LUXOR, ÉGYPTE
L’étonnante symétrie du visage d’une statue de Ramses II
À la gauche de l’entrée du Temple de Luxor, on peut admirer la tête d’une statue brisée, attribuée à Ramsès II, reposant sur un socle.
La hauteur originale estimée de cette statue en granite serait d’environ 20 mètres pour un poids total évalué à près de 1.000 tonnes. Je pense que je ne me serais pas davantage posé de questions à leur sujet si Chris Dunn, habitué par ses longues années passées dans l’aéronautique en quête de précision, n’avait pas remarqué quelques détails que le commun des mortels voit sans avoir conscience. Cette statue serait, selon lui totalement symétrique avec des projections dans l’espace d’une précision étonnante. Puisque le livre “Lost Technologies of Ancient Egypt” n’a pas été traduit en français, j’ai décidé de donner directement la parole à Chris Dunn dans une interview d’une heure entièrement consacrée à son livre.
Partant d’une photo précisément centrée sur le visage, il s’est aperçu qu’en la dupliquant en miroir, et en superposant en transparence cette image inversée, il fait apparaître une symétrie précise, au tiers de millimètre.
Cette symétrie en 2 dimensions met surtout en avant la troisième dimension, c’est à dire la vision apriori des artistes qui ne contient que l’esprit de l’ouvrage qu’ils se proposent d’exécuter, et qui ne montre aux connaisseurs que la pensée mathématique appliquée de l’ouvrier dans toute sa perfection possible.
La hauteur originale estimée de cette statue en granite serait d’environ 20 mètres pour un poids total évalué à près de 1.000 tonnes. Je pense que je ne me serais pas davantage posé de questions à leur sujet si Chris Dunn, habitué par ses longues années passées dans l’aéronautique en quête de précision, n’avait pas remarqué quelques détails que le commun des mortels voit sans avoir conscience. Cette statue serait, selon lui totalement symétrique avec des projections dans l’espace d’une précision étonnante. Puisque le livre “Lost Technologies of Ancient Egypt” n’a pas été traduit en français, j’ai décidé de donner directement la parole à Chris Dunn dans une interview d’une heure entièrement consacrée à son livre.
Partant d’une photo précisément centrée sur le visage, il s’est aperçu qu’en la dupliquant en miroir, et en superposant en transparence cette image inversée, il fait apparaître une symétrie précise, au tiers de millimètre.
Cette symétrie en 2 dimensions met surtout en avant la troisième dimension, c’est à dire la vision apriori des artistes qui ne contient que l’esprit de l’ouvrage qu’ils se proposent d’exécuter, et qui ne montre aux connaisseurs que la pensée mathématique appliquée de l’ouvrier dans toute sa perfection possible.
Superposition de l’image inversée sur elle-même
Nous avons photographié cette tête sous toutes ses coutures, afin de les rentrer dans un logiciel qui permet de la reconstituer en 3D : si le résultat est saisissant et qu’elle donne une idée du niveau d’exécution, de précision et de symétrie du visage, cette technique n’est pas assez scientifique. Il va nous falloir obtenir les moyens et l’autorisation pour pouvoir la scanner en 3D avec un modèle précis au dixième de millimètre pour pouvoir définitivement se prononcer.
À l’instar de tous ceux qui veulent comprendre les techniques et les méthodes de taille, Chris Dunn traque les défauts… et trouve. Et ce qu’il trouve, depuis l’étonnante symétrie du Temple de Denderah aux courbes précises d’un bloc de granite près du Temple de la Vallée, en passant par des marques de « dents » sur certains visages de Ramsès, ne va pas dans le sens de l’hypothèse d’un outillage rudimentaire à base de burins de cuivre et de marteaux de pierre, ne permettant en aucun cas, selon lui, de rendre compte de ce qu’il observe et détaille.
Tout dépend donc du niveau de compétence de l’observateur. Chris Dunn n’étant pas égyptologue, il n’a donc que faire de l’aspect historique : face à un problème donné, il réagit pragmatiquement et quelles que soient les conséquences des hypothèses qu’il émet ensuite, qu’il laisse volontiers aux historiens.
Replaçons tout de même ces statues, scrutées à la loupe, dans leur contexte :
Tout dépend donc du niveau de compétence de l’observateur. Chris Dunn n’étant pas égyptologue, il n’a donc que faire de l’aspect historique : face à un problème donné, il réagit pragmatiquement et quelles que soient les conséquences des hypothèses qu’il émet ensuite, qu’il laisse volontiers aux historiens.
Replaçons tout de même ces statues, scrutées à la loupe, dans leur contexte :
La tête étudiée appartenait à une statue identique à celle-ci, 18 mètres de hauteur pour un poids d’environ 1000 tonnes.
Détail : hiéroglyphes gravés dans le granite de la statue de droite