patrice – BAM INVESTIGATIONS https://bam-investigations.com SITE OFFICIEL DU FILM BAM Tue, 22 Nov 2022 15:22:58 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.5.2 https://bam-investigations.com/wp-content/uploads/2019/06/cropped-BAMVIGNETTEBIJFCARRÉE-32x32.jpg patrice – BAM INVESTIGATIONS https://bam-investigations.com 32 32 154606944 POURQUOI TANT D’INTÉRÊT SUR CES CHAMBRES DE BARABAR, LES ANALYSES EN COURS, LE PROCHAIN FILM ET LA MÉDIOCRATIE 😊 https://bam-investigations.com/pourquoi-tant-dinteret-sur-ces-chambres-de-barabar/ https://bam-investigations.com/pourquoi-tant-dinteret-sur-ces-chambres-de-barabar/#comments Mon, 12 Jul 2021 14:17:15 +0000 https://bam-investigations.com/?p=35283 L’article POURQUOI TANT D’INTÉRÊT SUR CES CHAMBRES DE BARABAR, LES ANALYSES EN COURS, LE PROCHAIN FILM ET LA MÉDIOCRATIE 😊 est apparu en premier sur BAM INVESTIGATIONS.

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LA DISPROPORTION DE CERTAINES RÉACTIONS PAR RAPPORT À BAM https://bam-investigations.com/la-disproportion-de-certaines-reactions-par-rapport-a-bam/ https://bam-investigations.com/la-disproportion-de-certaines-reactions-par-rapport-a-bam/#comments Fri, 24 Jul 2020 10:36:31 +0000 https://bam-investigations.com/?p=3093 Comment un simple réalisateur ose-t-il remettre en question le travail d’égyptologues et d’archéologues diplômés ? Au-delà d’une affaire de cursus universitaire, la haine suscitée par BAM dans certains milieux est telle que certains en perdent parfois tout discernement au point de se laisser déborder par la colère, l’agacement, le mépris ou l’indignation, […]

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Comment un simple réalisateur ose-t-il remettre en question le travail d’égyptologues et d’archéologues diplômés ?

Au-delà d’une affaire de cursus universitaire, la haine suscitée par BAM dans certains milieux est telle que certains en perdent parfois tout discernement au point de se laisser déborder par la colère, l’agacement, le mépris ou l’indignation, ce qui montre bien que nous ne sommes plus sur le terrain de la raison mais sur celui de l’émotion. Personne ne s’extrait de sa condition émotionnelle et après des années il m’apparaît même qu’elle supplante – et de loin – la raison chez l’Humain, ce que les professionnels du “body language” se plaisent à décrypter.

On en vient par exemple à de type de conversation ubuesque avec une scientifique, dont je tairais le nom par courtoisie, au sujet des négatifs d’enlèvement dans la voûte de la grotte inachevée Lomas Rishi à Barabar.

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UNE CROYANCE AVEUGLE https://bam-investigations.com/une-croyance-aveugle/ https://bam-investigations.com/une-croyance-aveugle/#comments Wed, 06 May 2020 08:02:43 +0000 https://bam-investigations.com/?p=32502 Quand il est question de croyance, on pense la plupart du temps à la religion. Il y a les « croyants » et puis les autres, « ceux qui ne croient pas ». Certains d’entre eux se galvanisent d’ailleurs de cet état, se sentant plus intelligents car n’étant pas « crédules » […]

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Quand il est question de croyance, on pense la plupart du temps à la religion. Il y a les « croyants » et puis les autres, « ceux qui ne croient pas ». Certains d’entre eux se galvanisent d’ailleurs de cet état, se sentant plus intelligents car n’étant pas « crédules » ; ils raisonnent en se servant de leurs méninges et n’ont pas besoin d’un « ami imaginaire », pour expliquer le monde, comme le demande parfois à ses invités l’hôte de Thinkerview.

Mais il n’y a rien de plus faux : le danger de la croyance est justement qu’elle est totalement aveugle et qu’à de rares exceptions près, on croit sans même savoir qu’on croit.

Car c’est inscrit dans nos gènes : l’Homo Sapiens est un animal croyant et nous croyons tous en quelque chose, parfois si fortement que certains d’entre nous sont prêts à prendre les armes pour défendre la « vérité » ou ce qu’ils tiennent pour « vrai ». Mais tout sentiment de posséder La Vérité n’est ni plus ni moins qu’une croyance invisible, voire refoulée, car dans le cas contraire, ceux qui en sont victimes auraient conscience qu’il ne s’agit que d’une croyance, et ne peut donc en aucun cas être La Vérité.

En quoi peut-on croire avec certitude ? Que si on arrête de respirer, on va mourir. Que si on lance un objet, il va retomber sur le sol si rien ne vient le gêner dans sa trajectoire… Et en l’amour ? Certains y croient, d’autres non.

Attention, il faut être vigilant : la croyance est la meilleure porte d’entrée pour toute forme de dictature – politique, économique, religieuse ou intellectuelle – car son problème majeur est qu’elle n’est justement pas ancrée dans l’intellect, mais dans le siège des émotions, obligeant ensuite la raison à pédaler, usant de « biais de confirmation » divers pour donner une sorte de cohérence au système de croyance mis en place. C’est la raison pour laquelle la propagande se fait toujours en stimulant la fibre émotionnelle :

Personne n’a envie de partir en guerre spontanément… alors on gratte la corde sensible. La même chose s’est produite avec l’Axe du Mal des Américains, les propagandes Russes et Ukrainiennes, les propagandes Israélienne et Palestinienne, la propagande de Daesh contre l’Occident, etc. ce ne sont hélas pas les exemples qui manquent à travers le monde… Il suffit juste d’amorcer la pompe, puis ensuite de placer la caméra au bon endroit et la violence des images fait le reste.

C’est ainsi qu’on en arrive à croire toutes sortes de choses sans aucune preuve directe, simplement parce qu’on l’admet sur la foi de l’autorité de celui qui nous l’a dit.

L’amusant là-dedans est qu’un de ceux qui nous met en garde depuis très longtemps contre ce travers est justement un être considéré comme… religieux ! En effet, Bouddha aurait un jour dit :

« Ne croyez pas en quelque chose simplement parce que vous l’avez entendu.
Ne croyez pas en quelque chose tout simplement parce des gens le disent et que c’est répété par de nombreuses personnes.
Ne croyez pas en quelque chose simplement parce c’est écrit dans vos livres religieux.
Ne croyez pas en quelque chose sur la seule autorité de vos professeurs et des anciens.
Ne croyez pas aux traditions parce qu’elles ont été prononcées pour de nombreuses générations.
Mais après observation et analyse, lorsque vous trouverez que tout est en accord avec la raison et est propice au bien et au profit de tous et chacun, alors acceptez-le et vivez pour cela.»

Alors avant que vous commenciez à croire que je serais devenu bouddhiste, je vais prendre un exemple concret de croyance dans le domaine de recherche de BAM ; j’en ai déjà parlé dans ce long billet mais je sais bien que la lecture rebute (pour ça que je fais de l’audiovisuel).

La croyance participe à définir ce que l’on appelle en dramaturgie « le centre du bien », point moral autour duquel oscillent le bien et le mal dans l’univers que l’on crée.

Dans l’exemple qui suit, il s’agira d’un centre du bien « intellectuel » : ce qu’il est « bien ou mal » de penser.

À gauche de l’image jointe, vous voyez un monolithe de plus de 1 000 tonnes (certains parlent de 1300 tonnes), appelé « Pierre de la Femme Enceinte ». Il se situe au Liban, au bas d’une pente menant au pied des fondations du Temple de Jupiter, oeuvre romaine, composé de blocs aussi démesurés, comme on peut le voir sur l’image du bas.

À droite, voici ce qui émane d’un archéologue du CNRS et qui représente ce qu’il est « bien » de penser : qu’avec quelques hommes, des cordes et des cabestans, il soit possible de transporter en pente un bloc aussi imposant sur près de 900 mètres, puis ensuite de le hisser sur les quelques mètres restant à parcourir à cet endroit (à environ 10% d’inclinaison) et de le manoeuvrer ensuite pour le mettre en place, sans briser les angles ou les coins (ce qui n’a l’air de rien quand on ne sait pas de quoi on parle).

Ça, c’est donc ce qu’il est « bien » de penser.

En revanche, ce qui est « mal », c’est d’oser critiquer cette hypothèse, et le Pr Davidovits en a un jour cruellement fait les frais

Vous noterez également au passage que pour le croyant, celui ou celle qui pense différemment est une personne à abattre, et pour ce faire, tous les coups sont permis car pour lui « la fin justifie ÉVIDEMMENT les moyens ».

Nous venons de traverser plusieurs millénaires jalonnés de conflits et de guerres entre des factions qui croyaient toutes détenir une Vérité… qu’on attend toujours.
Il est peut-être temps de cesser de croire pour enfin, sans laisser de côté ce qui nous gène, chercher à comprendre le monde qui nous entoure.

BAM s’inscrit tout entier dans cette démarche.

Voir BAM en version cinéma avec ses bonus

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RÉFLEXIONS SUR L’HISTOIRE DE L’ÉGYPTE https://bam-investigations.com/reflexions-sur-lhistoire-de-legypte/ https://bam-investigations.com/reflexions-sur-lhistoire-de-legypte/#comments Sun, 03 May 2020 09:03:28 +0000 https://bam-investigations.com/?p=32463 RÉFLEXIONS SUR L’HISTOIRE DE L’ÉGYPTE En quelques décennies, l’égyptologie est passé des « pyramides tombeaux bâties par des esclaves » aux « pyramides monuments funéraires » – ou cénotaphes – oeuvres d’ouvriers qualifiés… Comment ont-elles été bâties et en combien de temps, personne n’en sait rien : – on a bien des idées, […]

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RÉFLEXIONS SUR L’HISTOIRE DE L’ÉGYPTE

En quelques décennies, l’égyptologie est passé des « pyramides tombeaux bâties par des esclaves » aux « pyramides monuments funéraires » – ou cénotaphes – oeuvres d’ouvriers qualifiés…

Comment ont-elles été bâties et en combien de temps, personne n’en sait rien :
– on a bien des idées, mais aucun texte qui la raconte, nous confiait l’ancienne conservatrice des Antiquités Égyptiennes du Musée du Louvre, Guillemette Andreu Lanoe, au sujet de la grande pyramide et dans le cadre du film « LA RÉVÉLATION DES PYRAMIDES », tandis que feu Jean Leclant, doyen des égyptologues, précisait :
– Tout ceci s’est fait par des additions, des soustractions (…) à 200 ans près

Concernant la grande pyramide, l’égyptologie a longtemps repris à son compte le témoignage d’Hérodote, près de 2000 ans après la date supposée de construction de la grande pyramide, pour justifier son attribution et sa démesure. Des paroles pour le moins étranges : une pyramide aussi haute que large bâtie en 20 ans, oeuvre du despotique Kheops, détesté par son peuple, qui aurait mené à la ruine l’Égypte toute entière par caprice, puis qui a ensuite redressé l’économie du pays en prostituant sa fille (sic)… la « pyramide-tombe-en-20 ans » vient de là…

Sérieusement ?

