BAM INVESTIGATIONS https://bam-investigations.com SITE OFFICIEL DU FILM BAM Tue, 22 Nov 2022 15:22:58 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.5.2 https://bam-investigations.com/wp-content/uploads/2019/06/cropped-BAMVIGNETTEBIJFCARRÉE-32x32.jpg BAM INVESTIGATIONS https://bam-investigations.com 32 32 154606944 POURQUOI TANT D’INTÉRÊT SUR CES CHAMBRES DE BARABAR, LES ANALYSES EN COURS, LE PROCHAIN FILM ET LA MÉDIOCRATIE 😊 https://bam-investigations.com/pourquoi-tant-dinteret-sur-ces-chambres-de-barabar/ https://bam-investigations.com/pourquoi-tant-dinteret-sur-ces-chambres-de-barabar/#comments Mon, 12 Jul 2021 14:17:15 +0000 https://bam-investigations.com/?p=35283 L’article POURQUOI TANT D’INTÉRÊT SUR CES CHAMBRES DE BARABAR, LES ANALYSES EN COURS, LE PROCHAIN FILM ET LA MÉDIOCRATIE 😊 est apparu en premier sur BAM INVESTIGATIONS.

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CE QUE J’AI APPRIS EN RÉALISANT LA RÉVÉLATION DES PYRAMIDES ET BAM https://bam-investigations.com/ce-que-realiser-la-revelation-des-pyramides-et-bam-mont-appris/ https://bam-investigations.com/ce-que-realiser-la-revelation-des-pyramides-et-bam-mont-appris/#comments Wed, 12 May 2021 10:54:13 +0000 https://bam-investigations.com/?p=35145 Dix ans après LA RÉVÉLATION DES PYRAMIDES (LRDP), j’ai réalisé BÂTISSEURS DE L’ANCIEN MONDE (BAM), auquel Graham Hancock […]

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Dix ans après LA RÉVÉLATION DES PYRAMIDES (LRDP), j’ai réalisé BÂTISSEURS DE L’ANCIEN MONDE (BAM), auquel Graham Hancock […]

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LA DISPROPORTION DE CERTAINES RÉACTIONS PAR RAPPORT À BAM https://bam-investigations.com/la-disproportion-de-certaines-reactions-par-rapport-a-bam/ https://bam-investigations.com/la-disproportion-de-certaines-reactions-par-rapport-a-bam/#comments Fri, 24 Jul 2020 10:36:31 +0000 https://bam-investigations.com/?p=3093 Comment un simple réalisateur ose-t-il remettre en question le travail d’égyptologues et d’archéologues diplômés ? Au-delà d’une affaire de cursus universitaire, la haine suscitée par BAM dans certains milieux est telle que certains en perdent parfois tout discernement au point de se laisser déborder par la colère, l’agacement, le mépris ou l’indignation, […]

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Comment un simple réalisateur ose-t-il remettre en question le travail d’égyptologues et d’archéologues diplômés ?

Au-delà d’une affaire de cursus universitaire, la haine suscitée par BAM dans certains milieux est telle que certains en perdent parfois tout discernement au point de se laisser déborder par la colère, l’agacement, le mépris ou l’indignation, ce qui montre bien que nous ne sommes plus sur le terrain de la raison mais sur celui de l’émotion. Personne ne s’extrait de sa condition émotionnelle et après des années il m’apparaît même qu’elle supplante – et de loin – la raison chez l’Humain, ce que les professionnels du “body language” se plaisent à décrypter.

On en vient par exemple à de type de conversation ubuesque avec une scientifique, dont je tairais le nom par courtoisie, au sujet des négatifs d’enlèvement dans la voûte de la grotte inachevée Lomas Rishi à Barabar.

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LA PHILOSOPHIE DU PROJET BAM https://bam-investigations.com/la-philosophie-du-projet-bam/ https://bam-investigations.com/la-philosophie-du-projet-bam/#comments Thu, 23 Jul 2020 22:57:37 +0000 https://bam-investigations.com/?p=32920 “Avoir l’esprit ouvert ne signifie pas l’avoir béant à toute sottise” Jean Rostand. Depuis que je suis enfant, je cherche à comprendre ce qui m’entoure. Si j’ai souvent agacé mes professeurs avec mes questions, fait s’inquiéter pour ma santé mentale ou lassé mon entourage, bien des années plus tard, ma curiosité, tout […]

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“Avoir l’esprit ouvert ne signifie pas l’avoir béant à toute sottise”
Jean Rostand.

Depuis que je suis enfant, je cherche à comprendre ce qui m’entoure. Si j’ai souvent agacé mes professeurs avec mes questions, fait s’inquiéter pour ma santé mentale ou lassé mon entourage, bien des années plus tard, ma curiosité, tout autant que ma capacité à l’émerveillement sont restées intactes.

Scénariste, monteur et réalisateur autodidacte, j’ai appris ces métiers sur le tas en réalisant des clips, des pubs, des bandes annonces et des films d’entreprises. Grâce à la pub, j’ai eu la chance d’avoir du temps pour lire, apprendre et réfléchir. La lecture est un formidable moyen d’apprentissage, mais je suis bien conscient qu’aujourd’hui, on lit de moins en moins et c’est peut-être la raison pour laquelle j’ai choisi de faire du cinéma. Mais la rencontre avec la question des origines de notre civilisation a bouleversé mes plans.

Ce sujet est si dense en informations qu’assez rapidement il m’est apparu naturel de le traiter de cette manière particulière, qui en déroute quelques uns, en scénarisant un récit qui repose sur un travail d’investigation documentaire. Car au travers de mes films, je souhaite pousser le public à s’émerveiller.

Dans BAM, j’ai mis en valeur la beauté de sites archéologiques majeurs de notre passé et le génie humain mis en oeuvre pour leur réalisation. Dans la suite, je vais investiguer pour tenter de comprendre leur destination, comme c’est le cas pour les grottes de Barabar, dont je parle souvent tant elles sont déroutantes.

Grâce aux avancées des technologies, nous commençons à nous rendre compte à quel point la nature est un extraordinaire ensemble et je pense que c’est en stimulant en chacun de nous la curiosité, le questionnement et la réflexion, qu’un jour nous en prendrons collectivement conscience.

Je souhaite faire des films qui nous font nous sentir plus intelligent(e)s, qui inspirent et donnent de l’espoir, afin de lutter contre une certaine forme d’ignorance et d’abêtissement de la population, d’une abdication de la réflexion en quelque sorte comme on le voit de plus en plus souvent. À tous ceux qui ne l’ont pas vu, je recommande vivement Idiocracy, car par certains aspects, notre époque commence furieusement à lui ressembler. M’inscrivant avec d’autres dans un grand mouvement mondial de questionnement au sujet de l’avenir de notre espèce, par les choix que notre société va nécessairement devoir faire en ces temps d’ultra-compétitivité, je souhaiterais contribuer à ouvrir les yeux d’un public tant sollicité par les actualités, les divertissements et les réseaux sociaux qu’il en vient à s’oublier lui même.

Utopie ?
Pourquoi ne pas braver le cynisme de notre époque, particulièrement propice à ce genre d’initiative ?

Comme le dit ma voix féminine, dans BAM :

“on peut se poser des questions, trop de questions…
mais se poser les bonnes questions est un art,
un art qui n’a pas de prix, mais que chacun peut s’offrir.”

Paris, le 5 Novembre 2018,
Patrice Pouillard

DEPUIS LA RÉVÉLATION DES PYRAMIDES (DÉBUT DU TOURNAGE EN 2007) :

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KMS PARCOURUS
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CONTRIBUTEURS
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ANNEES
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SITES ETUDIES
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MUSÉES VISITÉS
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LIVRES LUS

BIOGRAPHIE DE PATRICE POUILLARD

Né en 1970 en France, Patrice Pouillard est auteur, scénariste et réalisateur depuis plus de 20 ans. Travaillant autant l’image que l’art du récit, il réalise des films qui font réfléchir.

Formé aux métiers de la communication au début des années 90, il s’intéresse à la presse, avant de se lancer dans la réalisation de clips vidéo, de films publicitaires et institutionnels. Scénariste en parallèle, il réalise son premier film Qui Veut Devenir Une Star ? qui s’interroge sur le phénomène des télé-réalités.

Et c’est dans cette quête de sens qu’il va consacrer les 15 années suivantes.

En 2008, il produit, scénariste et réalise La Révélation Des Pyramides… Vendu par Wild Bunch à l’international, sorti dans plus de 20 pays (à l’exception de la France où il ne sera diffusé sur RMC découverte qu’à partir de 2013), il est immédiatement piraté et rencontre un succès foudroyant. Traduit en anglais, espagnol, japonais et russe, il cumule, seulement pour la version française, plus de 10 millions de vue sur internet, qui amèneront à Patrice reconnaissance et faillite !

10 années ont passé, l’expérience et la maturité ont fait le reste.

En 2016, nouvelle équipe et nouveau départ.

Patrice entreprend la réalisation de son nouveau film BAM, les Bâtisseurs de l’Ancien Monde, qui reprend à zéro l’ensemble de ses découvertes. Précis, factuel et décomplexé, BAM apporte l’angle de réflexion que Patrice cherchait.

Accompagné de scientifiques et de spécialistes, Patrice devient alors un nouveau type de chercheur, agrégateur des découvertes et savoirs actuels. Utilisant autant les technologies de pointe que les récits antiques, il pousse sa barque loin des querelles de chapelle qui opposent les archéologues à œillères aux alternatifs trop exaltés.

Car Patrice ne donne pas des réponses gravées dans la roche, il est là pour nous faire nous interroger. Et se poser les bonnes questions est tout un art…

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BAM – FAQ https://bam-investigations.com/32917-2/ https://bam-investigations.com/32917-2/#comments Thu, 23 Jul 2020 22:53:53 +0000 https://bam-investigations.com/?p=32917 1 – Vous dîtes qu’il est impossible de tailler du granite sans outils perfectionnés, or des expériences archéologiques montrent le contraire ? On ne dit pas que c’est impossible. On peut tailler du granite de diverses manières : par la méthode du clivage, avec des coins de bois qu’on va humidifier pour […]

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1 – Vous dîtes qu’il est impossible de tailler du granite sans outils perfectionnés, or des expériences archéologiques montrent le contraire ?

On ne dit pas que c’est impossible. On peut tailler du granite de diverses manières : par la méthode du clivage, avec des coins de bois qu’on va humidifier pour le faire gonfler, ou avec des coins de cuivres ; par percussion, avec une autre pierre (une boule de dolérite par exemple), qui va écraser des cristaux à chaque percussion, par abrasion avec un produit abrasif (sable riche en quartz ou poudre issue du broyage d’une roche, comme le corindon) ou encore par un sciage “abrasif”, en utilisant du cuivre par exemple, une poudre abrasive et de l’eau. Dans ce cas, la lame ou le fil de cuivre ne scie pas à proprement parler mais entraine les grains abrasifs (quand on fore avec un tube de cuivre, le cuivre s’use davantage que la roche). Ces méthodes fonctionnent parfaitement, et permettent d’obtenir des blocs qui pourront ensuite être abrasés pour présenter des surfaces plus ou moins planes (en fonction de la durée du travail).

Le problème est que ces méthodes ne permettent pas de scier précisément afin d’obtenir un bloc avec les formes, souvent complexes, observées : les assemblages de granite, sans joints entre eux, tels que ceux visibles en Égypte témoignent de la précision d’exécution, car il est impossible de glisser une lame de rasoir entre des blocs pesant parfois plusieurs tonnes ou dizaines de tonnes. Comme les gens de métiers le savent (reportez-vous à l’interview de Jean-Louis Boistel pour en savoir plus), on ne peut pas s’aventurer dans la construction d’un mur composé de blocs aux formes polygonales sans prendre de références précises (un bloc sert de “centre”) ou faire de croquis avec relevés de dimensions et d’angles.

