendent difficile à travailler, ainsi que les difficultés d’acheminement de ces blocs de 70 tonnes provenant d’un site à 900 km. L’intuition pousse à rechercher une raison plus pragmatique.
Lorsqu’on constate qu’il s’agit du même matériau que pour les grottes de Barabar en Inde, où se retrouve également l’expression, peut-être fortuite, de dimensions en système métrique, on peut émettre l’hypothèse d’une origine commune du savoir, ce que des études devront confirmer. Nous allons explorer intégralement ces grottes dans un prochain film qui leur sera totalement dédié, tant elles ont le potentiel de démontrer, avant de plus amples développements, l’emploi de moyens performants de découpe et également de mesure de la précision au cours de l’élaboration de ces volumes complexes en négatif. Les derniers relevés sonores effectués en mars 2020, juste avant le confinement, font déjà apparaître d’étonnantes, et apparemment récurrentes, propriétés acoustiques : à quoi pouvaient bien être utilisées ces fréquences ?
En tant que scénariste, je n’ai aucun mal à envisager toutes les hypothèses, même celles absurdes en apparence, car si l’intuition guide, c’est la raison qui doit valider ; qu’elles concernent la réalité m’intéresse d’autant plus que nous pressentons tous qu’elle va bien au delà de la fiction.
Souhaitant que vous prendrez plaisir à découvrir BAM,
Merci pour votre intérêt 😊
Patrice Pouillard
VOIR BAM : https://bam.okast.tv
NOUVEAU FILM : RETOUR SUR BAM, 1 heure pour revenir sur les aspects essentiels de BAM
Lorsqu’on cesse de considérer que la démesure de complexité de réalisation de ces édifices serait le résultat d’un caprice ou d’un souhait royal exécuté par un peuple corvéable à merci, alors il devient nécessaire de s’interroger sur la raison de l’emploi du granite pour la chambre haute de la grande pyramide par exemple, sachant l’hétérogénéité et la dureté de ce matériau qui le rendent difficile à travailler, ainsi que les difficultés d’acheminement de ces blocs de 70 tonnes provenant d’un site à 900 km. L’intuition pousse à rechercher une raison plus pragmatique.
Lorsqu’on constate qu’il s’agit du même matériau que pour les grottes de Barabar en Inde, où se retrouve également l’expression, peut-être fortuite, de dimensions en système métrique, on peut émettre l’hypothèse d’une origine commune du savoir, ce que des études devront confirmer. Nous allons explorer intégralement ces grottes dans un prochain film qui leur sera totalement dédié, tant elles ont le potentiel de démontrer, avant de plus amples développements, l’emploi de moyens performants de découpe et également de mesure de la précision au cours de l’élaboration de ces volumes complexes en négatif. Les derniers relevés sonores effectués en mars 2020, juste avant le confinement, font déjà apparaître d’étonnantes, et apparemment récurrentes, propriétés acoustiques : à quoi pouvaient bien être utilisées ces fréquences ?
En tant que scénariste, je n’ai aucun mal à envisager toutes les hypothèses, même celles absurdes en apparence, car si l’intuition guide, c’est la raison qui doit valider ; qu’elles concernent la réalité m’intéresse d’autant plus que nous pressentons tous qu’elle va bien au delà de la fiction.
Souhaitant que vous prendrez plaisir à découvrir BAM,
Merci pour votre intérêt 😊
Patrice Pouillard
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Dix ans après LA RÉVÉLATION DES PYRAMIDES (LRDP), j’ai réalisé BÂTISSEURS DE L’ANCIEN MONDE (BAM), auquel Graham Hancock […]
8 Comments
Bravo pour votre travail et vos recherches, votre courage. En ces temps troublés, il me semble urgent d’oeuvrer à réveiller l’humanité.
Merci!
Vous touchez du doigt le point de rencontre impossible entre intellect et instinct. Merci de vous lire. Puisse votre travail continuer dans ce sens de réconciliation dans la recherche du réel, de la vérité au sein de ce mystère qui nous a généré…
Merci bien à vous.
Bonjour, reportage tres intéressant , j avais regardé un documentaire sur l Atlantide qui supposait que c ette cité aurai disparu au large du Sud du Maroc ou nord de la Mauritanie . je ne sais plus tres bien.. Sa serai dans la continuité du tracé de l équateur , reprenant les grand sites donc vous avez parlées dans votre reportage. Allez savoir, c est peut-être eux la civilisation perdue…
Je n’ai pas les mots pour exprimer plainement et totalement ce que cet article à provoqué comme émotions. Vous avez mis des mots sur une intuition, des réflexions, des « croyances » ou peut-être finalement une foi, qui sont en moi depuis longtemps. Merci infiniment et bravo pour votre immense travail, j’ai adoré BAM et regarderai avec plaisir LRDP et le prochain film sur les grottes de Barabar. C’est triste de voir que tant de monde reste fermé.e d’esprit et inacpable d’échanger, de rester curieux et respectueux, cependant je sens que ce que vous faîtes sert l’humanité et de plus en plus de gens le réalisent, même si ça va encore doucement. Encore merci.
Bonjour,
Félicitation pour votre ténacité ! Malgrès les multiples contre feu maçonique, vous tenez bon !
Je me plais à croire que vous allez enfin vous intéresser de plus près à l’hermetisme, et plus particulièrement au Grand Oeuvre Alchimique. Tout porte à croire que les anciennes civilisations ont hérité de ce savoir par les prêtres Atlantes : L’art de la transmutation et la conception de la pierre philosophale.
Mais ce concept n’est pas envisageable pour l’homme moderne, emprisonné dans le mensonge, et il vous manque la dernière clef pour relier tous les points.
Cette clef, elle se trouve sous vos pieds, mais ne vous inquiétez pas elle vous sera visible d’ici peu car les élites en ont perdu le contrôle !
Force à vous !
la taille relative du soleil et de la lune depuis la terre avec periodiquement une petite eclipse ne pourrait elle pas etre consideree comme un clin d oeil du createur ( de l intelligence creatrice ) … mais non c est le hazard
Merci Patrice pour ces développements qui font tellement de sens! Ça fait du bien de vous lire, surtout par les temps qui courent. Mon intuition me dit que le pourquoi – n’est-ce pas la vraie question?- (Barabar, Giseh, angkorvat etc.) est à chercher du côté de l’énergie. La conscience n’est-elle pas le fruit d’influx d’énergie et de fréquences vibratoires? C’est la thèse de Itzhak Bentov qui a écrit en son temps un livre passionnant: « Univers vibratoire et conscience, ou l’émergence de l’essentiel » où il démontre avec une approche scientifique que tout est vibration, et que la conscience également. Tout est vibration, c’est évident, et je me réjouis de découvrir vos investigations sur les fréquences des grottes de Barabar. C’est à mon avis de ce côté qu’il faut chercher; peut-être des endroits pour guérir? c’est l’idée qui m’est venue en premier…
Merci pour ce travail de titan, envers et contre tou(s)t.
nw
BAM, les bâtisseurs de l’ancien monde :
Aleph : 303 : les perceptions éthériques
Tav : 505 : la fonction thérapeutique des symboles / mystères de Marie Madeleine et d’Isis
Pour les perceptions éthériques, les réponses virulentes des tenants du monde matériel sont dans la logique de la guématrie, la fonction thérapeutique des symboles et les mystères de Marie Madeleine et d’Isis, le chant guérisseur du féminin sacré est à considéré. Offrir une vision différente et complémentaire pour rééquilibrer les énergies du monde est primordial !