Ce n’est pas tout. Snéfrou, le père de Kheops, aurait fait terminer la pyramide de son père Houni, puis ensuite – ou en même temps – bâtir deux autres pyramides gigantesques – la Rhomboïdale et la Rouge – et le tout, en même pas 30 ans… si la Rhomboïdale change de pente, c’est parce que les Égyptiens se seraient trompés… on se demande pourquoi l’avoir terminée alors, puisqu’ils ont ensuite bâti la Rouge… ou alors les deux en même temps, mais avec combien d’ouvriers ?
Et pourquoi deux cénotaphes pour un seul roi ? (cf BAM YOUTUBE SERIE EP2, créez un compte sur notre plateforme pour accéder à des contenus gratuits si vous n’en avez pas)

Illogique, irrationnel ? Normal, ne cherchez pas de logique puisqu’il s’agit de motifs religieux !

Pourtant bien rationnelles, elles, ces constructions défient à ce point la raison de nos modernes que personne n’a encore compris comment ils avaient procédé (cf : BAM YOUTUBE SERIE EP3)

Un autre écrit, plus ancien et plus énigmatique, versant étrangement dans la prophétie, éclaire différemment la situation. Il s’agit des paroles d’Hermès Trismégiste à Asclépius :

« Un temps viendra où il semblera que les Égyptiens ont en vain honoré leurs dieux, dans la piété de leur cœur, par un culte assidu (…) Des étrangers rempliront ce pays, cette terre, et non seulement on n’aura plus souci des observances, mais, chose plus pénible, il sera statué par de prétendues lois, sous peine de châtiments prescrits, de s’abstenir de toute pratique religieuse, de tout acte de piété ou de culte envers les dieux. Alors cetteTerre très sainte, patrie des sanctuaires et des temples, sera toute couverte de sépulcres et de morts. Ô Égypte, Égypte, il ne restera de tes cultes que des fables, et tes enfants, plus tard ni croiront même pas ; rien ne survivra que des mots gravés sur les pierres qui racontent tes pieux exploits. »

Pas de momies dans les pyramides, pas d’inscriptions, pas d’archives, un témoignage plus que douteux, des rois mégalomanes qui ne signent pas leurs oeuvres, des constructions gigantesques démontrant une ingénierie maîtrisée, accomplies par un peuple crédule sortant à peine du nomadisme, autant d’affirmations péremptoires et contradictoires allant dans le sens d’une réécriture totale de l’Histoire de l’Ancienne Égypte, par des auteurs envahisseurs pas vraiment préoccupés de réalisme technique, qu’ils ne connaissaient visiblement absolument pas.

« S’ils se taisent, les pierres crieront »

lit-on dans la Bible : télémètres, rugosimètre, Scan 3D, les entendez-vous hurler leur génie dans BAM ?
Voyez-vous ces merveilles accomplies un peu partout à la surface de notre planète ?
Dans une Bible qui n’évoque étrangement jamais les pyramides, ce qui interroge également car l’Égypte y est mentionnée et on y trouve même que l’Éternel y fit bâtir son temple… comment expliquer un pareil manque ?

La raison veut et exige justement qu’on s’interroge, mais l’égyptologie et Wikipedia vous l’affirment haut et fort : ceux qui contestent ces fables pour enfants de nos manuels d’Histoire, incomplètes, en guise d’explications, ne sont que des pyramidiots !

Homo Sapiens a 300 000 ans.

La fin d’une intense période cataclysmique, le Dryas Récent, voit émerger le magistral site de Gobekli Tepe en Turquie, il y a environ 11 500 ans : notre Histoire est assurément plus belle et plus profonde que ce qu’on veut bien en croire du haut de notre époque, décidément bien obscurantiste sur son passé et, force est de le constater au vu de certaines réactions épidermiques, peu encline à nous laisser rechercher et partager la vérité.

Voir BAM en version cinéma avec ses bonus : https://bam.okast.tv

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ÉTAT DES LIEUX (bouteille à la mer lancée par un père indigné) https://bam-investigations.com/etat_des_lieux_bouteille_a_la_mer_lancee_par_un_papa/ https://bam-investigations.com/etat_des_lieux_bouteille_a_la_mer_lancee_par_un_papa/#comments Sat, 02 May 2020 09:57:38 +0000 https://bam-investigations.com/?p=32433 AVERTISSEMENT AU LECTEUR. Reflet de la pensée d’un humain, faillible comme nous le sommes tous, ce billet n’a donc aucunement valeur d’universalité. Qu’il inspire ceux qui le souhaitent et écarte ceux qui s’accrochent aux mots comme des singes aux branches, que chacun garde ce qui lui semble utile et laisse de côté […]

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AVERTISSEMENT AU LECTEUR.

Reflet de la pensée d’un humain, faillible comme nous le sommes tous, ce billet n’a donc aucunement valeur d’universalité. Qu’il inspire ceux qui le souhaitent et écarte ceux qui s’accrochent aux mots comme des singes aux branches, que chacun garde ce qui lui semble utile et laisse de côté ce qui ne lui semble pas : seules les cervelles dogmatiques pensent la vie toute noire ou toute blanche. Si j’enfonce des portes ouvertes en le répétant, c’est parce cette technique est abondamment utilisée par certains journalistes d’information : tout ce qui sort de l’officialité bienpensante est régulièrement ostracisé, décortiqué et vire souvent à l’indignation de comptoir, tandis que des “politiques” aux nombreuses casseroles ou des individus à la moralité plus que douteuse se pavanent parfois dans les média avec complaisance. Selon Reporters Sans Frontières, la France émarge au 32e rang de la liberté de la presse, ce qui a de quoi surprendre, car comment la presse pourrait-elle bien ne pas être libre dans le pays des droits de l’Homme et de la liberté d’expression ? À condition de ne pas diffamer, chacun peut en effet dire ce qu’il veut, preuve en est ce billet par exemple… alors ?

Un seul exemple : suite à la diffusion d’un documentaire sur la multinationale mère de Coca Cola, épinglée à cause de l’implantation d’une usine au Mexique, qui a détourné la nappe phréatique au détriment de la population locale, se retrouvant privée de son accès naturel millénaire à l’eau – entrainant des nourrissons “biberonnés au Coca”, devenu moins cher que l’eau en bouteille – France Télévisions a perdu ce juteux budget publicitaire. Pour une chaine de télévision vivant exclusivement des recettes publicitaires, un tel événement est économiquement fatidique, raison pour laquelle notre presse n’est pas si libre de dire ce qu’elle veut, et que l’émission Cash Investigations n’existe que sur le service public, où Arte ne se gène également pas pour diffuser nombre de documentaires sans concessions… mais les autres ? Si pour vous, à la lecture de tels propos, l’étiquette tarte à la crème de “complotisme” pointe le bout de son nez dans votre esprit, alors mieux vaut cesser la lecture maintenant, et poursuivre votre route, car je ne vais pas mâcher mes mots : c’est un droit fondamental que de pouvoir délivrer son opinion, qu’elle plaise ou non. J’ai travaillé à la télévision et dans la publicité et mon opinion s’est peu à peu forgée sur la base de ce que j’ai vécu, libre à vous d’y adhérer, mais rien de ce que je dirai n’a pas déjà été relayé un jour par la presse “mainstream”; l’exercice intéressant consiste à assembler le tout dans une cohérence, afin de comprendre la direction que prend ou pourrait prendre notre société.

Ce billet est également un peu long : le parcourir en diagonale n’aurait strictement aucun intérêt. En cette heure propice à la réflexion, mieux vaut avoir l’impression de perdre un peu de son temps, plutôt qu’un jour, à force de courir, réaliser que l’on n’a fait que papillonner d’informations en informations, sans prendre vraiment le temps d’une réflexion profonde, ce que j’ai pour ma part eu la chance et le temps de faire. Ce qui ne signifierait pas pour autant que je dirais la Vérité : je dis ma vérité, avec sa part d’erreurs, et dès lors j’attends dans les commentaires des faits qui viendront le cas échéant les corriger, car “jeter le bébé avec l’eau du bain” constituerait également une erreur. Or il y est question d’avenir, du nôtre et de celui de nos enfants ; consacrer une demi-heure à la lecture de la prose d’un père indigné, lassé de voir notre monde dans un tel état de confusion, où la défiance semble régner partout entre les humains, avec les conséquences catastrophiques que cela peut engendrer sur le respect et la confiance, ciment de la cohésion de notre société, vaut qu’on fasse une petite pause, dans cette grande pause de notre système causée par la situation particulière que nous traversons.

J’ai commencé à écrire ce texte à 6 heures du matin – ce vendredi 17 avril – et me suis arrêté le soir vers 19H30, puis autant pour le réviser avant cette publication : si j’ai consacré tant d’heures pour tenter de me faire comprendre au mieux, exercice difficile, m’accorder dix petites minutes me parait un juste remerciement pour le temps passé. Car il serait illusoire de penser que l’on peut se prêter à un tel exercice sur Twitter, où la pensée lyophilisée s’inscrit dans une dangereuse binarité.
Dangereuse, car si l’on n’y prend garde, les débats politiques risquent un jour de se résumer à de simples batailles de tweets, si le processus entamé d’Idiocratisme arrivait à son terme, vivement encouragé par un système économique qui apparaît gangréné par une idéologie totalitaire, celle du profit coûte que coûte et à n’importe quel prix, même celui de la vie.