L’assemblage doit d’abord être conçu avant d’être réalisé. La question est donc “Comment fait-on pour obtenir les formes précises nécessaires aux assemblages de granite visibles dans le Temple de la Vallée de Gizeh ?”

Blocs de parement de granite, Temple de la Vallée, site de Gizeh.

Assemblages d’angles croisés, Temple de la Vallée, site de Gizeh.

Cette large dalle présentant un retour d’angle dans le mur perpendiculaire, cela signifie qu’elle a été retaillée sur cette épaisseur après positionnement du bloc

Ce qu’on voit mieux sur cette illustration, et ce qui rend caduque l’argument de “l’économie de matière” pour la justification des formes polygonales des blocs (on retaillerait le moins possible ce qui sort de la carrière. Voyez les explications du tailleur de pierre chevronné Jean-Louis Boistel à ce sujet

Blocs d’andésite, Machu Picchu, Pérou

Faces internes de blocs d’andésite séparés par un séisme, Cuzco, Pérou.

Mêmes blocs d’andésite, autre angle, Cuzco, Pérou

Blocs de calcaires, Sacsayhuaman, Pérou

Coffre de granite du Sérapéum de Saqqarah, Égypte.

Bloc de granite courbe du Temple de la Vallée de Gizeh, Égypte. Les courbes décrivent précisément des portions de cercles.

2 – Vous affirmez qu’il est impossible de transporter des blocs tels que ceux qu’on voit en Égypte, mais des expériences montrent pourtant que c’est possible ?

On ne dit pas que c’est impossible, on fait seulement remarquer qu’entre transporter un bloc de quelques tonnes sur une courte distance et des dalles de granite de 70 tonnes, comme certaines qui composent la chambre haute de la grande pyramide, située à 50 mètres au-dessus du sol, très précisément ajustées, il y a une grande différence. La même qu’entre transporter un moaï – les statues de l’île de Pâques – de 5 tonnes en béton sur sol plat et un moaï de 80 tonnes sur le sol escarpé de l’île, pour le positionner précisément sur son socle. La difficulté ne réside pas simplement dans le transport, mais également dans le positionnement (certains moaï sont coiffés de chapeau de tuff volcanique rouge pesant de 4 à 8 tonnes…).

Un moaï de béton de 5 tonnes tracté sur sol plat et dur

Un moaï de tuff basaltique de 80 tonnes tracté sur sol escarpé

Le problème se retrouve également avec les Colosses de Memnon, dans la province de Luxor : deux géants de plus de 1000 tonnes, à nouveau précisément disposés sur leurs socles, qui présentent la particularité d’être très légèrement inclinés afin de créer un effet de perspective.

Ces mêmes problématiques se retrouvent à divers endroits de la planète – nulle part ailleurs comme en Égypte qui bat tous les records – et on peut évidemment envisager “qu’Homo Sapiens étant partout le même sur la planète, au même problème il aboutira à la même solution”. Soit. Mais dans ce cas, doit-on également envisager que ces peuples commenceraient donc par ériger des statues colossales et des murs composés de blocs gigantesques, sans ciment, pour ensuite perdre ces techniques et ne plus être en mesure de le faire durant les décennies ou les siècles qui suivraient ?

3 – Ayant regardé vos deux documentaires, je me suis rendu compte d’une chose : Vous posez la bonne question (Pourquoi ont-ils fait ça ?), mais j’ai l’impression que vous n’explorez pas beaucoup les pistes de la psyché humaine. Vous y cherchez des fonctions, des héritages (ou des transmissions codées), des reliques d’une civilisation qui pensait différemment, etc… Mais vous abordez assez peu l’Homme comme un artiste. Ce poli magnifique exige certes un niveau avancé de maîtrise technique, mais est-ce forcément pour répondre à un besoin technique complexe ? Et si les hommes avaient fait cela pour la beauté du résultat ? L’art pariétal obsède les hommes depuis des dizaines de milliers d’années, et on a souvent envisagé une utilité technico-culturelle à son développement (communiquer ses rencontres, ses espoirs, conjurer le sort, vénérer l’objet de son désir, etc…), mais on évoque rarement un phénomène simple : l’auto-réalisation par l’art. L’obsession de symétrie parfaite, la brillance, la ressemblance avec des éléments environnants, etc… Toutes ces obsessions ne seraient-elles pas de simples névroses d’artistes ? Et si ces grottes n’étaient que la conséquence d’une mode passagère (dans la région) consistant à faire briller ce que l’on a créé !?

Merci pour ta remarque, qui va me permettre de préciser. Ce n’est pas seulement le poli qui rend Barabar unique, mais l’exigence de précision dans le respect des dimensions… qui n’a rien à voir avec un processus créatif libre d’artiste, qui réaliserait le genre de grottes qu’on voit ailleurs dans l’Inde et dans le monde, ornées de sculptures et décorations diverses. Là c’est brut, simple, géométrique et très précis, sans aucune fioriture.

Grotte de Vadathika, scannée en 3D : chaque laser détermine un point formant un nuage de points qui assemblés, donnent cette image qui représente donc, avec une précision millimétrique, la forme RÉELLE de la grotte. Observez la paroi de l’entrée, ainsi que la gestion de cette courbe complexe.

Vues verticales des 5 grottes achevées… dans le granite.

Appliquée à une statue, ce processus créatif libre donnerait naissance à une pièce, qui, fonction de l’exigence de l’artiste, serait ensuite polie dans ses moindres recoins jusqu’à ce qu’elle soit “parfaite”. Elle le serait à l’oeil, mais le serait-elle nécessairement dans ses dimensions ?
C’est pourtant le cas des statues de Luxor, où les deux étudiées en détail par Chris Dunn montrent une symétrie (sans polissage, avec des surfaces légèrement granuleuses, ce qui interroge en plus sur les outils et méthodes, car une abrasion lente ne permet pas d’obtenir le résultat observé, encore faut-il le pondérer par le travail de l’érosion au cours des siècles). Certains montrent des statues romaines de marbres polies en disant “vous voyez, pas besoin de machines gravitationnelles au laser !”, mais les visages de ces statues sont-ils symétriques comme ceux des statues de Luxor ? L’une fait 20 mètres est en granite et pèse environ 1000 tonnes tandis que l’autre fait moins de 2 mètres, est en marbre et pèse quelques centaines de kilos : on ne parle pas du tout de la même chose, même si les deux sont effectivement des statues.
luxor dunn ramses

“Lost Technologies of Ancient Egypt” de Chris Dunn, non traduit en français.

Les blocs en H de Puma Punku ne ressemblent pas à un “délire” d’artiste, mais bien plus à la production de pièces pensées par un ou des ingénieurs, cotées sur plans et réalisées conformément au cahier des charges, puisque les dimensions se répètent d’un bloc à l’autre, avec un écart maximum d’un millimètre : ce qui avait fait dire à Érik Gonthier, après qu’il nous ait sorti la lamelle de cuivre et l’abrasif en première instance, que cela ressemblait à une “production en série”. Ajoutons à cela la présence du mètre (hauteur et longueur des blocs en H), des dimensions tombant sur des nombres entiers de centimètres (30, 22…) et le mystère s’épaissit : un artiste laissant librement aller son imagination réaliserait une dizaine voire davantage de blocs en H de la sorte ?

Blocs en H calibrés dans l’andésite

Ces mêmes blocs mesurés par les archéologues Stubel et Uhle il y a près de 130 ans : personne n’avait prêté attention à la présence du mètre en hauteur et en longueur…

En Égypte, les réalisations attribuées aux premières dynasties ont cette même austérité géométrique (pyramides de Gizeh et de Saqqarah, Temple de la Vallée, Osiréion, Sérapéum, etc) et tu serais certainement étonné de découvrir à quel point les piliers de granites de plusieurs dizaines de tonnes sont si précisément posés les uns par rapport aux autres, télémètres à l’appui (ceci ne figure pas dans le film mais dans le livre BAM). La chambre haute, encore de granite, est somme toute très austère pour une destination royale : ni hiéroglyphes, ni statues… nulle part dans la pyramide. En lieu et place, des formes géométriques simples produisant des volumes complexes… ce que l’on retrouve à Barabar.
Je ne cherche pas absolument des fonctions ou transmissions codées, mais c’est justement parce que la pensée apparait différente et les réalisations énigmatiques et précises qu’elle m’interroge autant. Un amateur d’art reconnaitra un style entre mille et c’est exactement ce qu’on ressent avec ces réalisations présentées dans BAM : la même pensée semble être à l’oeuvre derrière. Prenons la grande pyramide. Le périmètre du sol de la chambre haute vaut 10 x Pi en mètres ; petit côté + 2,618 m = diagonale du rectangle vertical. Cette diagonale + 2,618 m = grand côté, etc. (fais une pause exactement ici).

Chambre haute de la grande pyramide, de 20 coudées royales par 10. Le périmètre vaut 10 x Pi en mètre.

Suite dans les mesures, auxquelles on ajoute 2,618, le Nombre d’or au carré, en mètre !

Granite travaillé avec facilité, géométrie austère précise : on retrouve cela avec surprise à Barabar, où Sudama, la plus remarquable de toutes les grottes, possède un dôme de 6 m de diamètre (au sol puisqu’il s’agit d’un cône tronqué), et que la portion de sphère qui le surplombe mesure 3 m de rayon et son centre se trouve à 1 m au dessus du sol… Regarde à nouveau les formes de ces grottes en détail, et plus particulièrement Sudama, observe la complexité de l’arrondi de la salle suivant précisément la paroi de celui du dôme, sachant que ceci est creusé dans un volume compact et dur et non assemblé : quelque chose ne te saute pas aux yeux ? Observe la lèvre qui surplombe l’entrée et note la complexité de sa forme globale en faisant pause sur le scan 3D, observe les parois latérales de part et d’autre des ouvertures, précisément dans le même plan (idem, fais des pauses dans les scan 3D animés pour le voir encore mieux) : penses-tu vraiment qu’un artiste libre puisse reproduire ça dans de telles conditions sans relevés précis et outils de vérification ? Est-ce seulement possible ? Si tel est le cas selon toi, c’est alors à classer dans la catégorie “objets uniques miraculeux” car personne en Inde n’a ultérieurement, dans tous les siècles suivants, approché un tel résultat, et pourtant, les Indiens sont experts en matière de taille de pierre. Même cas de figure avec l’Ahu Vinapu de l’île de Pâques, jamais plus égalé… il va bien falloir un jour expliquer ce paradoxe du “plus ancien le plus massif et précis”.
Si l’inspiration transforme un artiste en ingénieur de précision, alors il convient d’explorer profondément la nature de cette inspiration et sa mise en oeuvre, car elle révèle un potentiel insoupçonné de l’Humain. Mais selon toute vraisemblance, si on se donne autant de mal pour être aussi précis, c’est qu’on a les moyens de cette précision et qu’on a besoin de cette précision.
Ces grottes sont uniques et doivent logiquement et rationnellement avoir une fonction, mais si personne n’investigue, on ne le saura jamais.

3 – les fameuses mesures prises dans les grottes sont une belle arnaque. Les pics de résonance à 200Hz n’existent pas, il suffit de bien regarder les courbes.

Passons la formulation, un peu trop péremptoire, servant juste à faire croire que BAM mentirait. Dans le film, c’est une superposition de tous les relevés qui a été effectuée, et seule la partie du dessus, avec les bâtonnets, a été conservée… voici les impressions d’écran des résultats obtenus pour la grotte Karan Chopar, avec le logiciel DBTrait : le pas de 24,5 Hz n’est pas assez précis, et le sonomètre également, raison pour laquelle nous allons y retourner avec des experts en la matière et du matériel plus performant :

Nota : cette suspicion de triche ou de manipulation est très peu constructive, car nous livrons ce que nous trouvons en disant bien qu’il faut pousser davantage les investigations… et aussi parce que tout le monde peut se tromper, l’égyptologie la première, elle qui a considérablement varié dans ses hypothèses (plus souvent présentées comme des affirmations) !

4 – J’ai essayé d’être attentif à tout ce qui a été dit dans BAM. Un argument récurent et pourtant fondateur de cette théorie d’une civilisation avancée perdue prend comme base l’observation d’une dégénérescence architecturale observée de façon globale à la surface de la terre. Elle démontre par la superposition de deux type architecturaux prétendument opposés que sont l’emploi de gros blocs (cyclopéens) très précisément réalisés et ajustés à ceux plus “primitifs” fait de petits blocs… Ces choix architecturaux, car il s’agit selon moi de choix et non pas de dégénérescence se retrouvent très précisément dans deux civilisations successives pourtant extrêmement proches à tous égards : Grecs et Romains de l’antiquité. Si les premiers ont tout bâti en blocs massifs ajustés les second ont même dépassé leurs prédécesseurs par l’emploi de petits moellons, de briques ou de mortier…
Diriez vous que le Colisée est une dégénérescence architecturale ? J’ai un peu du mal à suivre votre argumentaire sur ce sujet. Tout cela pour dire que tirer des conclusion de la seule observation, si précisé soit elle sans prêt ndre en compte la civilisation à laquelle elle appartient et aux ressources économiques dont elle dispose à ce moment risque d’induire en erreur quant aux conclusions qu’on en tire, ou aux questions que l’on se pose. Quand aux prétendues impossibilités de travailler précisément avec des outils simples, vous niez tout ce que le génie humain a démontré depuis les millénaires de son évolution… Les bâtisseurs de cathédrale gothique ont bien sculpté chaque bloc avec un marteau et un burin il me semble… Et c’est parfaitement documenté… Praxitele a bien sculpté et poli miroir des statues en marbre sans machine pour l’aider… Non ?
J’aimerais beaucoup en savoir plus sur le site turc qui me semble la partie la plus étonnante et la plus intéressante du film. Il pose effectivement la question de l’ancienneté de la sédentarisation et du phénomène de néolithisation de l’homme. Cela enrichit notre connaissance et l’inscrit dans la continuité de l’évolution de l’homme chasseur cueilleur du mésolithique. A ceci près qu’on recule la date de cette transition…

Concernant la première remarque, ce n’est pas exactement ce qui est montré. On parle de constructions beaucoup plus massives et techniquement beaucoup plus difficiles, auxquelles vont succéder des constructions « primitives » en regard : on ne dépasse pas, on ne progresse pas, au contraire on régresse. Il ne s’agit pas de la taille ou du poids des blocs mais du fait qu’après ils ne font pas mieux, mais moins bien et que cette « constante » de décalage entre le plus ancien et le plus récent se retrouve sur différents sites anciens majeurs du passé. Ce n’est pas moi qui le dit, mais les gens de métier (tailleurs de pierre) et ainsi l’exemple du Colisée n’est pas adapté.

Avant : les blocs massifs à droite. Après : la réparation en haut à gauche… sans commentaires.

On commence par du cyclopéen mais surtout par des assemblages polygonaux (justifiés par la thèse de « l’économie de matière » qui ne résiste pas à l’observation), qui se retrouvent à d’autres endroits de la planète, pris dans une même chronologie, c’est à dire d’abord plus compliqué et très précisément réalisé pour finir par du moins compliqué et plus grossier avec perte évidente de savoirs.
Mon approche est technique et non historique, car tout le monde sait qu’on ne peut accorder une confiance aveugle à l’Histoire. Ne sommes-t-on pas maintenant en train de réhabiliter les celtes (ex gaulois), victimes jusqu’à un temps très proche de la propagande romaine ? Là on parle de peuples (Incas) dont on dispose de nettement moins d’archives et sur lesquels aucun consensus ne règne…
Ce constat seul ne sert aucunement à tirer de conclusion, car il n’y en a pas de donnée par BAM.
« Quand aux prétendues impossibilités de travailler précisément avec des outils simples, vous niez tout ce que le génie humain a démontré depuis les millénaires de son évolution… Les batisseurs de cathédrale gothique ont bien sculpté chaque bloc avec un marteau et un burin il me semble… Et c’est parfaitelent documenté… Praxitele a bien sculpté et poli miroir des statues en marbre sans machine pour l’aider… Non ? » : BAM dit-il ceci de la manière dont tu le formules ? Il est très important de ne pas avoir de préjugés lorsqu’on aborde ce genre de problématique : BAM ne dit pas cela, mais s’interroge sur L’EXIGENCE DE PRÉCISION relevée par nous, mais négligée ou méconnue par certains archéologues plus historiques que techniques dans leur approche, et pour lesquels les grottes de Barabar par exemple, ne seraient que de banales grottes, alors qu’elles sont en réalité exceptionnelles techniquement (ce que nous allons nous efforcer de démontrer).
Croire que le temps, allié à la croyance de travailler pour un Dieu, résout tout n’est… qu’une croyance. Tu peux polir miroir sans être plan et c’est lorsque tu observes les deux ensemble que tu commences à t’interroger sérieusement sur les techniques employées, il ne faut pas tout confondre, mais pour cela il faut avoir de solides connaissances en matière de taille de roches, et en particulier du granite.
Alors que BAM honore ce génie humain, il est assez étonnant de lire « vous niez tout ce que le génie humain a démontré depuis les millénaires de son évolution », opinion qui n’a, désolé de te le dire, du fait de sa nature, absolument rien de scientifique.
Concernant Gobekli Tepe, enfin, oui ce site vaut le détour, pas simplement pour le recul de la sédentarisation à la fin du Dryas Récent…

5 – Votre équateur incliné, c’est du flan car vous ne choisissez que les sites qui vous arrangent, en laissant de côté tout un tas d’autres pourtant importants !

On entend souvent cette critique… des précisions ici

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UNE CROYANCE AVEUGLE https://bam-investigations.com/une-croyance-aveugle/ https://bam-investigations.com/une-croyance-aveugle/#comments Wed, 06 May 2020 08:02:43 +0000 https://bam-investigations.com/?p=32502 Quand il est question de croyance, on pense la plupart du temps à la religion. Il y a les « croyants » et puis les autres, « ceux qui ne croient pas ». Certains d’entre eux se galvanisent d’ailleurs de cet état, se sentant plus intelligents car n’étant pas « crédules » […]

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Quand il est question de croyance, on pense la plupart du temps à la religion. Il y a les « croyants » et puis les autres, « ceux qui ne croient pas ». Certains d’entre eux se galvanisent d’ailleurs de cet état, se sentant plus intelligents car n’étant pas « crédules » ; ils raisonnent en se servant de leurs méninges et n’ont pas besoin d’un « ami imaginaire », pour expliquer le monde, comme le demande parfois à ses invités l’hôte de Thinkerview.

Mais il n’y a rien de plus faux : le danger de la croyance est justement qu’elle est totalement aveugle et qu’à de rares exceptions près, on croit sans même savoir qu’on croit.

Car c’est inscrit dans nos gènes : l’Homo Sapiens est un animal croyant et nous croyons tous en quelque chose, parfois si fortement que certains d’entre nous sont prêts à prendre les armes pour défendre la « vérité » ou ce qu’ils tiennent pour « vrai ». Mais tout sentiment de posséder La Vérité n’est ni plus ni moins qu’une croyance invisible, voire refoulée, car dans le cas contraire, ceux qui en sont victimes auraient conscience qu’il ne s’agit que d’une croyance, et ne peut donc en aucun cas être La Vérité.

En quoi peut-on croire avec certitude ? Que si on arrête de respirer, on va mourir. Que si on lance un objet, il va retomber sur le sol si rien ne vient le gêner dans sa trajectoire… Et en l’amour ? Certains y croient, d’autres non.

Attention, il faut être vigilant : la croyance est la meilleure porte d’entrée pour toute forme de dictature – politique, économique, religieuse ou intellectuelle – car son problème majeur est qu’elle n’est justement pas ancrée dans l’intellect, mais dans le siège des émotions, obligeant ensuite la raison à pédaler, usant de « biais de confirmation » divers pour donner une sorte de cohérence au système de croyance mis en place. C’est la raison pour laquelle la propagande se fait toujours en stimulant la fibre émotionnelle :

Personne n’a envie de partir en guerre spontanément… alors on gratte la corde sensible. La même chose s’est produite avec l’Axe du Mal des Américains, les propagandes Russes et Ukrainiennes, les propagandes Israélienne et Palestinienne, la propagande de Daesh contre l’Occident, etc. ce ne sont hélas pas les exemples qui manquent à travers le monde… Il suffit juste d’amorcer la pompe, puis ensuite de placer la caméra au bon endroit et la violence des images fait le reste.

C’est ainsi qu’on en arrive à croire toutes sortes de choses sans aucune preuve directe, simplement parce qu’on l’admet sur la foi de l’autorité de celui qui nous l’a dit.

L’amusant là-dedans est qu’un de ceux qui nous met en garde depuis très longtemps contre ce travers est justement un être considéré comme… religieux ! En effet, Bouddha aurait un jour dit :

« Ne croyez pas en quelque chose simplement parce que vous l’avez entendu.
Ne croyez pas en quelque chose tout simplement parce des gens le disent et que c’est répété par de nombreuses personnes.
Ne croyez pas en quelque chose simplement parce c’est écrit dans vos livres religieux.
Ne croyez pas en quelque chose sur la seule autorité de vos professeurs et des anciens.
Ne croyez pas aux traditions parce qu’elles ont été prononcées pour de nombreuses générations.
Mais après observation et analyse, lorsque vous trouverez que tout est en accord avec la raison et est propice au bien et au profit de tous et chacun, alors acceptez-le et vivez pour cela.»

Alors avant que vous commenciez à croire que je serais devenu bouddhiste, je vais prendre un exemple concret de croyance dans le domaine de recherche de BAM ; j’en ai déjà parlé dans ce long billet mais je sais bien que la lecture rebute (pour ça que je fais de l’audiovisuel).

La croyance participe à définir ce que l’on appelle en dramaturgie « le centre du bien », point moral autour duquel oscillent le bien et le mal dans l’univers que l’on crée.

Dans l’exemple qui suit, il s’agira d’un centre du bien « intellectuel » : ce qu’il est « bien ou mal » de penser.

À gauche de l’image jointe, vous voyez un monolithe de plus de 1 000 tonnes (certains parlent de 1300 tonnes), appelé « Pierre de la Femme Enceinte ». Il se situe au Liban, au bas d’une pente menant au pied des fondations du Temple de Jupiter, oeuvre romaine, composé de blocs aussi démesurés, comme on peut le voir sur l’image du bas.

À droite, voici ce qui émane d’un archéologue du CNRS et qui représente ce qu’il est « bien » de penser : qu’avec quelques hommes, des cordes et des cabestans, il soit possible de transporter en pente un bloc aussi imposant sur près de 900 mètres, puis ensuite de le hisser sur les quelques mètres restant à parcourir à cet endroit (à environ 10% d’inclinaison) et de le manoeuvrer ensuite pour le mettre en place, sans briser les angles ou les coins (ce qui n’a l’air de rien quand on ne sait pas de quoi on parle).

Ça, c’est donc ce qu’il est « bien » de penser.

En revanche, ce qui est « mal », c’est d’oser critiquer cette hypothèse, et le Pr Davidovits en a un jour cruellement fait les frais

Vous noterez également au passage que pour le croyant, celui ou celle qui pense différemment est une personne à abattre, et pour ce faire, tous les coups sont permis car pour lui « la fin justifie ÉVIDEMMENT les moyens ».