Ce billet se veut encore réaliste et pragmatique, sans pessimisme paralysant ni angélisme mièvre : la situation est grave, certes, mais absolument pas désespérée, bien au contraire. Et enfin, il n’est pas neutre, cette neutralité contraire à la vie en ce sens qu’elle empêche toute action : cette pseudo illusion d’objectivité dont se pavanent certains, n’est que le paravent d’une croyance qui ne dit pas son nom, qu’elle soit religieuse, politique, économique ou scientifique ; raison pour laquelle celui qui est prisonnier d’un système de croyances, disqualifie de fait celles de l’autre, convaincu d’être le seul détenteur de la Vérité.
Le cadre étant maintenant posé par ce diapason, il est temps pour moi de rentrer dans la danse.

À Paris, le 17 avril 2020 (révisé le 20 avril) par Patrice Pouillard, réalisateur-français-de-documentaires-qui-n’ont-pas-besoin-de-l’appui-des-média-pour-faire-le-tour-du-monde.

Bonjour à tous,
J’espère que vous allez bien en cette période particulière que nous traversons. Comme on aurait pu s’en douter, cette pause mondiale d’un système depuis trop longtemps sous tension, nous pousse collectivement à réfléchir, nous les occidentaux au sommet de notre puissance, les possesseurs et “maîtres” de la force nucléaire, mis à genoux par un virus.
“On a le droit d’être surpris, mais le devoir d’être prêt”
a très justement dit un jour Bonaparte. On en est loin. Ce puissant coup de projecteur sur les failles et les véritables priorités de notre système, sur les dangers de cette course effrénée vers toujours plus de profit, quoi qu’il en coûte, nous fait douloureusement comprendre ce que notre monde pourrait devenir si on n’y prend garde : celui dépeint entre autres dans le film Rollerball, chef d’oeuvre de Norman Jewison – l’original sorti en 1975 – qui n’a cependant jamais autant été d’actualité… vous seriez surpris en le revoyant.
Rien que l’affiche en soi est déjà une oeuvre d’Art…
La question n’est pas de détruire notre système comme le souhaitent certains groupes contestataires extrémistes populaires, tout autant que les “sectes” économiques, politiques ou religieuses, grotesquement convaincues, qui détournent à leur profit le sens de cette profonde maxime alchimique prise, malgré les avertissements contraires de nombreux “hermétistes”, au pied de la lettre :
“Du chaos naît l’ordre”

Cette insatiable course au profit dans tous les domaines coûte très cher à ceux, loin de notre regard, que j’ai pu croiser lors de tous mes voyages, du Pérou à l’Égypte, en passant par l’Inde, le Cambodge… et maintenant la Grèce, pays phare de la pensée antique et qualifiée de “miracle” – mais empruntée sans que jamais ils ne s’en cachent aux Égyptiens – à laquelle nous devons tant : la voir sombrer si bas a été pour moi un véritable choc… entièrement dépecée par des investisseurs rapaces, s’abattant comme des vautours pour faire les “affaires du siècle”, et ce dans la quasi indifférence de nos media, une fois de plus… dès fois qu’on comprenne trop vite le destin qui nous attend, car comme un cancer, ces investisseurs sans morale, ceux dénués d’une once empathie pour le genre humain, ne s’arrêteront que lorsque tout sera mort.

Chaque année voit s’allonger la liste des pays victimes de cette prédation économique, dangereuse pour notre avenir et celui de nos enfants, ainsi que pour ceux de l’Humanité à venir, à laquelle on est supposé rendre la Terre a minima dans le même état qu’on l’a trouvée en arrivant. Loin de moi l’idée de jouer au prophète de mauvaise augure, mais ce n’est pas en continuant ainsi que la situation risque se régler et nous offrir à chacun le bonheur d’une existence digne de ce nom, à cause des agissement de ces “élites” non élues démocratiquement et qui délitent à grands pas, depuis ce sinistre 11 septembre qui nous a tous si profondément choqués… Papa pour la première fois depuis trois semaines, il était hélas trop tard pour lui demander de reculer sa venue. Par leurs agissements inconséquents, les gouvernants qui se sont succédés ont fait l’éclatante démonstration de leur incurie crasse en matière de politique – impuissante ou complice aux mains des marchés – tant ce que nous subissons devient de plus en plus grave à tous points de vue – faites donc la liste depuis cette date de tous les événements que nous avons traversés pour vous apercevoir que nous n’avons pas vraiment eu le temps, ni le choix, de nous ennuyer – et de leur extraordinaire talent à faire main basse sur les acquis et réalisations obtenues grâce à des siècles d’efforts, de durs labeurs et de sacrifices de nos aïeuls, afin de permettre aux générations suivantes de vivre mieux.

Ce système dont on parle souvent, n’appartient à personne : sorte d’entité transcendant l’humain, présente avant notre naissance et, nous l’espérons tous pour nos enfants, après notre mort. Car son effondrement pourrait avoir des conséquences dramatiques que nous ne sommes selon moi collectivement pas prêts à supporter, alors qu’en agissant de l’intérieur, nous pouvons assurément espérer un jour le rendre plus juste et plus équitable.

Lors de mon précédent voyage en Inde, j’ai mis en garde le photographe de l’équipe, qui allait découvrir ce grand pays :

– Attends toi à prendre une claque, Alex.

Le soir du deuxième jour, les yeux embués, il me confiait :

– C’est pas une claque, Patrice, c’est mille par jour…

Une par enfant croisé par son regard, lui, le père de trois petits parisiens, face à ceux-là qui ne bénéficieront jamais des mêmes chances que les siens.

Un petit garçon comme des milliards d’autres, qui pourrait un jour se comporter comme un monstre
s’il ne se résigne pas à la seule condition “d’Inutile” imposée par l’idéologie prédatrice des Marchés.
C’est le poids de l’Occident, si beau, si grand dans son essence et dans son apport à la civilisation, mais qui aux mains de l’argent devient chaque année davantage une machine à broyer le reste du monde. Cet Occident nombriliste, qui lorsque qu’il part en guerre en 1914 avec quelques un de ses voisins, la nomme sans honte “Guerre Mondiale”…
Comment justifier la mort de près de 19 millions de personnes, à cause de l’assassinat d’un couple d’aristocrates par un anarchiste terroriste ?
Sérieusement ?

Pour que cela prenne de telles proportions, il faut déjà être sacrément tendu. On ne va pas se mentir, le commerce de la guerre est le pire de tous, et les sociétés d’armement ne sont pas des entreprises philanthropiques ou des associations d’intérêt public à but non lucratif : ce sont les seules à avoir gagné quelque chose dans cette première guerre, qui a bien planté le décor d’une seconde, tout aussi rentable depuis le point de vue clinique et froid des sociopathes, mais, sens du progrès oblige – ironie déplacée pour contenir les larmes de la tristesse infinie – un cran plus haut dans l’Horreur, depuis le nazisme à la terrifiante démonstration de puissance militaire d’Hiroshima et de Nagasaki.

Toutes les vies n’ont pas le même prix, et je sais de quoi je parle, moi qui y ai perdu un arrière grand-père, mort pour rien le premier jour des combats, laissant derrière lui une femme, deux enfants, dont les vies furent marquées à jamais par le sceau de la tristesse et de l’injustice. Un traumatisme familial qui fait partie de mon histoire personnelle, comme pour beaucoup de mes frères et soeurs humains dans le même cas.

Il n’est en aucune manière question de culpabiliser quiconque au sujet de notre actuelle position du “bon côté” du monde – position de moins en moins évidente tout de même – car ce serait la pire chose à faire : nous sommes bien assez encouragé(e)s à nous culpabiliser comme cela depuis bien trop longtemps, depuis les pouvoirs religieux à ceux de la société de surconsommation, et il convient davantage de nous responsabiliser : en réalité, si nous n’en avons pas pleinement conscience, c’est parce que l’industrie n’écrit pas sur ses étiquettes produit le réel coût des choses. Nous nous laissons manipuler par la publicité dont le but ces dernières décennies a été de créer des désirs puis de les transformer en besoins vitaux dans notre cerveau reptilien, qui a entre autres pour fonction de les satisfaire… des méthodes pouvant être qualifiées de mafieuses ou de trafiquants de drogue, qui peuvent nous rendre dépendant(e)s et complices malgré nous d’un système qui semble avoir perdu toute moralité, au sens naturel du terme. Qu’on me passe cette généralité excessive – il n’est jamais bon ni utile d’en faire – mais grossir le trait permet parfois de mieux comprendre les situations.

Je suis scénariste et face à n’importe quelle situation, j’envisage toutes les hypothèses en totale liberté, à la manière d’un inspecteur de police.
Hypothèse A : tout cela est parfaitement su et organisé, on connait les conséquences d’une telle manipulation sur les consommateurs et alors ce moyen de contrôle est machiavélique. (un exemple avec l’affaire Cambridge Analytica, agence de “communication” derrière l’élection de Trump et du Brexit, trailer sous-titré et extrait qui fait froid dans le dos, mais seulement en anglais).

Hypothèse B : tout cela est l’effet involontaire d’agissements inconscients de personnes mues par le profit aveugle à tout prix, n’ayant pas conscience des effets dévastateurs globaux de telles pratiques sur notre société, ce qui est totalement irresponsable… entre les partisans des deux hypothèses, on pourrait débattre à l’infini, mais ça ne servirait à rien d’autre qu’à perdre son temps et son énergie : peu importe en réalité, on pourrait passer sa vie à se raconter des histoires horribles sur le diable, le plus important c’est de trouver le moyen de lui échapper et pour ça, il suffit simplement d’en prendre conscience, car comme en psychologie, lorsqu’on le sait, on ne se fait plus avoir. Je suis bien conscient de ce que certains pourraient penser our ressentir en lisant ces mots, me voyant comparer les agissements de la société de surconsommation à ceux d’une religion dogmatique : chacun est libre de pousser la réflexion jusqu’où il le souhaite. Notre société est malade et il y a bien des raisons à cela : soit elle est atteinte d’un mal qui la gangrène, soit c’est à cause de la nature de l’humain, ce dont nous allons reparler plus loin.