Nous venons de traverser plusieurs millénaires jalonnés de conflits et de guerres entre des factions qui croyaient toutes détenir une Vérité… qu’on attend toujours.
Il est peut-être temps de cesser de croire pour enfin, sans laisser de côté ce qui nous gène, chercher à comprendre le monde qui nous entoure.

BAM s’inscrit tout entier dans cette démarche.

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RÉFLEXIONS SUR L’HISTOIRE DE L’ÉGYPTE https://bam-investigations.com/reflexions-sur-lhistoire-de-legypte/ https://bam-investigations.com/reflexions-sur-lhistoire-de-legypte/#comments Sun, 03 May 2020 09:03:28 +0000 https://bam-investigations.com/?p=32463 RÉFLEXIONS SUR L’HISTOIRE DE L’ÉGYPTE En quelques décennies, l’égyptologie est passé des « pyramides tombeaux bâties par des esclaves » aux « pyramides monuments funéraires » – ou cénotaphes – oeuvres d’ouvriers qualifiés… Comment ont-elles été bâties et en combien de temps, personne n’en sait rien : – on a bien des idées, […]

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RÉFLEXIONS SUR L’HISTOIRE DE L’ÉGYPTE

En quelques décennies, l’égyptologie est passé des « pyramides tombeaux bâties par des esclaves » aux « pyramides monuments funéraires » – ou cénotaphes – oeuvres d’ouvriers qualifiés…

Comment ont-elles été bâties et en combien de temps, personne n’en sait rien :
– on a bien des idées, mais aucun texte qui la raconte, nous confiait l’ancienne conservatrice des Antiquités Égyptiennes du Musée du Louvre, Guillemette Andreu Lanoe, au sujet de la grande pyramide et dans le cadre du film « LA RÉVÉLATION DES PYRAMIDES », tandis que feu Jean Leclant, doyen des égyptologues, précisait :
– Tout ceci s’est fait par des additions, des soustractions (…) à 200 ans près

Concernant la grande pyramide, l’égyptologie a longtemps repris à son compte le témoignage d’Hérodote, près de 2000 ans après la date supposée de construction de la grande pyramide, pour justifier son attribution et sa démesure. Des paroles pour le moins étranges : une pyramide aussi haute que large bâtie en 20 ans, oeuvre du despotique Kheops, détesté par son peuple, qui aurait mené à la ruine l’Égypte toute entière par caprice, puis qui a ensuite redressé l’économie du pays en prostituant sa fille (sic)… la « pyramide-tombe-en-20 ans » vient de là…

Sérieusement ?

Ce n’est pas tout. Snéfrou, le père de Kheops, aurait fait terminer la pyramide de son père Houni, puis ensuite – ou en même temps – bâtir deux autres pyramides gigantesques – la Rhomboïdale et la Rouge – et le tout, en même pas 30 ans… si la Rhomboïdale change de pente, c’est parce que les Égyptiens se seraient trompés… on se demande pourquoi l’avoir terminée alors, puisqu’ils ont ensuite bâti la Rouge… ou alors les deux en même temps, mais avec combien d’ouvriers ?
Et pourquoi deux cénotaphes pour un seul roi ? (cf BAM YOUTUBE SERIE EP2, créez un compte sur notre plateforme pour accéder à des contenus gratuits si vous n’en avez pas)

Illogique, irrationnel ? Normal, ne cherchez pas de logique puisqu’il s’agit de motifs religieux !

Pourtant bien rationnelles, elles, ces constructions défient à ce point la raison de nos modernes que personne n’a encore compris comment ils avaient procédé (cf : BAM YOUTUBE SERIE EP3)

Un autre écrit, plus ancien et plus énigmatique, versant étrangement dans la prophétie, éclaire différemment la situation. Il s’agit des paroles d’Hermès Trismégiste à Asclépius :

« Un temps viendra où il semblera que les Égyptiens ont en vain honoré leurs dieux, dans la piété de leur cœur, par un culte assidu (…) Des étrangers rempliront ce pays, cette terre, et non seulement on n’aura plus souci des observances, mais, chose plus pénible, il sera statué par de prétendues lois, sous peine de châtiments prescrits, de s’abstenir de toute pratique religieuse, de tout acte de piété ou de culte envers les dieux. Alors cetteTerre très sainte, patrie des sanctuaires et des temples, sera toute couverte de sépulcres et de morts. Ô Égypte, Égypte, il ne restera de tes cultes que des fables, et tes enfants, plus tard ni croiront même pas ; rien ne survivra que des mots gravés sur les pierres qui racontent tes pieux exploits. »

Pas de momies dans les pyramides, pas d’inscriptions, pas d’archives, un témoignage plus que douteux, des rois mégalomanes qui ne signent pas leurs oeuvres, des constructions gigantesques démontrant une ingénierie maîtrisée, accomplies par un peuple crédule sortant à peine du nomadisme, autant d’affirmations péremptoires et contradictoires allant dans le sens d’une réécriture totale de l’Histoire de l’Ancienne Égypte, par des auteurs envahisseurs pas vraiment préoccupés de réalisme technique, qu’ils ne connaissaient visiblement absolument pas.

« S’ils se taisent, les pierres crieront »

lit-on dans la Bible : télémètres, rugosimètre, Scan 3D, les entendez-vous hurler leur génie dans BAM ?
Voyez-vous ces merveilles accomplies un peu partout à la surface de notre planète ?
Dans une Bible qui n’évoque étrangement jamais les pyramides, ce qui interroge également car l’Égypte y est mentionnée et on y trouve même que l’Éternel y fit bâtir son temple… comment expliquer un pareil manque ?

La raison veut et exige justement qu’on s’interroge, mais l’égyptologie et Wikipedia vous l’affirment haut et fort : ceux qui contestent ces fables pour enfants de nos manuels d’Histoire, incomplètes, en guise d’explications, ne sont que des pyramidiots !

Homo Sapiens a 300 000 ans.

La fin d’une intense période cataclysmique, le Dryas Récent, voit émerger le magistral site de Gobekli Tepe en Turquie, il y a environ 11 500 ans : notre Histoire est assurément plus belle et plus profonde que ce qu’on veut bien en croire du haut de notre époque, décidément bien obscurantiste sur son passé et, force est de le constater au vu de certaines réactions épidermiques, peu encline à nous laisser rechercher et partager la vérité.

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ÉTAT DES LIEUX (bouteille à la mer lancée par un père indigné) https://bam-investigations.com/etat_des_lieux_bouteille_a_la_mer_lancee_par_un_papa/ https://bam-investigations.com/etat_des_lieux_bouteille_a_la_mer_lancee_par_un_papa/#comments Sat, 02 May 2020 09:57:38 +0000 https://bam-investigations.com/?p=32433 AVERTISSEMENT AU LECTEUR. Reflet de la pensée d’un humain, faillible comme nous le sommes tous, ce billet n’a donc aucunement valeur d’universalité. Qu’il inspire ceux qui le souhaitent et écarte ceux qui s’accrochent aux mots comme des singes aux branches, que chacun garde ce qui lui semble utile et laisse de côté […]

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AVERTISSEMENT AU LECTEUR.

Reflet de la pensée d’un humain, faillible comme nous le sommes tous, ce billet n’a donc aucunement valeur d’universalité. Qu’il inspire ceux qui le souhaitent et écarte ceux qui s’accrochent aux mots comme des singes aux branches, que chacun garde ce qui lui semble utile et laisse de côté ce qui ne lui semble pas : seules les cervelles dogmatiques pensent la vie toute noire ou toute blanche. Si j’enfonce des portes ouvertes en le répétant, c’est parce cette technique est abondamment utilisée par certains journalistes d’information : tout ce qui sort de l’officialité bienpensante est régulièrement ostracisé, décortiqué et vire souvent à l’indignation de comptoir, tandis que des “politiques” aux nombreuses casseroles ou des individus à la moralité plus que douteuse se pavanent parfois dans les média avec complaisance. Selon Reporters Sans Frontières, la France émarge au 32e rang de la liberté de la presse, ce qui a de quoi surprendre, car comment la presse pourrait-elle bien ne pas être libre dans le pays des droits de l’Homme et de la liberté d’expression ? À condition de ne pas diffamer, chacun peut en effet dire ce qu’il veut, preuve en est ce billet par exemple… alors ?

Un seul exemple : suite à la diffusion d’un documentaire sur la multinationale mère de Coca Cola, épinglée à cause de l’implantation d’une usine au Mexique, qui a détourné la nappe phréatique au détriment de la population locale, se retrouvant privée de son accès naturel millénaire à l’eau – entrainant des nourrissons “biberonnés au Coca”, devenu moins cher que l’eau en bouteille – France Télévisions a perdu ce juteux budget publicitaire. Pour une chaine de télévision vivant exclusivement des recettes publicitaires, un tel événement est économiquement fatidique, raison pour laquelle notre presse n’est pas si libre de dire ce qu’elle veut, et que l’émission Cash Investigations n’existe que sur le service public, où Arte ne se gène également pas pour diffuser nombre de documentaires sans concessions… mais les autres ? Si pour vous, à la lecture de tels propos, l’étiquette tarte à la crème de “complotisme” pointe le bout de son nez dans votre esprit, alors mieux vaut cesser la lecture maintenant, et poursuivre votre route, car je ne vais pas mâcher mes mots : c’est un droit fondamental que de pouvoir délivrer son opinion, qu’elle plaise ou non. J’ai travaillé à la télévision et dans la publicité et mon opinion s’est peu à peu forgée sur la base de ce que j’ai vécu, libre à vous d’y adhérer, mais rien de ce que je dirai n’a pas déjà été relayé un jour par la presse “mainstream”; l’exercice intéressant consiste à assembler le tout dans une cohérence, afin de comprendre la direction que prend ou pourrait prendre notre société.

Ce billet est également un peu long : le parcourir en diagonale n’aurait strictement aucun intérêt. En cette heure propice à la réflexion, mieux vaut avoir l’impression de perdre un peu de son temps, plutôt qu’un jour, à force de courir, réaliser que l’on n’a fait que papillonner d’informations en informations, sans prendre vraiment le temps d’une réflexion profonde, ce que j’ai pour ma part eu la chance et le temps de faire. Ce qui ne signifierait pas pour autant que je dirais la Vérité : je dis ma vérité, avec sa part d’erreurs, et dès lors j’attends dans les commentaires des faits qui viendront le cas échéant les corriger, car “jeter le bébé avec l’eau du bain” constituerait également une erreur. Or il y est question d’avenir, du nôtre et de celui de nos enfants ; consacrer une demi-heure à la lecture de la prose d’un père indigné, lassé de voir notre monde dans un tel état de confusion, où la défiance semble régner partout entre les humains, avec les conséquences catastrophiques que cela peut engendrer sur le respect et la confiance, ciment de la cohésion de notre société, vaut qu’on fasse une petite pause, dans cette grande pause de notre système causée par la situation particulière que nous traversons.

J’ai commencé à écrire ce texte à 6 heures du matin – ce vendredi 17 avril – et me suis arrêté le soir vers 19H30, puis autant pour le réviser avant cette publication : si j’ai consacré tant d’heures pour tenter de me faire comprendre au mieux, exercice difficile, m’accorder dix petites minutes me parait un juste remerciement pour le temps passé. Car il serait illusoire de penser que l’on peut se prêter à un tel exercice sur Twitter, où la pensée lyophilisée s’inscrit dans une dangereuse binarité.
Dangereuse, car si l’on n’y prend garde, les débats politiques risquent un jour de se résumer à de simples batailles de tweets, si le processus entamé d’Idiocratisme arrivait à son terme, vivement encouragé par un système économique qui apparaît gangréné par une idéologie totalitaire, celle du profit coûte que coûte et à n’importe quel prix, même celui de la vie.

Ce billet se veut encore réaliste et pragmatique, sans pessimisme paralysant ni angélisme mièvre : la situation est grave, certes, mais absolument pas désespérée, bien au contraire. Et enfin, il n’est pas neutre, cette neutralité contraire à la vie en ce sens qu’elle empêche toute action : cette pseudo illusion d’objectivité dont se pavanent certains, n’est que le paravent d’une croyance qui ne dit pas son nom, qu’elle soit religieuse, politique, économique ou scientifique ; raison pour laquelle celui qui est prisonnier d’un système de croyances, disqualifie de fait celles de l’autre, convaincu d’être le seul détenteur de la Vérité.
Le cadre étant maintenant posé par ce diapason, il est temps pour moi de rentrer dans la danse.

À Paris, le 17 avril 2020 (révisé le 20 avril) par Patrice Pouillard, réalisateur-français-de-documentaires-qui-n’ont-pas-besoin-de-l’appui-des-média-pour-faire-le-tour-du-monde.

Bonjour à tous,
J’espère que vous allez bien en cette période particulière que nous traversons. Comme on aurait pu s’en douter, cette pause mondiale d’un système depuis trop longtemps sous tension, nous pousse collectivement à réfléchir, nous les occidentaux au sommet de notre puissance, les possesseurs et “maîtres” de la force nucléaire, mis à genoux par un virus.
“On a le droit d’être surpris, mais le devoir d’être prêt”
a très justement dit un jour Bonaparte. On en est loin. Ce puissant coup de projecteur sur les failles et les véritables priorités de notre système, sur les dangers de cette course effrénée vers toujours plus de profit, quoi qu’il en coûte, nous fait douloureusement comprendre ce que notre monde pourrait devenir si on n’y prend garde : celui dépeint entre autres dans le film Rollerball, chef d’oeuvre de Norman Jewison – l’original sorti en 1975 – qui n’a cependant jamais autant été d’actualité… vous seriez surpris en le revoyant.
Rien que l’affiche en soi est déjà une oeuvre d’Art…
La question n’est pas de détruire notre système comme le souhaitent certains groupes contestataires extrémistes populaires, tout autant que les “sectes” économiques, politiques ou religieuses, grotesquement convaincues, qui détournent à leur profit le sens de cette profonde maxime alchimique prise, malgré les avertissements contraires de nombreux “hermétistes”, au pied de la lettre :
“Du chaos naît l’ordre”

Cette insatiable course au profit dans tous les domaines coûte très cher à ceux, loin de notre regard, que j’ai pu croiser lors de tous mes voyages, du Pérou à l’Égypte, en passant par l’Inde, le Cambodge… et maintenant la Grèce, pays phare de la pensée antique et qualifiée de “miracle” – mais empruntée sans que jamais ils ne s’en cachent aux Égyptiens – à laquelle nous devons tant : la voir sombrer si bas a été pour moi un véritable choc… entièrement dépecée par des investisseurs rapaces, s’abattant comme des vautours pour faire les “affaires du siècle”, et ce dans la quasi indifférence de nos media, une fois de plus… dès fois qu’on comprenne trop vite le destin qui nous attend, car comme un cancer, ces investisseurs sans morale, ceux dénués d’une once empathie pour le genre humain, ne s’arrêteront que lorsque tout sera mort.

Chaque année voit s’allonger la liste des pays victimes de cette prédation économique, dangereuse pour notre avenir et celui de nos enfants, ainsi que pour ceux de l’Humanité à venir, à laquelle on est supposé rendre la Terre a minima dans le même état qu’on l’a trouvée en arrivant. Loin de moi l’idée de jouer au prophète de mauvaise augure, mais ce n’est pas en continuant ainsi que la situation risque se régler et nous offrir à chacun le bonheur d’une existence digne de ce nom, à cause des agissement de ces “élites” non élues démocratiquement et qui délitent à grands pas, depuis ce sinistre 11 septembre qui nous a tous si profondément choqués… Papa pour la première fois depuis trois semaines, il était hélas trop tard pour lui demander de reculer sa venue. Par leurs agissements inconséquents, les gouvernants qui se sont succédés ont fait l’éclatante démonstration de leur incurie crasse en matière de politique – impuissante ou complice aux mains des marchés – tant ce que nous subissons devient de plus en plus grave à tous points de vue – faites donc la liste depuis cette date de tous les événements que nous avons traversés pour vous apercevoir que nous n’avons pas vraiment eu le temps, ni le choix, de nous ennuyer – et de leur extraordinaire talent à faire main basse sur les acquis et réalisations obtenues grâce à des siècles d’efforts, de durs labeurs et de sacrifices de nos aïeuls, afin de permettre aux générations suivantes de vivre mieux.

Ce système dont on parle souvent, n’appartient à personne : sorte d’entité transcendant l’humain, présente avant notre naissance et, nous l’espérons tous pour nos enfants, après notre mort. Car son effondrement pourrait avoir des conséquences dramatiques que nous ne sommes selon moi collectivement pas prêts à supporter, alors qu’en agissant de l’intérieur, nous pouvons assurément espérer un jour le rendre plus juste et plus équitable.

Lors de mon précédent voyage en Inde, j’ai mis en garde le photographe de l’équipe, qui allait découvrir ce grand pays :

– Attends toi à prendre une claque, Alex.

Le soir du deuxième jour, les yeux embués, il me confiait :

– C’est pas une claque, Patrice, c’est mille par jour…

Une par enfant croisé par son regard, lui, le père de trois petits parisiens, face à ceux-là qui ne bénéficieront jamais des mêmes chances que les siens.

Un petit garçon comme des milliards d’autres, qui pourrait un jour se comporter comme un monstre
s’il ne se résigne pas à la seule condition “d’Inutile” imposée par l’idéologie prédatrice des Marchés.
C’est le poids de l’Occident, si beau, si grand dans son essence et dans son apport à la civilisation, mais qui aux mains de l’argent devient chaque année davantage une machine à broyer le reste du monde. Cet Occident nombriliste, qui lorsque qu’il part en guerre en 1914 avec quelques un de ses voisins, la nomme sans honte “Guerre Mondiale”…
Comment justifier la mort de près de 19 millions de personnes, à cause de l’assassinat d’un couple d’aristocrates par un anarchiste terroriste ?
Sérieusement ?

Pour que cela prenne de telles proportions, il faut déjà être sacrément tendu. On ne va pas se mentir, le commerce de la guerre est le pire de tous, et les sociétés d’armement ne sont pas des entreprises philanthropiques ou des associations d’intérêt public à but non lucratif : ce sont les seules à avoir gagné quelque chose dans cette première guerre, qui a bien planté le décor d’une seconde, tout aussi rentable depuis le point de vue clinique et froid des sociopathes, mais, sens du progrès oblige – ironie déplacée pour contenir les larmes de la tristesse infinie – un cran plus haut dans l’Horreur, depuis le nazisme à la terrifiante démonstration de puissance militaire d’Hiroshima et de Nagasaki.

Toutes les vies n’ont pas le même prix, et je sais de quoi je parle, moi qui y ai perdu un arrière grand-père, mort pour rien le premier jour des combats, laissant derrière lui une femme, deux enfants, dont les vies furent marquées à jamais par le sceau de la tristesse et de l’injustice. Un traumatisme familial qui fait partie de mon histoire personnelle, comme pour beaucoup de mes frères et soeurs humains dans le même cas.

Il n’est en aucune manière question de culpabiliser quiconque au sujet de notre actuelle position du “bon côté” du monde – position de moins en moins évidente tout de même – car ce serait la pire chose à faire : nous sommes bien assez encouragé(e)s à nous culpabiliser comme cela depuis bien trop longtemps, depuis les pouvoirs religieux à ceux de la société de surconsommation, et il convient davantage de nous responsabiliser : en réalité, si nous n’en avons pas pleinement conscience, c’est parce que l’industrie n’écrit pas sur ses étiquettes produit le réel coût des choses. Nous nous laissons manipuler par la publicité dont le but ces dernières décennies a été de créer des désirs puis de les transformer en besoins vitaux dans notre cerveau reptilien, qui a entre autres pour fonction de les satisfaire… des méthodes pouvant être qualifiées de mafieuses ou de trafiquants de drogue, qui peuvent nous rendre dépendant(e)s et complices malgré nous d’un système qui semble avoir perdu toute moralité, au sens naturel du terme. Qu’on me passe cette généralité excessive – il n’est jamais bon ni utile d’en faire – mais grossir le trait permet parfois de mieux comprendre les situations.

Je suis scénariste et face à n’importe quelle situation, j’envisage toutes les hypothèses en totale liberté, à la manière d’un inspecteur de police.
Hypothèse A : tout cela est parfaitement su et organisé, on connait les conséquences d’une telle manipulation sur les consommateurs et alors ce moyen de contrôle est machiavélique. (un exemple avec l’affaire Cambridge Analytica, agence de “communication” derrière l’élection de Trump et du Brexit, trailer sous-titré et extrait qui fait froid dans le dos, mais seulement en anglais).

Hypothèse B : tout cela est l’effet involontaire d’agissements inconscients de personnes mues par le profit aveugle à tout prix, n’ayant pas conscience des effets dévastateurs globaux de telles pratiques sur notre société, ce qui est totalement irresponsable… entre les partisans des deux hypothèses, on pourrait débattre à l’infini, mais ça ne servirait à rien d’autre qu’à perdre son temps et son énergie : peu importe en réalité, on pourrait passer sa vie à se raconter des histoires horribles sur le diable, le plus important c’est de trouver le moyen de lui échapper et pour ça, il suffit simplement d’en prendre conscience, car comme en psychologie, lorsqu’on le sait, on ne se fait plus avoir. Je suis bien conscient de ce que certains pourraient penser our ressentir en lisant ces mots, me voyant comparer les agissements de la société de surconsommation à ceux d’une religion dogmatique : chacun est libre de pousser la réflexion jusqu’où il le souhaite. Notre société est malade et il y a bien des raisons à cela : soit elle est atteinte d’un mal qui la gangrène, soit c’est à cause de la nature de l’humain, ce dont nous allons reparler plus loin.

Dès lors, pris par nos problèmes, comment être sensible à la cause des deux tiers de la population mondiale qui souffre et se désespère, lorsque dans un pays si riche que le nôtre, l’année qui vient de s’écouler a vu beaucoup d’entre nous manifester leur colère et risquer les blessures à cause de leur détresse ?
Tout le monde n’a pas la chance de pouvoir accéder à Saint-Cyr… 
Ces pauvres gens qui ont tenu un an dans les rues chaque week-end, défiant des Storm Troopers anonymes, vêtus de noir ceux-là, contraints par la pression des pouvoirs de mater leurs frères et soeurs dans une ambiance permanente de fin du monde… Des marginaux mus par le seul plaisir de mettre le bazar ? Par volonté de détruire la civilisation ?
Vraiment ?

Il me semble que c’est exactement l’inverse : pour empêcher la déliquescence d’une société qui semble inéluctablement se profiler à grands pas. Pendant ce temps, bien au chaud sous les feux de la rampe, certains “journalistes”, toujours les mêmes – dont la fatuité semble inverserment proportionnelle à leur capacité d’empathie – les insultaient et les diffamaient avec la condescendance de ceux qui savent, mais qui ne font jamais rien, à part déshonorer leur profession et ne surtout jamais mordre la main nourricière des patrons de ces media, désormais – secret de polichinelle – quasiment tous aux mains d’intérêts privés… et ce dans l’indifférence d’un gouvernement qui ressemble davantage au conseil d’administration d’une banque tenue par des Thénardiers en costumes en trois pièces, servant prioritairement leurs intérêts, plutôt qu’à l’action d’”élus” sincèrement mus par l’intérêt général, supposés être au service de notre démocratie et du bien commun. J’ai eu du mal à écrire la fin de cette phrase, aussi lourde que l’indignation est sourde.