Dès lors, pris par nos problèmes, comment être sensible à la cause des deux tiers de la population mondiale qui souffre et se désespère, lorsque dans un pays si riche que le nôtre, l’année qui vient de s’écouler a vu beaucoup d’entre nous manifester leur colère et risquer les blessures à cause de leur détresse ?
Tout le monde n’a pas la chance de pouvoir accéder à Saint-Cyr… 
Ces pauvres gens qui ont tenu un an dans les rues chaque week-end, défiant des Storm Troopers anonymes, vêtus de noir ceux-là, contraints par la pression des pouvoirs de mater leurs frères et soeurs dans une ambiance permanente de fin du monde… Des marginaux mus par le seul plaisir de mettre le bazar ? Par volonté de détruire la civilisation ?
Vraiment ?

Il me semble que c’est exactement l’inverse : pour empêcher la déliquescence d’une société qui semble inéluctablement se profiler à grands pas. Pendant ce temps, bien au chaud sous les feux de la rampe, certains “journalistes”, toujours les mêmes – dont la fatuité semble inverserment proportionnelle à leur capacité d’empathie – les insultaient et les diffamaient avec la condescendance de ceux qui savent, mais qui ne font jamais rien, à part déshonorer leur profession et ne surtout jamais mordre la main nourricière des patrons de ces media, désormais – secret de polichinelle – quasiment tous aux mains d’intérêts privés… et ce dans l’indifférence d’un gouvernement qui ressemble davantage au conseil d’administration d’une banque tenue par des Thénardiers en costumes en trois pièces, servant prioritairement leurs intérêts, plutôt qu’à l’action d’”élus” sincèrement mus par l’intérêt général, supposés être au service de notre démocratie et du bien commun. J’ai eu du mal à écrire la fin de cette phrase, aussi lourde que l’indignation est sourde.

Néanmoins, les pavés dans les vitrines, les têtes des politiques au bout de piques ne changeront rien tant qu’on ne se sera pas collectivement réformé de l’intérieur, car même si on ne nous laisse pas notre mot à dire sur les participants au casting, nous avons au final les seuls gouvernants que nous méritons : s’il apparaîssait inadmissible au plus grand nombre qu’on puisse choisir des menteurs, des tricheurs ou des voleurs à des postes clés de notre pays, alors personne ne pourrait plus nous endormir avec de beaux discours destinés à faire vibrer notre fibre émotionnelle, pour mieux systématiquement trahir ensuite les belles promesses de campagne, à tel point que cela ne nous choque même plus. Je ne sais pour quelle raison je pense subitement à la cage ouverte des cochons d’Inde de ma fille, de laquelle elles n’essaient jamais de sortir… on parle bien d’Homo Sapiens, celui qui aurait parcouru la planète entière à pied ?

Nous nous sommes laissé(e)s domestiquer, voilà la seule conclusion rationnelle qui s’impose.

Nous ne sommes ni plus ni moins que le bétail cultivé du premier film “Matrix”

Cherchez bien : quel gouvernement a été à la hauteur de ses engagements ? Si on voulait définitivement nous dégoûter de la démocratie, on ne s’y prendrait pas autrement : que ces êtres éclairés prennent donc conscience des conséquences de leurs actes, car s’ils ne sont pas capable a minima d’un tel exercice, à part nous faire sombrer, ils n’ont strictement rien à faire aux manettes. Raison pour laquelle la politique ne m’intéresse absolument pas : je trouve ses spectacles un peu surfaits, cousus de fil blanc, aussi répétitifs et attendus que ses comédiens jouent de plus en plus faux, la palme revenant à notre Président – non, je ne parle pas du fromage conçu par un ingénieur chimiste. Ils ont eu beau ajouter de l’action dans cette nouvelle saison, l’intrigue est de plus en plus nulle.

Alors qu’une agence de publicité sabrait le champagne avec son client pour se féliciter d’avoir vendu 1 million de hamburgers en une semaine
grâce à des pubs que j’avais réalisées, un chef opérateur m’a pris à part pour me confier avec cynisme
“N’oublie jamais, Patrice, que notre métier consiste à filmer des camemberts sur fond de coucher de soleil”.
Certaines phrases vous font parfois réaliser brutalement ce à quoi vous contribuez…
peu de temps après, je quittais ce monde lucratif pour me consacrer à LA RÉVÉLATION DES PYRAMIDES.

Agir de l’intérieur, en chacun de nous, est la plus belle des révolutions possible et la seule à mon sens qui puisse être pacifique et efficace, en ces temps où tout le monde donne son avis sur tout, où notre pays compte des dizaines de milliers d’experts en à peu près toutes les matières sur les réseaux sociaux. Cette révolution, de la conscience cette fois, va exiger de nous un gros travail personnel, car je suis désolé de vous l’apprendre si vous ne le savez pas, mais personne – Messie, Confédération Intergalactique, Êtres de lumière, Science ou Nature – ne va faire le travail à notre place. Croyants, pesez soigneusement le sens profond de mon propos, car je ne souhaite aucunement vous offusquer : si je respecte les religions et ceux qui ont la foi, j’ai davantage de mal avec les leaders et leurs suiveurs qui ne mettent pas en pratique les enseignements qu’ils prônent, à commencer par “tu ne tueras point”… il n’y a que dans les mauvaises tragédies grecques qu’un Dieu descend du ciel à la fin de la pièce pour régler tous les problèmes, ce qui n’est ni glorieux, ni valorisant pour les protagonistes que nous sommes.

Fruit d’années d’informations négatives et anxiogènes répandus par les grandes messes cathodiques des 20H, avant d’être rejointes en grande pompe par les chaines d’informations continues, où les pires nouvelles nous sont livrées le plus naturellement du monde, avec une neutralité inquiétante qu’on espère pour eux n’être que de façade… Si j’ai conscience du portrait au vitriol que je dresse de notre société, la faute en revient à ses aspects sombres.

Fort heureusement, loin de cette propagande anxiogène, des dizaines de milliers de projets positifs et d’expériences concrètes sont actuellement en cours sur la planète, et réunissent chaque jour davantage de gens, bien décidés à prendre eux-mêmes en main leur avenir, proposant et amenant des solutions déjà testées depuis des décennies ou redécouvertes, en harmonie avec la vie, et qui ont le potentiel de créer le monde de demain, celui que nous espérons tous, le seul viable pour une humanité pérenne et durable, où il fera bon vivre pour chacun de nous.

Nul doute, mode oblige, qu’on risque davantage de s’intéresser au messager qu’à son message. Je me dois donc d’anticiper une question qui risque inévitablement de se poser : “Mais d’où sort ce type ?”. De vous à moi, de nulle part et c’est parfois ce qui dérange le plus. Un petit homme avec un nom d’oiseau, qui se serait volontiers contenté de laisser parler ses films à sa place.
“Lorsque le sage désigne la lune, l’imbécile regarde le doigt”

Je ne suis pas davantage un sage que celui qui enquêterait sur ma personne serait un imbécile, mais l’image permet de mieux comprendre ce triste travers de notre époque, dont beaucoup de ceux qui osent sortir des sentiers battus de l’officialité bienpensante font les frais. Si ceci devait se produire, cela ne serait qu’une éclatante confirmation de la véracité de la situation que je décris.

Je n’imaginais pas ainsi ma carrière particulière de réalisateur anonyme, avant de croiser la route de ce sujet d’étude du passé sous un angle différent qui passionne les ingénieurs, techniciens et gens des métiers nobles de la taille de pierre. Mon parcours chaotique est jonché d’embûches, de dangereux manipulateurs et de chausse-trappes, qui m’ont valu trois ans et demi de procès fleuve au TGI pour me voir totalement dépossédé des fruits du colossal investissement de mon premier film, ainsi que d’incessantes campagnes de calomnie émanant d’individus tristes ne me connaissant pas davantage que mon parcours, probablement effrayés par l’énorme coup de pied dans la fourmilière d’une Histoire, qui si elle s’avérait aussi solide qu’elle le prétend, n’aurait rien à redouter de ce travail et répondrait sur le terrain de la raison.

Alors qu’apercevant le génie humain à l’oeuvre derrière les si majestueuses réalisations de sites anciens célèbres de notre passé, salies par des hypothèses, si honteusement peu crédibles pour les gens des métiers de la construction et de la taille de pierre cités plus avant, mais tant martelées jusqu’à écoeurement depuis les classes primaires, qu’il n’est pas absolument pas évident de donner son avis sans se faire attaquer par une horde aux abois – qui est à la science ce que Daesh est à l’Islam – et dont on peine à comprendre les motivations contradictoires qui l’anime et surtout la violence de sa réaction. Taxé de pseudo-archéologue par le très consensuel Wikipédia, demandez donc à Google ce qu’on peut dire de moi et reparlons-en tranquillement autour d’un bon jus de fruit fraichement pressé !

Si je le relève et j’en parle, cela ne m’affecte plus, car ce sujet a profondément changé mon regard sur le monde et sur notre société : celui que je tente avec abnégation de transmettre par mon travail, ce regard simple et pragmatique de nos anciens, dont je souhaitais également parler plus en profondeur lors d’une tournée de conférences qui aurait du actuellement se tenir – reportée à une période plus propice à cause de la situation que nous traversons – qui motive très certainement l’impérieux besoin de m’exprimer, même si je devais être le seul à me lire.

Rien que ces majestueuses et énigmatiques réalisations de notre passé lointain, comme toute architecture, en disent long sur la personnalité et la philosophie de leurs géniaux auteurs, renvoyant notre actuelle civilisation à sa vanité : que produit-elle de grand et de beau, qui pourra un jour faire dire à nos descendants, si toutefois on n’a pas mis le feu à la maison :

“Ces humains du 21 siècle étaient extraordinaires !”