Néanmoins, les pavés dans les vitrines, les têtes des politiques au bout de piques ne changeront rien tant qu’on ne se sera pas collectivement réformé de l’intérieur, car même si on ne nous laisse pas notre mot à dire sur les participants au casting, nous avons au final les seuls gouvernants que nous méritons : s’il apparaîssait inadmissible au plus grand nombre qu’on puisse choisir des menteurs, des tricheurs ou des voleurs à des postes clés de notre pays, alors personne ne pourrait plus nous endormir avec de beaux discours destinés à faire vibrer notre fibre émotionnelle, pour mieux systématiquement trahir ensuite les belles promesses de campagne, à tel point que cela ne nous choque même plus. Je ne sais pour quelle raison je pense subitement à la cage ouverte des cochons d’Inde de ma fille, de laquelle elles n’essaient jamais de sortir… on parle bien d’Homo Sapiens, celui qui aurait parcouru la planète entière à pied ?

Nous nous sommes laissé(e)s domestiquer, voilà la seule conclusion rationnelle qui s’impose.

Nous ne sommes ni plus ni moins que le bétail cultivé du premier film “Matrix”

Cherchez bien : quel gouvernement a été à la hauteur de ses engagements ? Si on voulait définitivement nous dégoûter de la démocratie, on ne s’y prendrait pas autrement : que ces êtres éclairés prennent donc conscience des conséquences de leurs actes, car s’ils ne sont pas capable a minima d’un tel exercice, à part nous faire sombrer, ils n’ont strictement rien à faire aux manettes. Raison pour laquelle la politique ne m’intéresse absolument pas : je trouve ses spectacles un peu surfaits, cousus de fil blanc, aussi répétitifs et attendus que ses comédiens jouent de plus en plus faux, la palme revenant à notre Président – non, je ne parle pas du fromage conçu par un ingénieur chimiste. Ils ont eu beau ajouter de l’action dans cette nouvelle saison, l’intrigue est de plus en plus nulle.

Alors qu’une agence de publicité sabrait le champagne avec son client pour se féliciter d’avoir vendu 1 million de hamburgers en une semaine
grâce à des pubs que j’avais réalisées, un chef opérateur m’a pris à part pour me confier avec cynisme
“N’oublie jamais, Patrice, que notre métier consiste à filmer des camemberts sur fond de coucher de soleil”.
Certaines phrases vous font parfois réaliser brutalement ce à quoi vous contribuez…
peu de temps après, je quittais ce monde lucratif pour me consacrer à LA RÉVÉLATION DES PYRAMIDES.

Agir de l’intérieur, en chacun de nous, est la plus belle des révolutions possible et la seule à mon sens qui puisse être pacifique et efficace, en ces temps où tout le monde donne son avis sur tout, où notre pays compte des dizaines de milliers d’experts en à peu près toutes les matières sur les réseaux sociaux. Cette révolution, de la conscience cette fois, va exiger de nous un gros travail personnel, car je suis désolé de vous l’apprendre si vous ne le savez pas, mais personne – Messie, Confédération Intergalactique, Êtres de lumière, Science ou Nature – ne va faire le travail à notre place. Croyants, pesez soigneusement le sens profond de mon propos, car je ne souhaite aucunement vous offusquer : si je respecte les religions et ceux qui ont la foi, j’ai davantage de mal avec les leaders et leurs suiveurs qui ne mettent pas en pratique les enseignements qu’ils prônent, à commencer par “tu ne tueras point”… il n’y a que dans les mauvaises tragédies grecques qu’un Dieu descend du ciel à la fin de la pièce pour régler tous les problèmes, ce qui n’est ni glorieux, ni valorisant pour les protagonistes que nous sommes.

Fruit d’années d’informations négatives et anxiogènes répandus par les grandes messes cathodiques des 20H, avant d’être rejointes en grande pompe par les chaines d’informations continues, où les pires nouvelles nous sont livrées le plus naturellement du monde, avec une neutralité inquiétante qu’on espère pour eux n’être que de façade… Si j’ai conscience du portrait au vitriol que je dresse de notre société, la faute en revient à ses aspects sombres.

Fort heureusement, loin de cette propagande anxiogène, des dizaines de milliers de projets positifs et d’expériences concrètes sont actuellement en cours sur la planète, et réunissent chaque jour davantage de gens, bien décidés à prendre eux-mêmes en main leur avenir, proposant et amenant des solutions déjà testées depuis des décennies ou redécouvertes, en harmonie avec la vie, et qui ont le potentiel de créer le monde de demain, celui que nous espérons tous, le seul viable pour une humanité pérenne et durable, où il fera bon vivre pour chacun de nous.

Nul doute, mode oblige, qu’on risque davantage de s’intéresser au messager qu’à son message. Je me dois donc d’anticiper une question qui risque inévitablement de se poser : “Mais d’où sort ce type ?”. De vous à moi, de nulle part et c’est parfois ce qui dérange le plus. Un petit homme avec un nom d’oiseau, qui se serait volontiers contenté de laisser parler ses films à sa place.
“Lorsque le sage désigne la lune, l’imbécile regarde le doigt”

Je ne suis pas davantage un sage que celui qui enquêterait sur ma personne serait un imbécile, mais l’image permet de mieux comprendre ce triste travers de notre époque, dont beaucoup de ceux qui osent sortir des sentiers battus de l’officialité bienpensante font les frais. Si ceci devait se produire, cela ne serait qu’une éclatante confirmation de la véracité de la situation que je décris.

Je n’imaginais pas ainsi ma carrière particulière de réalisateur anonyme, avant de croiser la route de ce sujet d’étude du passé sous un angle différent qui passionne les ingénieurs, techniciens et gens des métiers nobles de la taille de pierre. Mon parcours chaotique est jonché d’embûches, de dangereux manipulateurs et de chausse-trappes, qui m’ont valu trois ans et demi de procès fleuve au TGI pour me voir totalement dépossédé des fruits du colossal investissement de mon premier film, ainsi que d’incessantes campagnes de calomnie émanant d’individus tristes ne me connaissant pas davantage que mon parcours, probablement effrayés par l’énorme coup de pied dans la fourmilière d’une Histoire, qui si elle s’avérait aussi solide qu’elle le prétend, n’aurait rien à redouter de ce travail et répondrait sur le terrain de la raison.

Alors qu’apercevant le génie humain à l’oeuvre derrière les si majestueuses réalisations de sites anciens célèbres de notre passé, salies par des hypothèses, si honteusement peu crédibles pour les gens des métiers de la construction et de la taille de pierre cités plus avant, mais tant martelées jusqu’à écoeurement depuis les classes primaires, qu’il n’est pas absolument pas évident de donner son avis sans se faire attaquer par une horde aux abois – qui est à la science ce que Daesh est à l’Islam – et dont on peine à comprendre les motivations contradictoires qui l’anime et surtout la violence de sa réaction. Taxé de pseudo-archéologue par le très consensuel Wikipédia, demandez donc à Google ce qu’on peut dire de moi et reparlons-en tranquillement autour d’un bon jus de fruit fraichement pressé !

Si je le relève et j’en parle, cela ne m’affecte plus, car ce sujet a profondément changé mon regard sur le monde et sur notre société : celui que je tente avec abnégation de transmettre par mon travail, ce regard simple et pragmatique de nos anciens, dont je souhaitais également parler plus en profondeur lors d’une tournée de conférences qui aurait du actuellement se tenir – reportée à une période plus propice à cause de la situation que nous traversons – qui motive très certainement l’impérieux besoin de m’exprimer, même si je devais être le seul à me lire.

Rien que ces majestueuses et énigmatiques réalisations de notre passé lointain, comme toute architecture, en disent long sur la personnalité et la philosophie de leurs géniaux auteurs, renvoyant notre actuelle civilisation à sa vanité : que produit-elle de grand et de beau, qui pourra un jour faire dire à nos descendants, si toutefois on n’a pas mis le feu à la maison :

“Ces humains du 21 siècle étaient extraordinaires !”

Je ne sais pas pourquoi, mais quelque chose me dit que nos descendants n’auront pas exactement ces mots en ayant à gérer ne seraient-ce que les effets de nos poubelles de déchets toxiques et nucléaires – en pleine pandémie, un feu se rapprochait d’ailleurs dangereusement de Tchernobyl à l’heure où j’écrivais ce billet, avant de le réviser ce jour. Ils auront probablement la lourde et difficile charge de tenter de rétablir l’équilibre d’une nature multi millionnaire – en années – que l’on parait s’acharner à rompre de toutes nos forces dans une posture suicidaire, le plus rapidement et le plus brutalement possible.

Si je vais ramener brièvement au sujet traité par mes films, c’est justement parce que c’est leur étude qui m’a conduit au cours des années à prendre du recul sur notre société, et d’en apercevoir ainsi les frontières et limites de ce qu’elle s’autorise à penser… ce qui se dérobe à l’oeil de l’esprit, comme diraient les anciens, lorsque l’on se trouve embarqué dans le tunnel de la sursaturation des informations, provenant aussi bien des réseaux sociaux que des média d’information. Autant que l’utilité des grand-parents dans l’éducation de nos enfants, le passé de l’Humanité imprime la direction de notre avenir, surtout si l’on venait à admettre que nous aurions été précédé par une civilisation qui n’aurait pas fait les mêmes choix que nous, qu’ils soient politiques, expansionnistes, énergétiques et surtout philosophiques.

Ironie du sort, une des applications pratiques des géopolymères – technique qui consiste à polymériser des gravats de calcaire pour en refaire des blocs, indécelables aux techniques simples d’identification des roches – pourrait justement être de réaliser des coffrages bien plus durables que nos bétons modernes, afin d’emprisonner ces dangereux déchets toxiquement durables, eux, ce qui aurait a minima du soigneusement être pensé et réfléchi en amont de l’utilisation sauvage de cette énergie nucléaire. Mais force est de constater que le principe de précaution est facilement dissout par la quête sans conscience du profit. Où quand l’imagination humaine fertile, caractérisant notre espèce, tente de résoudre les énigmes techniques posées par la présence de certaines constructions massives sur le sol de notre planète, pourrait mener à des solutions profitables pour un avenir meilleur…

Pour parenthèse, cette technique des géopolymères a été mise au point par le Professeur Joseph Davidovits, accusé publiquement de souffrir de “troubles mentaux” par Jean-Pierre Adam, pour ne pas le nommer, archéologue au CNRS. Dans ce jeu de bataille archéologique, qu’il pratique depuis près de 40 ans avec tous ceux qui ne pensent pas comme lui, j’ai eu la chance de piocher la plus belle des cartes, l’équivalent du joker : fait secrètement la promotion de la race supérieure des nazis dans ses films. Des Nazis, un archéologue, oh mon Dieu, je me suis malgré moi retrouvé dans “Indiana Jones et les Aventuriers de l’Arche Perdue” !!! Mieux vaut en rire tant l’accusation est grotesque et indigne de la démarche scientifique véritable.

Il ne fait pas bon marcher sur les plates-bandes de l’archéologie ou de l’égyptologie et ce n’est pas, hélas, le seul exemple : demandez donc au courageux ethnominéralogiste, préhistorien, sémioplasticien et géologue au Musée de l’Homme Érik Gonthier de vous en parler. Alors que le Pr Davidovits a seulement tenté de trouver une explication rationnelle à l’assemblage précis de blocs aux formes complexes de plusieurs dizaines, voire centaines de tonnes, qu’on voit sur le site de Gizeh, comme ici par exemple :

Mur d’enceinte du Temple de la Vallée sur le site de Gizeh. Ces blocs gigantesques, dépourvus d’angles droits,
mais dont les faces se répondent avec précision, pèsent de 200 à 400 tonnes environ.
Ils auraient été positionnés à l’aide de palans de bois et de cordes,
ce qui laisse perplexe les professionnels du levage de lourdes charges.