Je ne sais pas pourquoi, mais quelque chose me dit que nos descendants n’auront pas exactement ces mots en ayant à gérer ne seraient-ce que les effets de nos poubelles de déchets toxiques et nucléaires – en pleine pandémie, un feu se rapprochait d’ailleurs dangereusement de Tchernobyl à l’heure où j’écrivais ce billet, avant de le réviser ce jour. Ils auront probablement la lourde et difficile charge de tenter de rétablir l’équilibre d’une nature multi millionnaire – en années – que l’on parait s’acharner à rompre de toutes nos forces dans une posture suicidaire, le plus rapidement et le plus brutalement possible.

Si je vais ramener brièvement au sujet traité par mes films, c’est justement parce que c’est leur étude qui m’a conduit au cours des années à prendre du recul sur notre société, et d’en apercevoir ainsi les frontières et limites de ce qu’elle s’autorise à penser… ce qui se dérobe à l’oeil de l’esprit, comme diraient les anciens, lorsque l’on se trouve embarqué dans le tunnel de la sursaturation des informations, provenant aussi bien des réseaux sociaux que des média d’information. Autant que l’utilité des grand-parents dans l’éducation de nos enfants, le passé de l’Humanité imprime la direction de notre avenir, surtout si l’on venait à admettre que nous aurions été précédé par une civilisation qui n’aurait pas fait les mêmes choix que nous, qu’ils soient politiques, expansionnistes, énergétiques et surtout philosophiques.

Ironie du sort, une des applications pratiques des géopolymères – technique qui consiste à polymériser des gravats de calcaire pour en refaire des blocs, indécelables aux techniques simples d’identification des roches – pourrait justement être de réaliser des coffrages bien plus durables que nos bétons modernes, afin d’emprisonner ces dangereux déchets toxiquement durables, eux, ce qui aurait a minima du soigneusement être pensé et réfléchi en amont de l’utilisation sauvage de cette énergie nucléaire. Mais force est de constater que le principe de précaution est facilement dissout par la quête sans conscience du profit. Où quand l’imagination humaine fertile, caractérisant notre espèce, tente de résoudre les énigmes techniques posées par la présence de certaines constructions massives sur le sol de notre planète, pourrait mener à des solutions profitables pour un avenir meilleur…

Pour parenthèse, cette technique des géopolymères a été mise au point par le Professeur Joseph Davidovits, accusé publiquement de souffrir de “troubles mentaux” par Jean-Pierre Adam, pour ne pas le nommer, archéologue au CNRS. Dans ce jeu de bataille archéologique, qu’il pratique depuis près de 40 ans avec tous ceux qui ne pensent pas comme lui, j’ai eu la chance de piocher la plus belle des cartes, l’équivalent du joker : fait secrètement la promotion de la race supérieure des nazis dans ses films. Des Nazis, un archéologue, oh mon Dieu, je me suis malgré moi retrouvé dans “Indiana Jones et les Aventuriers de l’Arche Perdue” !!! Mieux vaut en rire tant l’accusation est grotesque et indigne de la démarche scientifique véritable.

Il ne fait pas bon marcher sur les plates-bandes de l’archéologie ou de l’égyptologie et ce n’est pas, hélas, le seul exemple : demandez donc au courageux ethnominéralogiste, préhistorien, sémioplasticien et géologue au Musée de l’Homme Érik Gonthier de vous en parler. Alors que le Pr Davidovits a seulement tenté de trouver une explication rationnelle à l’assemblage précis de blocs aux formes complexes de plusieurs dizaines, voire centaines de tonnes, qu’on voit sur le site de Gizeh, comme ici par exemple :

Mur d’enceinte du Temple de la Vallée sur le site de Gizeh. Ces blocs gigantesques, dépourvus d’angles droits,
mais dont les faces se répondent avec précision, pèsent de 200 à 400 tonnes environ.
Ils auraient été positionnés à l’aide de palans de bois et de cordes,
ce qui laisse perplexe les professionnels du levage de lourdes charges.

Analyses qu’il n’a pu faire de manière académique, vu qu’on ne lui a jamais accordé les autorisations lui permettant de prélever aux endroits où l’on est en droit de suspecter du géopolymère – il n’y en aurait pas partout, ce qui déroute – car ceux qui détiennent les clés du temple ne laissent rentrer que les fidèles. La raison pour laquelle j’aborde également cet aspect de mon travail, est que ce complexe du technocrate, quand il ne s’agit pas d’idéologie, se retrouve ailleurs, véritable virus de la pensée qui gangrène toutes les couches de notre société…

L’esprit “académicard”, tel que baptisé par Idriss Aberkane, qui en prend copieusement pour son grade lui aussi : face à sa très concrète “économie de la connaissance”, des voix s’élèvent pour l’accuser de mensonge sur ses doctorats et le salir sur Internet – l’idiot et la lune, une fois de plus – ce qui pourrit littéralement la science en calcifiant les cervelles, qui ne savent plus réfléchir “en dehors de la boîte”, ce qui justement permet les avancées de la science.

À tel point que le géopolymère serait donc le reflet d’un trouble mental, tandis que le transport de blocs de plus de 1000 tonnes à Baalbek au Liban, sur une pente montante avec des grosses cordes, trois poulies et quelques poignées d’hommes dévoués en mini-jupes – le pyramidiot que je serais peut parfois se permettre de taquiner – serait l’Explication censée clore tout débat. “Chacun voit midi à sa porte”, disait ma grand-mère avec raison.

Image extraite d’un documentaire dans lequel Jean-Pierre Adam présente l’hypothèse
censée clore définitivement tout débat au sujet du transport de plusieurs blocs d’environ 1500 tonnes,
dont l’un d’eux a été abandonné sur le chemin, comme le montre la photo ci-dessous.
La pratique : le monolithe de la “Femme Enceinte” à Baalbek au Liban,
estimé à plus de 1000 tonnes, gisant en contrebas du site.
Et pourtant, ces chefs-d’oeuvre nous enseignent, lorsqu’on prend la peine de les considérer avec humilité. Ces chefs-d’oeuvres qu’on n’a pas même jugé utile de reproduire, car on n’en voit absolument pas l’utilité. Mais quel grands projets l’Humanité développe-t-elle ? On a quasi abandonné les programmes spatiaux – pourtant moyen d’unifier les peuples par le haut – qui semblent désormais s’orienter vers des sortes de tour operator pour milliardaires, et l’on préfère bâtir de grands stades pour les J.O. – plutôt que des hôpitaux – ou dépenser des milliards pour envoyer des satellites en orbite pour la 5G – restons dans les sujets brûlants, et autoriser l’installation des antennes en pleine pandémie, on voit les priorités du gouvernement – satellites qui perturbent les observations des astronomes et risquent même de compromettre la sortie de fusées dans l’espace dans notre futur (merci mon fils pour ces infos). Rien de grave, rassurez-vous, quand nos descendants en auront terminé avec les dechets toxiques et nucléaires enfouis sous terre, puis nettoyé le fond des océans, ils iront également passer un coup de serpillière dans l’atmosphère.
Heureusement que la Terre n’est pas creuse, on sait de quoi elle serait remplie.

L’étonnant paradoxe archéologique est que l’on explique ces extraordinaires prouesses de notre passé, véritables miracles, par des ouvriers crédules, convaincus de travailler pour l’incarnation vivante de dieux que seraient leurs rois, à notre époque où croire en quelque chose qui nous dépasserait, quoi que puisse être cette chose – la Nature, le Tout, l’Énergie, la Conscience Cosmique, le Grand Architecte de l’Univers, la Licorne Rose, etc. chacun est libre d’y mettre ce qu’il veut – fait de vous un crédule angoissé qui cherche à se rassurer : vu que personne n’a jamais réussi à démontrer l’existence ou la non-existence d’un ou des dieux, force est de constater que nous y avons sacrément perdu au change, car on ne voit même plus l’intérêt, dans notre monde façon Idiocracy – à voir d’URGENCE si vous ne l’avez pas vu – de faire de grandes et belles choses, qui inspirent et nous rendent fier(e)s d’être humain(e)s… c’est cela qui nous fait le plus défaut : l’Humanité a perdu l’estime d’elle-même et nul besoin d’être psychologue pour savoir que c’est le début d’une dépression.

C’est probablement ainsi que 3,5 milliards d’années après l’énigmatique apparition de la vie sur Terre, quand plus rien n’a de sens, que l’on arrive à ce genre de spectacle :

Environ 3,5 milliards d’années depuis la première amibe
à la Grande Messe commerciale du Black Friday

Les priorités ne sont plus les mêmes et la recherche d’excellence si chère à nos tailleurs de pierre du passé ne trouve quasiment sa place aujourd’hui plus que dans l’industrie du luxe, où l’artisanat populaire n’est plus réservée qu’à une minorité aisée.

Nous glissons lentement mais sûrement vers la “planète supermarché”, horrible dictature économique de Rollerball cité en début de ce billet, où l’Histoire a été effacée, où un sport ultra violent sert à démontrer la vanité de l’initiative individuelle, où l’amour a été banni tout autant que les guerres qui rapportaient tant, mais qui n’ont à cette époque plus aucune utilité, puisque la logique a été poussée à son paroxysme.

Je préfère de loin mourir, qu’une vie de bétail greffé d’oreillettes Bluetooth.

Comme beaucoup d’entre nous, je me pose en cette période auprès des miens et je réfléchis, ce qui m’a donné envie de partager avec vous ce billet un peu particulier… J’ai le sentiment qu’il faut “se hâter lentement”, comme le préconisaient les anciens, qu’il est urgent de freiner, car accélérer ainsi à fond pied au plancher droit dans le mur, lorsqu’il n’y a plus personne au volant, n’est probablement pas la meilleure des choses à faire pour espérer des jours meilleurs.

J’ai également eu envie de vous parler de l’utilité selon moi d’investiguer notre passé et d’oser remettre ce que nous savons de l’Histoire en question, que ce soit pour mieux conforter ce que l’on sait déjà à cause de l’erreur dans laquelle il se trouverait, ou alors pour guérir une amnésie civilisationnelle et enfin comprendre comment nous avons pu à ce point nous tromper. Dans ce moment confus et particulier que nous traversons, très propice à l’introspection, mon dernier film résonne différemment auprès du public, car il perçoit la philosophie profonde qui le sous-tend, par l’exposition de laquelle je vais terminer, en vous remerciant pour votre effort de m’avoir lu jusqu’ici.

Ainsi, avec du recul, je me suis aperçu que je n’étais pas arrivé par hasard à ce sujet, qui est naturellement venu s’inscrire dans une quête de réponse, initiée par la simple question d’un petit garçon… une question bête à laquelle les adultes peinent à trouver une réponse digne de ce nom.

La barbe a remplacé les cheveux, mais l’âme d’enfant prompt à s’émerveiller est
grâce à l’éducation de mes parents, restée intacte
“POURQUOI LES ADULTES SE FONT LA GUERRE
ALORS QU’ON GRONDE LES ENFANTS QUAND ILS SE TAPENT ?”

Ou autrement formulée, pourquoi ne vit-on pas encore en paix sur Terre ?

La raison pour laquelle la paix ne règne pas encore est parce que la plupart des humains ne croit plus en cette possibilité. Cette terrible pensée nous habite depuis si longtemps que nous avons fini par accepter l’inacceptable : perdre nos vies à les gagner, en courant dans un monde à pleine vitesse où la situation mondiale ne cesse de s’aggraver, malmenée par un système économique prédateur, bien plus dangereux qu’un virus, qui repose en majorité sur l’industrie de la guerre et l’exploitation d’énergies fossiles.

Tandis qu’Homos Sapiens existe depuis au moins 300 000 ans, l’Humanité se souvient péniblement de quelques millénaires, dans laquelle elle n’a cessé de se faire la guerre.

La peur nous aurait poussé à nous associer, et non l’amour, qui pour certains intellectuels aujourd’hui, ne serait même plus qu’un banal phénomène biochimique.

L’Histoire nous apprend ainsi que cette peur serait le seul moteur, depuis les tribus de chasseurs cueilleurs du Néolithique jusqu’aux mégalopoles modernes, la guerre intrinsèquement liée à la civilisation apparaissant dès lors comme une sorte de « mal nécessaire », car nous serions « trop nombreux », ou comme le dit froidement cet adage économique, parce que « rien de tel qu’une bonne guerre pour relancer l’économie ».

La désastreuse pratique des grandes religions nous a fait perdre le sens du sacré : Gaïa, la déesse mère des peuples qui vivaient en harmonie avec elle a été éclipsée par Dieu le père, le contrôle a remplacé l’amour et la foi s’est crispée en croyance.

Notre Histoire est en fait celle du film Avatar, mais avec une fin différente.

C’est sur ces bribes de mémoire guerrière que notre Humanité amnésique s’est construite, à tel point que cette idéologie dirige aujourd’hui notre économie mondiale, justifiant toutes sortes d’actes abjects – mais extraordinairement rentables – tout en nous laissant la désagréable impression qu’il en a toujours été ainsi et que rien ne changera donc jamais, car l’Humain serait un sauvage égoïste en costume trois pièces.

« L’Homme est un loup pour l’Homme » a dit Hobbes, prophète des économistes modernes qui ont perfidement détourné cette idée à leur profit. Pour Rousseau en revanche, la société pervertirait un humain foncièrement bon : c’est la thèse angélique du « bon sauvage ».

Par delà ces deux visions extrêmes, la nature, incarnation de la déesse mère de nos anciens, nous montre pourtant une troisième voie, où compétition et coopération trouvent harmonieusement leur place, où amour et beauté ne sont pas des marchandises, où excellence est le maître mot de l’accomplissement individuel et la condition sine qua non du bonheur planétaire ; c’est la seule manifestation utile de l’intelligence d’une espèce.

C’est de cette voie dont témoignent ces Bâtisseurs de l’Ancien Monde – titre de mon dernier film aussi connu sous le nom de BAM, comme une claque aux certitudes de la bienpensance – à travers leurs oeuvres, belles, majestueuses et durables, incomprises par notre civilisation de créateurs de tours de bureaux, de parkings souterrains et de centres commerciaux.

En ces temps troubles, il m’apparaît urgent et nécessaire de nous réveiller et de recouvrer la mémoire, afin de découvrir les grandes choses dont nous sommes capables, et qu’un autre choix est possible : voici la philosophie profonde de BAM et la raison pour laquelle, maintenant plus que jamais, mieux comprendre notre passé nous aidera à mieux penser notre avenir.

Fenêtre ouverte vers l’âme selon les anciens, l’oeil ne triche pas.

Vu l’essor actuel autour de BAM, qui va sortir dans les prochaines semaines dans plus de 60 pays, je ne doute pas que vous allez en entendre parler autour de vous dans les jours ou semaines à venir, peut-être même par une personne que vous n’auriez jamais imaginée s’intéresser à un tel sujet.

C’est bon signe, cela signifie que les temps changent et que l’humain sort de sa “confortable” torpeur.

Notre avenir est ouvert aux possibles : tout dépendra du choix que chacun de nous fera, en son âme et conscience, entre intérêt personnel et intérêt général, entre peur et amour, comme le susurre mon âme de poète. Intérêt général ne se résume en aucun cas à une idéologie comme celle du communisme : m’en remettant à votre discernement ainsi qu’à votre capacité de réflexion, je pense que vous saurez faire la part des choses et comprendrez l’utilité de la nuance et de la mesure. Lorsque nous serons prêts, les solutions, déjà prêtes elles, se mettront en place d’elles-mêmes, car comme l’a si bien dit Victor Hugo :

“Rien n’arrête une idée dont l’heure est venue”

Et tout semble indiquer qu’il est l’heure.

Nous avons le pouvoir de décider pour nous-même et c’est ça le plus beau : et si on créait maintenant ce monde tant promis, mais pas encore mis en place ?

Prenez soin de vous.

Humainement vôtre,
Patrice

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Si vous ne connaissez pas le principe, le texte ci-dessous l’explique en détail :

POURQUOI UNE TELLE INITIATIVE ?

Pour produire des films comme BAM, avec l’envie de faire de la recherche privée digne de ce nom (regardez le fruit de la collaboration entre Hublot et Anticythère par exemple ou les recherches sur Barabar), il faut des budgets. Après le succès public de La Révélation des Pyramides mais son échec financier (des millions de vues piratées sur Internet sans un euro de retour) il n’a pas été évident de trouver des investisseurs pour BAM, vous vous en doutez : c’est parce qu’on a été assez dingue pour partir sans savoir comment on allait le financer qu’on a réussi, car sur le papier c’était rigoureusement impossible.
Il faut savoir que les grandes chaînes de télévision françaises n’en voulaient pas. Il n’y a que la courageuse RMC Découverte qui s’est lancée dans l’aventure après l’avoir vu et compris sa démarche… (mais soyons transparents, à 10 000 € l’heure, ça ne suffit pas).

ALORS, COMMENT A-T-ON FAIT ?

Par deux crowdfundings au terme desquels le public nous a suivis. Avec des investisseurs privés (eh oui, il reste encore des humains, pas milliardaires, mais prêts à tenter des coups de poker pour des projets qu’ils jugent utiles). Avec la participation de sociétés et de personnes qui ont accepté d’être payées ultérieurement. Enfin, par la vente de produits dérivés (livres, places de projections, dvd, affiches, tee shirts) qui a finalement représenté une importante partie du budget. Nous avons ainsi pu avancer mois par mois en jonglant avec notre trésorerie et surtout, rester totalement indépendants avec cette liberté de ton qui fait de BAM ce qu’il est aujourd’hui. C’est une aventure qui n’a pas été facile, qui a coûté beaucoup, mais également une formidable expérience humaine. Nous avons tous eu la foi et on y est arrivé !

OK, MAIS LA SUITE, COMMENT LA FINANCE-T-ON ?

C’est bien la question.

Malgré les besoins financiers nécessaires à la production d’autres films, nous pensons cependant que l’argent ne doit pas être un frein pour que le film soit accessible au plus grand nombre, raison pour laquelle nous avons fixé le tarif de streaming à 3,14€, soit Pi en euros !

Bien sûr, pour certains qui nous confondent avec les studios Marvel, c’est encore trop cher car tout devrait être gratuit… mais ils sont de moins en moins nombreux et nous avons vraiment été touchés de voir comment le public a joué le jeu : même lorsqu’on a dernièrement mis BAM en accès libre pour adoucir l’ennui du confinement, beaucoup sont ensuite venu(e)s nous acheter les packs avec les interviews afin de nous remercier pour le travail ! Le monde de demain se met en place peu à peu, avec ses nouveaux principes économiques, en dehors de la mainmise de sociétés de plus en plus énormes qui ont le pouvoir de vie et de mort sur les créateurs, quels qu’ils soient. Quand on n’a pas les moyens de payer de la pub, alors on essaie d’avoir des articles… La Révélation des Pyramides a fait plus de 90 millions de vues à travers le monde, vous en avez entendu parler dans la presse française, vous ?

Ah non, c’est vrai, ce sont des films de « pyramidiots » !

Si vous êtes là, c’est justement parce que vous pensez le contraire, et surtout parce qu’on ne dit à personne ce qu’il doit penser. C’est justement la grande différence avec les films qui affirment, tant académiques qu’alternatifs, phénomène qui s’aperçoit hélas dans d’autres domaines…  vous voyez comme notre système en bout de course craque de tous les côtés ?

NOUS AVONS BESOIN DE VOUS ET DE PERSONNE D’AUTRE POUR AVANCER.

C’est ça qui est génial, car l’époque le permet et préfigure justement l’économie de demain, qui devra être socialement (et écologiquement) plus juste, avec par exemple, ce principe d’affiliation.

L’AFFILIATION ? MAIS QU’EST-CE QUE C’EST ?

C’est juste la suite logique de cette formidable aventure !

C’est comme une sorte de crowdfunding permanent qui nous permet, en sortant des réseaux de distribution classiques (bien qu’on y soit quand même car tout le monde n’achète pas sur le net) de rétribuer directement votre participation et votre aide précieuses. Au lieu de rémunérer un supermarché pour le vendre, alors que c’est grâce à vous qu’un ami a acheté le DVD par exemple, c’est vous qui l’êtes.

On sait très bien que ce n’est pas l’argent qui vous motive à parler de BAM et à le faire circuler, mais pour autant, il ne doit pas y avoir de tabou de l’argent. Sans, on ne fait rien et on en a tous besoin pour vivre, surtout par les temps qui courent.