Analyses qu’il n’a pu faire de manière académique, vu qu’on ne lui a jamais accordé les autorisations lui permettant de prélever aux endroits où l’on est en droit de suspecter du géopolymère – il n’y en aurait pas partout, ce qui déroute – car ceux qui détiennent les clés du temple ne laissent rentrer que les fidèles. La raison pour laquelle j’aborde également cet aspect de mon travail, est que ce complexe du technocrate, quand il ne s’agit pas d’idéologie, se retrouve ailleurs, véritable virus de la pensée qui gangrène toutes les couches de notre société…

L’esprit “académicard”, tel que baptisé par Idriss Aberkane, qui en prend copieusement pour son grade lui aussi : face à sa très concrète “économie de la connaissance”, des voix s’élèvent pour l’accuser de mensonge sur ses doctorats et le salir sur Internet – l’idiot et la lune, une fois de plus – ce qui pourrit littéralement la science en calcifiant les cervelles, qui ne savent plus réfléchir “en dehors de la boîte”, ce qui justement permet les avancées de la science.

À tel point que le géopolymère serait donc le reflet d’un trouble mental, tandis que le transport de blocs de plus de 1000 tonnes à Baalbek au Liban, sur une pente montante avec des grosses cordes, trois poulies et quelques poignées d’hommes dévoués en mini-jupes – le pyramidiot que je serais peut parfois se permettre de taquiner – serait l’Explication censée clore tout débat. “Chacun voit midi à sa porte”, disait ma grand-mère avec raison.

Image extraite d’un documentaire dans lequel Jean-Pierre Adam présente l’hypothèse
censée clore définitivement tout débat au sujet du transport de plusieurs blocs d’environ 1500 tonnes,
dont l’un d’eux a été abandonné sur le chemin, comme le montre la photo ci-dessous.
La pratique : le monolithe de la “Femme Enceinte” à Baalbek au Liban,
estimé à plus de 1000 tonnes, gisant en contrebas du site.
Et pourtant, ces chefs-d’oeuvre nous enseignent, lorsqu’on prend la peine de les considérer avec humilité. Ces chefs-d’oeuvres qu’on n’a pas même jugé utile de reproduire, car on n’en voit absolument pas l’utilité. Mais quel grands projets l’Humanité développe-t-elle ? On a quasi abandonné les programmes spatiaux – pourtant moyen d’unifier les peuples par le haut – qui semblent désormais s’orienter vers des sortes de tour operator pour milliardaires, et l’on préfère bâtir de grands stades pour les J.O. – plutôt que des hôpitaux – ou dépenser des milliards pour envoyer des satellites en orbite pour la 5G – restons dans les sujets brûlants, et autoriser l’installation des antennes en pleine pandémie, on voit les priorités du gouvernement – satellites qui perturbent les observations des astronomes et risquent même de compromettre la sortie de fusées dans l’espace dans notre futur (merci mon fils pour ces infos). Rien de grave, rassurez-vous, quand nos descendants en auront terminé avec les dechets toxiques et nucléaires enfouis sous terre, puis nettoyé le fond des océans, ils iront également passer un coup de serpillière dans l’atmosphère.
Heureusement que la Terre n’est pas creuse, on sait de quoi elle serait remplie.

L’étonnant paradoxe archéologique est que l’on explique ces extraordinaires prouesses de notre passé, véritables miracles, par des ouvriers crédules, convaincus de travailler pour l’incarnation vivante de dieux que seraient leurs rois, à notre époque où croire en quelque chose qui nous dépasserait, quoi que puisse être cette chose – la Nature, le Tout, l’Énergie, la Conscience Cosmique, le Grand Architecte de l’Univers, la Licorne Rose, etc. chacun est libre d’y mettre ce qu’il veut – fait de vous un crédule angoissé qui cherche à se rassurer : vu que personne n’a jamais réussi à démontrer l’existence ou la non-existence d’un ou des dieux, force est de constater que nous y avons sacrément perdu au change, car on ne voit même plus l’intérêt, dans notre monde façon Idiocracy – à voir d’URGENCE si vous ne l’avez pas vu – de faire de grandes et belles choses, qui inspirent et nous rendent fier(e)s d’être humain(e)s… c’est cela qui nous fait le plus défaut : l’Humanité a perdu l’estime d’elle-même et nul besoin d’être psychologue pour savoir que c’est le début d’une dépression.

C’est probablement ainsi que 3,5 milliards d’années après l’énigmatique apparition de la vie sur Terre, quand plus rien n’a de sens, que l’on arrive à ce genre de spectacle :

Environ 3,5 milliards d’années depuis la première amibe
à la Grande Messe commerciale du Black Friday

Les priorités ne sont plus les mêmes et la recherche d’excellence si chère à nos tailleurs de pierre du passé ne trouve quasiment sa place aujourd’hui plus que dans l’industrie du luxe, où l’artisanat populaire n’est plus réservée qu’à une minorité aisée.

Nous glissons lentement mais sûrement vers la “planète supermarché”, horrible dictature économique de Rollerball cité en début de ce billet, où l’Histoire a été effacée, où un sport ultra violent sert à démontrer la vanité de l’initiative individuelle, où l’amour a été banni tout autant que les guerres qui rapportaient tant, mais qui n’ont à cette époque plus aucune utilité, puisque la logique a été poussée à son paroxysme.

Je préfère de loin mourir, qu’une vie de bétail greffé d’oreillettes Bluetooth.

Comme beaucoup d’entre nous, je me pose en cette période auprès des miens et je réfléchis, ce qui m’a donné envie de partager avec vous ce billet un peu particulier… J’ai le sentiment qu’il faut “se hâter lentement”, comme le préconisaient les anciens, qu’il est urgent de freiner, car accélérer ainsi à fond pied au plancher droit dans le mur, lorsqu’il n’y a plus personne au volant, n’est probablement pas la meilleure des choses à faire pour espérer des jours meilleurs.

J’ai également eu envie de vous parler de l’utilité selon moi d’investiguer notre passé et d’oser remettre ce que nous savons de l’Histoire en question, que ce soit pour mieux conforter ce que l’on sait déjà à cause de l’erreur dans laquelle il se trouverait, ou alors pour guérir une amnésie civilisationnelle et enfin comprendre comment nous avons pu à ce point nous tromper. Dans ce moment confus et particulier que nous traversons, très propice à l’introspection, mon dernier film résonne différemment auprès du public, car il perçoit la philosophie profonde qui le sous-tend, par l’exposition de laquelle je vais terminer, en vous remerciant pour votre effort de m’avoir lu jusqu’ici.

Ainsi, avec du recul, je me suis aperçu que je n’étais pas arrivé par hasard à ce sujet, qui est naturellement venu s’inscrire dans une quête de réponse, initiée par la simple question d’un petit garçon… une question bête à laquelle les adultes peinent à trouver une réponse digne de ce nom.

La barbe a remplacé les cheveux, mais l’âme d’enfant prompt à s’émerveiller est
grâce à l’éducation de mes parents, restée intacte
“POURQUOI LES ADULTES SE FONT LA GUERRE
ALORS QU’ON GRONDE LES ENFANTS QUAND ILS SE TAPENT ?”

Ou autrement formulée, pourquoi ne vit-on pas encore en paix sur Terre ?

La raison pour laquelle la paix ne règne pas encore est parce que la plupart des humains ne croit plus en cette possibilité. Cette terrible pensée nous habite depuis si longtemps que nous avons fini par accepter l’inacceptable : perdre nos vies à les gagner, en courant dans un monde à pleine vitesse où la situation mondiale ne cesse de s’aggraver, malmenée par un système économique prédateur, bien plus dangereux qu’un virus, qui repose en majorité sur l’industrie de la guerre et l’exploitation d’énergies fossiles.

Tandis qu’Homos Sapiens existe depuis au moins 300 000 ans, l’Humanité se souvient péniblement de quelques millénaires, dans laquelle elle n’a cessé de se faire la guerre.

La peur nous aurait poussé à nous associer, et non l’amour, qui pour certains intellectuels aujourd’hui, ne serait même plus qu’un banal phénomène biochimique.

L’Histoire nous apprend ainsi que cette peur serait le seul moteur, depuis les tribus de chasseurs cueilleurs du Néolithique jusqu’aux mégalopoles modernes, la guerre intrinsèquement liée à la civilisation apparaissant dès lors comme une sorte de « mal nécessaire », car nous serions « trop nombreux », ou comme le dit froidement cet adage économique, parce que « rien de tel qu’une bonne guerre pour relancer l’économie ».

La désastreuse pratique des grandes religions nous a fait perdre le sens du sacré : Gaïa, la déesse mère des peuples qui vivaient en harmonie avec elle a été éclipsée par Dieu le père, le contrôle a remplacé l’amour et la foi s’est crispée en croyance.

Notre Histoire est en fait celle du film Avatar, mais avec une fin différente.

C’est sur ces bribes de mémoire guerrière que notre Humanité amnésique s’est construite, à tel point que cette idéologie dirige aujourd’hui notre économie mondiale, justifiant toutes sortes d’actes abjects – mais extraordinairement rentables – tout en nous laissant la désagréable impression qu’il en a toujours été ainsi et que rien ne changera donc jamais, car l’Humain serait un sauvage égoïste en costume trois pièces.

« L’Homme est un loup pour l’Homme » a dit Hobbes, prophète des économistes modernes qui ont perfidement détourné cette idée à leur profit. Pour Rousseau en revanche, la société pervertirait un humain foncièrement bon : c’est la thèse angélique du « bon sauvage ».

Par delà ces deux visions extrêmes, la nature, incarnation de la déesse mère de nos anciens, nous montre pourtant une troisième voie, où compétition et coopération trouvent harmonieusement leur place, où amour et beauté ne sont pas des marchandises, où excellence est le maître mot de l’accomplissement individuel et la condition sine qua non du bonheur planétaire ; c’est la seule manifestation utile de l’intelligence d’une espèce.

C’est de cette voie dont témoignent ces Bâtisseurs de l’Ancien Monde – titre de mon dernier film aussi connu sous le nom de BAM, comme une claque aux certitudes de la bienpensance – à travers leurs oeuvres, belles, majestueuses et durables, incomprises par notre civilisation de créateurs de tours de bureaux, de parkings souterrains et de centres commerciaux.

En ces temps troubles, il m’apparaît urgent et nécessaire de nous réveiller et de recouvrer la mémoire, afin de découvrir les grandes choses dont nous sommes capables, et qu’un autre choix est possible : voici la philosophie profonde de BAM et la raison pour laquelle, maintenant plus que jamais, mieux comprendre notre passé nous aidera à mieux penser notre avenir.

Fenêtre ouverte vers l’âme selon les anciens, l’oeil ne triche pas.

Vu l’essor actuel autour de BAM, qui va sortir dans les prochaines semaines dans plus de 60 pays, je ne doute pas que vous allez en entendre parler autour de vous dans les jours ou semaines à venir, peut-être même par une personne que vous n’auriez jamais imaginée s’intéresser à un tel sujet.

C’est bon signe, cela signifie que les temps changent et que l’humain sort de sa “confortable” torpeur.

Notre avenir est ouvert aux possibles : tout dépendra du choix que chacun de nous fera, en son âme et conscience, entre intérêt personnel et intérêt général, entre peur et amour, comme le susurre mon âme de poète. Intérêt général ne se résume en aucun cas à une idéologie comme celle du communisme : m’en remettant à votre discernement ainsi qu’à votre capacité de réflexion, je pense que vous saurez faire la part des choses et comprendrez l’utilité de la nuance et de la mesure. Lorsque nous serons prêts, les solutions, déjà prêtes elles, se mettront en place d’elles-mêmes, car comme l’a si bien dit Victor Hugo :

“Rien n’arrête une idée dont l’heure est venue”

Et tout semble indiquer qu’il est l’heure.