Les 10% que vous percevrez ne feront pas de vous des milliardaires ! Mais si vous trouviez que vous en gagnez trop, alors n’hésitez pas à le réinvestir dans d’autres projets indépendants qui montent des crowdfundings pour exister, car c’est de cette façon, grâce à votre soutien et à coups de petites ruisseaux, que nous avons réussi à faire cette grande rivière…

Pour rester dans l’analogie de l’eau, comme elle, l’argent doit circuler en permanence, et financer des projets réels (la rémunération du travail plutôt que du capital) sinon il stagne et pourrit et si vous y réfléchissez à deux fois, vous verrez que c’est exactement comme cela que fonctionne la nature.

Pourquoi payer de la pub à Google par exemple, alors qu’elle utilise des contenus créés et postés gratuitement par des tiers pour y placer nos pubs, qu’elles nous facturent ensuite ? En réalité, elle devrait nous payer pour ça, mais elle vous reverse environ 3 000 euros pour 1 MILLION de vues pour une vidéos (l’équivalent d’une énorme audience télé vendue à prix d’or) et qui en plus se retrouve farcie de pub. Bon chut, parce qu’elle a des oreilles partout et de plus en plus grandes, mais c’est la même chose avec Facebook… oui, on y est, bien sûr… mais un jour on n’y sera plus, car en plus, elle pompe nos données et les monnaye chèrement. N’oubliez jamais : quand c’est gratuit, en général, c’est vous le produit.

L’affiliation est ce qu’on appelle une économie organique et elle correspond exactement à notre philosophie. Plutôt que d’avoir un géant qui centralise tout, la distribution est dans ce cas constituée d’une multitude de petites cellules de vente qui deviennent des ambassadrices de BAM.

Vous permettez à d’autres de découvrir le film ou d’approfondir la réflexion avec les livres, le DVD et les formules de streamings avec les interviews, et tout le monde y gagne.

ET CONCRÈTEMENT SINON ?

Vous vous inscrivez avec votre compte bancaire en renseignant votre IBAN (ou avec un compte du géant Paypal, à vous de voir), puis au terme, vous allez recevoir par mail un lien personnalisé unique, qui conduira directement à la page de vente du produit que vous avez choisi de promouvoir.

Vous faites ensuite circuler ce lien sur vos profils de réseaux sociaux, vous le partagez avec vos amis par mail, sur votre site ou blog, sur des forums (où cela est permis, attention pas de spam agressif) ou encore sur votre chaine Youtube, où vous voulez et pouvez.

Vous pouvez même faire des vidéos comme celle-ci pour le livre par exemple en expliquant à votre public en toute transparence que vous souhaitez participer à l’aventure et que vous êtes rétribué(e) pour le faire. Les possibilités sont infinies, c’est vous qui décidez comment exprimer votre créativité !

Chaque fois qu’un internaute achètera le produit après avoir cliqué sur votre lien spécifique, vous percevrez directement sur votre compte une commission de 10%. C’est un peu comme le principe des réunions de vente à domicile, pour ceux qui connaissent, sauf que cela se passe en ligne, ce qui simplifie tout.

Voilà, vous savez à peu près tout. Je suis heureux de pouvoir enfin mettre en pratique cette philosophie de vie dans la distribution de BAM et des autres projets : c’est par des petites actions comme celle-là que peu à peu, et en douceur, tout changera.

Et qui sait où tout cela va nous mener ?

Merci aux contributeurs qui nous lisent, d’avoir permis à BAM d’exister, et merci à vous, les nouveaux, de venir nous rejoindre dans cette belle aventure !

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RÉFLEXIONS SUR L’ÉQUATEUR INCLINÉ DE JIM ALISON https://bam-investigations.com/reflexions-sur-lequateur-incline-de-jim-alison/ https://bam-investigations.com/reflexions-sur-lequateur-incline-de-jim-alison/#comments Sun, 05 Jan 2020 15:23:30 +0000 https://bam-investigations.com/?p=25543 RÉFLEXIONS SUR L’ÉQUATEUR INCLINÉ DE JIM ALISON Tout d’abord, le site Internet de Jim Alison, sur lequel vous trouverez davantage que ce qui a été montré dans BAM (attention, c’est en anglais). Suite à LA RÉVÉLATION DES PYRAMIDES il y a quelques années, dans lequel j’avais présenté cet alignement pour la première fois, […]

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RÉFLEXIONS SUR L’ÉQUATEUR INCLINÉ DE JIM ALISON

Tout d’abord, le site Internet de Jim Alison, sur lequel vous trouverez davantage que ce qui a été montré dans BAM (attention, c’est en anglais).

Suite à LA RÉVÉLATION DES PYRAMIDES il y a quelques années, dans lequel j’avais présenté cet alignement pour la première fois, ne sachant pas à l’époque que Jim Alison en était l’auteur (l’informateur de LRDP me l’avait en effet présenté comme étant son propre travail), quelqu’un m’a récemment fait passer cette réflexion mais je ne sais pas qui en est l’auteur (décidément ! Qu’il se manifeste s’il souhaite que je le crédite).

On peut effectivement remettre en cause cet alignement, dire qu’il n’intercepte que quelques uns des nombreux sites de notre Histoire, en créer un passant par la Poste de Melun et Stonehenge… mais tous ces cercles qu’on pourrait créer ne sont pas des sites majeurs et énigmatiques de notre passé tels que l’île de Pâques, Cuzco, Gizeh et Angkor Vat. Tous ne sont pas non plus liés par des rapports “harmoniques”, basés sur le Nombre d’or ou écartés selon des angles particuliers de ce qui apparait de plus en plus comme la mathématique ancienne… et plutôt que de remettre en question ce qu’on croit communément, se dire que la distance île de Pâques – Gizeh fait 10 000 fois le Nombre d’or en kilomètres… par hasard 😄

Selon le géologue Érik Gonthier, le plateau de Gizeh, fracturé précisément nord/sud, présente de ce fait une particularité unique dans tout le Sahara, ce qui vient compliquer notre histoire, car dans BAM, il est suggéré que les bâtisseurs de la grande pyramide de Gizeh auraient placé cette dernière en fonction de l’île de Pâques… ce qui ne tient pas du fait de la position unique de ce plateau.

Alors quelle explication ? Le Nombre d’or et le mètre seraient-ils bien moins aléatoires qu’on le pense généralement et directement inscrits dans la “géométrie constituante” ou trame géométrique de la Terre, ce qu’aurait repéré nos bâtisseurs ? Mais qui dit trame géométrique amène vers la question de la présence d’une telle trame…

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DRYAS RECENT : nouvel article https://bam-investigations.com/dryas-recent-nouvel-article/ https://bam-investigations.com/dryas-recent-nouvel-article/#respond Fri, 01 Nov 2019 12:10:47 +0000 https://bam-investigations.com/?p=14697 Un article sur “l’hypothèse de l’impact ” comme cause du Dryas Récent : Article de Futura Sciences du 29 octobre 2019

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Un article sur “l’hypothèse de l’impact ” comme cause du Dryas Récent :
Article de Futura Sciences du 29 octobre 2019

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RAPPORTS ENTRE MÈTRE ET COUDÉE ROYALE : DOIT-ON VRAIMENT CROIRE AU DIEU HASARD ? https://bam-investigations.com/metre-et-coudee-hasard/ https://bam-investigations.com/metre-et-coudee-hasard/#comments Tue, 10 Sep 2019 14:01:55 +0000 https://bam-investigations.com/?p=10201 Concernant les nombres dans la grande pyramide, on devrait penser que tout ceci n’est que le fruit du hasard et ne découlerait donc que d’un premier hasard, un coup de chance qui ferait que la longueur de la Coudée Royale employée pour la grande pyramide vaudrait « à peu près » un sixième du nombre Pi en mètre. […]

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Concernant les nombres dans la grande pyramide, on devrait penser que tout ceci n’est que le fruit du hasard et ne découlerait donc que d’un premier hasard, un coup de chance qui ferait que la longueur de la Coudée Royale employée pour la grande pyramide vaudrait « à peu près » un sixième du nombre Pi en mètre. Soit. Il devrait dans ce cas être simple d’expliquer ce qui va suivre.

Mais tout d’abord, replaçons le contexte.

Le système métrique a été déterminé en 1795. On a décidé qu’un tour de la Terre vaudrait 40 millions de mètres, Méchain et Delambre en ont mesuré une portion allant de Barcelone à Dunkerque et de cela on a déduit la longueur du mètre telle qu’on la connait. Enfin ça, c’est que l’Histoire nous rapporte… car lorsqu’on met son nez dans cette affaire, on a brutalement envie de devenir Croyant en un nouveau Dieu.

Méchain et Delambre (source : site internet IGN)

Le fait d’avoir déterminé une longueur particulière du mètre a en effet entraîné de surprenantes conséquences.

Un cercle de 1 de diamètre. Son périmètre vaut donc 3,14… si on le divise par 6, alors 1/6 vaut 0,5236
tandis que le reste vaut 2,618, soit le Nombre d’or au carré. On est en proportion.
Si maintenant on décide de tracer ce cercle, avec un diamètre de 1 mètre,
alors le périmètre vaudra 3,14… mètres et le sixième de ce périmètre 0,5236 m

La première conséquence, c’est que la Coudée Royale employée dans la grande pyramide, comme dit plus haut, prend alors pour valeur 1/6 de Pi en mètre, nombre ou plus exactement rapport que les anciens Égyptiens ne sont pas supposés connaître, bien qu’on trouve une valeur approchée de Pi, donnée par l’opération suivante : le demi-périmètre de la pyramide divisé par la hauteur est égal à 3,1428 (au lieu de 3,1416, en se basant sur les dimensions données par l’égyptologie à la pyramide, soit 440 coudées de base sur 280 coudées de hauteur).

C’est le modèle de proportion de la grande pyramide, qui indépendamment des mesures qui seront choisies par la suite pour sa réalisation, donneront toujours ce même résultat pour cette opération.

La coudée = Pi divisé par 6 en mètre : voici donc, notre premier « hasard ».