Nous avons le pouvoir de décider pour nous-même et c’est ça le plus beau : et si on créait maintenant ce monde tant promis, mais pas encore mis en place ?

Prenez soin de vous.

Humainement vôtre,
Patrice

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Si vous connaissez et êtes intéressé(e), alors inscrivez-vous et ça commence tout de suite !

le double DVD : https://affiliationbam.tapfiliate.com/…/bam-dvd-aff…/signup/

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le pack livre + DVD : https://affiliationbam.tapfiliate.com/…/bam-pack-li…/signup/

Si vous ne connaissez pas le principe, le texte ci-dessous l’explique en détail :

POURQUOI UNE TELLE INITIATIVE ?

Pour produire des films comme BAM, avec l’envie de faire de la recherche privée digne de ce nom (regardez le fruit de la collaboration entre Hublot et Anticythère par exemple ou les recherches sur Barabar), il faut des budgets. Après le succès public de La Révélation des Pyramides mais son échec financier (des millions de vues piratées sur Internet sans un euro de retour) il n’a pas été évident de trouver des investisseurs pour BAM, vous vous en doutez : c’est parce qu’on a été assez dingue pour partir sans savoir comment on allait le financer qu’on a réussi, car sur le papier c’était rigoureusement impossible.
Il faut savoir que les grandes chaînes de télévision françaises n’en voulaient pas. Il n’y a que la courageuse RMC Découverte qui s’est lancée dans l’aventure après l’avoir vu et compris sa démarche… (mais soyons transparents, à 10 000 € l’heure, ça ne suffit pas).

ALORS, COMMENT A-T-ON FAIT ?

Par deux crowdfundings au terme desquels le public nous a suivis. Avec des investisseurs privés (eh oui, il reste encore des humains, pas milliardaires, mais prêts à tenter des coups de poker pour des projets qu’ils jugent utiles). Avec la participation de sociétés et de personnes qui ont accepté d’être payées ultérieurement. Enfin, par la vente de produits dérivés (livres, places de projections, dvd, affiches, tee shirts) qui a finalement représenté une importante partie du budget. Nous avons ainsi pu avancer mois par mois en jonglant avec notre trésorerie et surtout, rester totalement indépendants avec cette liberté de ton qui fait de BAM ce qu’il est aujourd’hui. C’est une aventure qui n’a pas été facile, qui a coûté beaucoup, mais également une formidable expérience humaine. Nous avons tous eu la foi et on y est arrivé !

OK, MAIS LA SUITE, COMMENT LA FINANCE-T-ON ?

C’est bien la question.

Malgré les besoins financiers nécessaires à la production d’autres films, nous pensons cependant que l’argent ne doit pas être un frein pour que le film soit accessible au plus grand nombre, raison pour laquelle nous avons fixé le tarif de streaming à 3,14€, soit Pi en euros !

Bien sûr, pour certains qui nous confondent avec les studios Marvel, c’est encore trop cher car tout devrait être gratuit… mais ils sont de moins en moins nombreux et nous avons vraiment été touchés de voir comment le public a joué le jeu : même lorsqu’on a dernièrement mis BAM en accès libre pour adoucir l’ennui du confinement, beaucoup sont ensuite venu(e)s nous acheter les packs avec les interviews afin de nous remercier pour le travail ! Le monde de demain se met en place peu à peu, avec ses nouveaux principes économiques, en dehors de la mainmise de sociétés de plus en plus énormes qui ont le pouvoir de vie et de mort sur les créateurs, quels qu’ils soient. Quand on n’a pas les moyens de payer de la pub, alors on essaie d’avoir des articles… La Révélation des Pyramides a fait plus de 90 millions de vues à travers le monde, vous en avez entendu parler dans la presse française, vous ?

Ah non, c’est vrai, ce sont des films de « pyramidiots » !

Si vous êtes là, c’est justement parce que vous pensez le contraire, et surtout parce qu’on ne dit à personne ce qu’il doit penser. C’est justement la grande différence avec les films qui affirment, tant académiques qu’alternatifs, phénomène qui s’aperçoit hélas dans d’autres domaines…  vous voyez comme notre système en bout de course craque de tous les côtés ?

NOUS AVONS BESOIN DE VOUS ET DE PERSONNE D’AUTRE POUR AVANCER.

C’est ça qui est génial, car l’époque le permet et préfigure justement l’économie de demain, qui devra être socialement (et écologiquement) plus juste, avec par exemple, ce principe d’affiliation.

L’AFFILIATION ? MAIS QU’EST-CE QUE C’EST ?

C’est juste la suite logique de cette formidable aventure !

C’est comme une sorte de crowdfunding permanent qui nous permet, en sortant des réseaux de distribution classiques (bien qu’on y soit quand même car tout le monde n’achète pas sur le net) de rétribuer directement votre participation et votre aide précieuses. Au lieu de rémunérer un supermarché pour le vendre, alors que c’est grâce à vous qu’un ami a acheté le DVD par exemple, c’est vous qui l’êtes.

On sait très bien que ce n’est pas l’argent qui vous motive à parler de BAM et à le faire circuler, mais pour autant, il ne doit pas y avoir de tabou de l’argent. Sans, on ne fait rien et on en a tous besoin pour vivre, surtout par les temps qui courent.

Les 10% que vous percevrez ne feront pas de vous des milliardaires ! Mais si vous trouviez que vous en gagnez trop, alors n’hésitez pas à le réinvestir dans d’autres projets indépendants qui montent des crowdfundings pour exister, car c’est de cette façon, grâce à votre soutien et à coups de petites ruisseaux, que nous avons réussi à faire cette grande rivière…

Pour rester dans l’analogie de l’eau, comme elle, l’argent doit circuler en permanence, et financer des projets réels (la rémunération du travail plutôt que du capital) sinon il stagne et pourrit et si vous y réfléchissez à deux fois, vous verrez que c’est exactement comme cela que fonctionne la nature.

Pourquoi payer de la pub à Google par exemple, alors qu’elle utilise des contenus créés et postés gratuitement par des tiers pour y placer nos pubs, qu’elles nous facturent ensuite ? En réalité, elle devrait nous payer pour ça, mais elle vous reverse environ 3 000 euros pour 1 MILLION de vues pour une vidéos (l’équivalent d’une énorme audience télé vendue à prix d’or) et qui en plus se retrouve farcie de pub. Bon chut, parce qu’elle a des oreilles partout et de plus en plus grandes, mais c’est la même chose avec Facebook… oui, on y est, bien sûr… mais un jour on n’y sera plus, car en plus, elle pompe nos données et les monnaye chèrement. N’oubliez jamais : quand c’est gratuit, en général, c’est vous le produit.

L’affiliation est ce qu’on appelle une économie organique et elle correspond exactement à notre philosophie. Plutôt que d’avoir un géant qui centralise tout, la distribution est dans ce cas constituée d’une multitude de petites cellules de vente qui deviennent des ambassadrices de BAM.

Vous permettez à d’autres de découvrir le film ou d’approfondir la réflexion avec les livres, le DVD et les formules de streamings avec les interviews, et tout le monde y gagne.

ET CONCRÈTEMENT SINON ?

Vous vous inscrivez avec votre compte bancaire en renseignant votre IBAN (ou avec un compte du géant Paypal, à vous de voir), puis au terme, vous allez recevoir par mail un lien personnalisé unique, qui conduira directement à la page de vente du produit que vous avez choisi de promouvoir.

Vous faites ensuite circuler ce lien sur vos profils de réseaux sociaux, vous le partagez avec vos amis par mail, sur votre site ou blog, sur des forums (où cela est permis, attention pas de spam agressif) ou encore sur votre chaine Youtube, où vous voulez et pouvez.

Vous pouvez même faire des vidéos comme celle-ci pour le livre par exemple en expliquant à votre public en toute transparence que vous souhaitez participer à l’aventure et que vous êtes rétribué(e) pour le faire. Les possibilités sont infinies, c’est vous qui décidez comment exprimer votre créativité !

Chaque fois qu’un internaute achètera le produit après avoir cliqué sur votre lien spécifique, vous percevrez directement sur votre compte une commission de 10%. C’est un peu comme le principe des réunions de vente à domicile, pour ceux qui connaissent, sauf que cela se passe en ligne, ce qui simplifie tout.

Voilà, vous savez à peu près tout. Je suis heureux de pouvoir enfin mettre en pratique cette philosophie de vie dans la distribution de BAM et des autres projets : c’est par des petites actions comme celle-là que peu à peu, et en douceur, tout changera.

Et qui sait où tout cela va nous mener ?

Merci aux contributeurs qui nous lisent, d’avoir permis à BAM d’exister, et merci à vous, les nouveaux, de venir nous rejoindre dans cette belle aventure !

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RÉFLEXIONS SUR L’ÉQUATEUR INCLINÉ DE JIM ALISON https://bam-investigations.com/reflexions-sur-lequateur-incline-de-jim-alison/ https://bam-investigations.com/reflexions-sur-lequateur-incline-de-jim-alison/#comments Sun, 05 Jan 2020 15:23:30 +0000 https://bam-investigations.com/?p=25543 RÉFLEXIONS SUR L’ÉQUATEUR INCLINÉ DE JIM ALISON Tout d’abord, le site Internet de Jim Alison, sur lequel vous trouverez davantage que ce qui a été montré dans BAM (attention, c’est en anglais). Suite à LA RÉVÉLATION DES PYRAMIDES il y a quelques années, dans lequel j’avais présenté cet alignement pour la première fois, […]

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RÉFLEXIONS SUR L’ÉQUATEUR INCLINÉ DE JIM ALISON

Tout d’abord, le site Internet de Jim Alison, sur lequel vous trouverez davantage que ce qui a été montré dans BAM (attention, c’est en anglais).

Suite à LA RÉVÉLATION DES PYRAMIDES il y a quelques années, dans lequel j’avais présenté cet alignement pour la première fois, ne sachant pas à l’époque que Jim Alison en était l’auteur (l’informateur de LRDP me l’avait en effet présenté comme étant son propre travail), quelqu’un m’a récemment fait passer cette réflexion mais je ne sais pas qui en est l’auteur (décidément ! Qu’il se manifeste s’il souhaite que je le crédite).

On peut effectivement remettre en cause cet alignement, dire qu’il n’intercepte que quelques uns des nombreux sites de notre Histoire, en créer un passant par la Poste de Melun et Stonehenge… mais tous ces cercles qu’on pourrait créer ne sont pas des sites majeurs et énigmatiques de notre passé tels que l’île de Pâques, Cuzco, Gizeh et Angkor Vat. Tous ne sont pas non plus liés par des rapports “harmoniques”, basés sur le Nombre d’or ou écartés selon des angles particuliers de ce qui apparait de plus en plus comme la mathématique ancienne… et plutôt que de remettre en question ce qu’on croit communément, se dire que la distance île de Pâques – Gizeh fait 10 000 fois le Nombre d’or en kilomètres… par hasard 😄

Selon le géologue Érik Gonthier, le plateau de Gizeh, fracturé précisément nord/sud, présente de ce fait une particularité unique dans tout le Sahara, ce qui vient compliquer notre histoire, car dans BAM, il est suggéré que les bâtisseurs de la grande pyramide de Gizeh auraient placé cette dernière en fonction de l’île de Pâques… ce qui ne tient pas du fait de la position unique de ce plateau.

Alors quelle explication ? Le Nombre d’or et le mètre seraient-ils bien moins aléatoires qu’on le pense généralement et directement inscrits dans la “géométrie constituante” ou trame géométrique de la Terre, ce qu’aurait repéré nos bâtisseurs ? Mais qui dit trame géométrique amène vers la question de la présence d’une telle trame…

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