La Coudée Royale employée dans la grande pyramide se détermine avec exactitude par les mesures de la chambre haute et vaudrait :

0,5235 m selon Gilles Dormion

0,5236 selon Kerisel et Antoniadi

0,5238 selon Newton

soit 52 centimètres 3 millimètres et une variation de quelques dixièmes de millimètres selon les auteurs. On veut bien pinailler, mais il ne faut tout de même pas exagérer, c’est très précis et il est malhonnête de dire qu’on serait « bon an mal an entre 52 et 53 cm » (Jean-Pierre Adam) alors que la coudée employée pour la grande pyramide se déduit avec précision des dimensions de la chambre haute.

La deuxième conséquence, c’est que les dimensions de la grande pyramide en mètres font que le demi périmètre de la grande pyramide MOINS la hauteur donne 100 x Pi en mètre !

(230,384 x2) — 146,608 = 314,16 m

La chose étonnante étant qu’on se retrouve donc face à une division et d’une soustraction des deux mêmes éléments, le demi-périmètre et la hauteur, qui donnent respectivement pour résultat Pi (à 3,1428…) et 100 x Pi (à 3,1416…) 

Certains rétorquent qu’il ne s’agirait là que d’une conséquence du premier hasard (qui ferait que la coudée vaut 1/6 de Pi en mètre) et que ce enserrait pas intentionnel. Or la grande pyramide aurait pu avoir des mesures physiques différentes, sa base être plus longue ou plus courte de 5 coudées par exemple, et dans ce cas, ses mesures converties en mètres n’auraient pas pu permettre que cette soustraction de la hauteur au demi-périmètre nous donne comme résultat 100 x Pi.

Cela ne découle donc pas du fait que la coudée est égale à 1/6 de Pi, et c’est là un deuxième hasard.

Si votre raison vous souffle que tout cela est impossible, puisque tout le monde sait bien que les Égyptiens ne pouvaient pas connaître le mètre, puisqu’il a été déterminé des millénaires plus tard, c’est parce que vous n’avez pas encore vu BAM et qu’il vous manque des informations pour dépasser cet écueil.

La troisième conséquence, c’est que la chambre haute mesure 10 coudées de large par 20 coudées de long, pour 11,18 coudées de hauteur, ce qui n’est pas très commode pour sa réalisation, car arrondie à 11 ou 12 coudées, cela aurait simplifié le travail s’il ne s’agissait que d’une simple considération esthétique.

Ces dimensions en coudées font que si on les convertit en mètres, le périmètre de ce double carré vaut 10 x Pi en mètre.

Cette chambre est si particulière que, toujours en considérant les dimensions converties en mètre : petit côté + 2,618 m (le Nombre d’or au carré exprimé en mètres) égale la longueur diagonale de la paroi dressée sur le petit côté, etc… un peu compliqué à décrire ce qu’il est plus facile de voir sur ces illustrations de BAM :

Ici encore, ce volume indépendant de la forme de la pyramide qu’est la chambre haute, aurait pu être réalisé physiquement avec d’autres dimensions, qui n’auraient pas pu permettre cette valeur du périmètre égale à 10 x Pi en mètre.

Prosternez vous donc devant ce troisième hasard !

La quatrième conséquence, c’est qu’environ 3500 plus tard – si on se fie à la datation retenue par l’égyptologie – la Coudée Royale médiévale (employée au Moyen Âge) qui appartient à la Quine Royale, une succession de 5 mesures harmonisées par le nombre d’or (qui aurait selon Pascal Warengo, entre autres spécialiste des mesures médiévales, été apportée par la Royauté française Cf BAM), vaut en mètre, 0,5236 mètre (toujours une fois celui-ci déterminé en 1795) tandis que l’empan vaut 20 cm, soit 1/5 de mètre.

Oh mon Dieu, un quatrième hasard ?

Certains pensent que l’illusion statistique expliquerait tout ce qui précède (c’est à dire qu’au milieu de tous les nombres, vous avez statistiquement des chances de trouver tout ce que vous cherchez, ce qui renvoie à l’exemple de la brosse à dents cité dans LRDP par monsieur… Adam), ce qui revient à se prosterner devant le Dieu Hasard, décidément bien inspiré sur ce chantier ainsi que sur ceux des cathédrales.

Il serait temps de le prouver autrement qu’en invoquant le hasard à tout bout de champ, car comme dit également dans LRDP, si le hasard accomplit autant de miracles, mieux vaudrait qu’on l’appelle Dieu. 

Vous comprenez mieux le problème ?

Ne serait-il pas plus simple, plutôt que de s’en remettre chaque fois au hasard en prenant les bâtisseurs de cette grande pyramide pour de chanceux crédules, d’envisager rationnellement que nous ne serions pas les inventeurs du mètre, que celui nous aurait été légué, ce qui impliquerait, rien de moins, que les dimensions de la Terre auraient été connues dans un passé lointain ?

Et accessoirement, cela éviterait d’attribuer une fois de plus au Dieu Hasard le fait que les dimensions de ces blocs en H, aux formes plus que complexes et taillés dans une roche dure comme l’acier trempée, découverts sur le site de Puma Punku en Bolivie mesurent 1 m de hauteur pour 1 m de largeur (avec au dos une croix qui mesure 30 cm de largeur et un renfoncement de 22 cm, ce qui se répète sur plusieurs blocs avec un écart maximal de 1 mm, cf une fois de plus BAM) :

Que le diamètre de la Terre, une fois la valeur de 40 millions de mètres attribuée à sa circonférence polaire, soit très très proche de 10 000 x la racine carrée du Nombre d’or (là ça se complique car au fond de la réflexion, on en vient à envisager que le mètre puisse ne pas être si aléatoire que ça, ce qui nécessite un peu de recul si vous découvrez le sujet) :

Ou encore que dans la grotte Sudama à Barabar, le dôme composé d’un cône tronqué, sur lequel repose une coupole en exacte portion de sphère, présente d’étonnantes caractéristiques : le disque au sol mesurant 6 mètres de diamètre (à 1 mm près) la portion de sphère pour rayon 3 m (à 5 cm près) et son centre se trouve à 1 m au dessus du sol (à 1 cm près) :

Une erreur s’est glissée dans cette figure : 6 mètres de diamètre ne valent pas Pi en coudées royales, toutes mes excuses
en revanche, 1/6 de ce cercle vaut bien 3,14 mètres, soit Pi en mètres ! On peut toujours rétorquer qu’il ne s’agit que d’un hasard,
mais alors on peut s’étonner que dans une salle aussi précise dans ses dimensions, on ait choisi pour ce dôme –
ainsi que pour la largeur de la salle – des dimensions étonnamment composées de nombres entiers en mètre, ce qu’on retrouve également dans une autre grotte. Nous allons utiliser les scans 3D pour faire des relevés métrologiques précis et ainsi déterminer les dimensions exactes,
car celles présentées ici – confirmant celles sur place au télémètre pour le diamètre du disque – ont été rapidement extraites :
précises, mais une seule mesure pour chaque, alors qu’il en faut plusieurs autour d’un point pour valider.

On peut à loisir attribuer tout ça au hasard et dire que ce sont des foutaises… c’est plus commode et ça évite de réfléchir.

Mais face à la complexité de réalisation et à l’exigence de précision, des blocs d’andésite de Puma Punku (précision qui se répète de l’un à l’autre), à la grande pyramide de Gizeh et les blocs massifs de granite qui composent sa chambre haute (qu’ils sont allés chercher à 900 km du site), en passant par ces étonnantes grottes de Barabar, les plus extraordinaires au monde, on peut aussi se demander si quelque chose ne nous aurait pas échappé dans la compréhension des mystères de notre passé… un quelque chose qui rend la chose incroyable, au vrai sens du terme, mais pourtant on ne peut plus rationnelle, quand on raisonne sans oeillères, dues aux a priori et aux préjugés conditionnés par le carcan historique.

Et alors, qu’est-ce qu’on en a à faire de ces histoires de mètres et de coudées ?, vous demanderez-vous peut-être, ou encore, qu’est-ce que ça va changer à mon quotidien ?

Peut-être qu’en vous retrouvant face à ces édifices majestueux et durables, réalisés par des ouvriers hautement qualifiés dont les oeuvres témoignent d’un immense savoir, d’une maîtrise absolue de la pierre et d’une recherche d’excellence, vous aurez certainement envie de vous questionner et de questionner le monde : c’est là le plus important, dans la drôle de période de l’Histoire que nous traversons… que bâtissons-nous pour la postérité ? N’y a-t-il plus rien qui nous rende fiers ?

On ne l’aperçoit pas tout de suite, car il faut un peu de temps pour voir le tableau d’ensemble, mais en réalité, si on découvrait que nos ancêtres étaient bien plus avancés que ce qu’on pense généralement, que le sens du progrès n’était pas aussi linéaire qu’on le croit, alors je suis convaincu qu’il y aurait nécessairement des choses bénéfiques à en retirer pour notre civilisation et que cela pourrait changer notre avenir.

Bon voyage !

Ici un excellent article de Quentin Leplat qui nous livre son travail sur le mètre : bravo à lui de continuer dans ses recherches, envers et contre tout.

Tout ça passe vite dans BAM, mais a le mérite de s’intégrer dans une réflexion plus globale.
Si vous ne l’avez pas encore vu, il est en streaming ici.

Et si vous souhaitez revoir tout ça en détail chez vous, à votre rythme, alors BAM existe aussi en livre.

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LE CHANTIER DE LA GRANDE PYRAMIDE : À TITRE DE COMPARAISON https://bam-investigations.com/le-chantier-de-la-grande-pyramide-a-titre-de-comparaison/ https://bam-investigations.com/le-chantier-de-la-grande-pyramide-a-titre-de-comparaison/#comments Thu, 08 Aug 2019 13:39:33 +0000 https://bam-investigations.com/?p=8353 Dans LA RÉVÉLATION DES PYRAMIDES, je relayais cet article du Parisien, qui permettait de remettre dans le contexte ce que représente seulement l’apport de matériaux pour combler un trou de la taille du volume de la grande pyramide de Gizeh, soit environ 2 500 000 mètres cube. Les estimations prévoyaient 80 camions par jour ouvrable […]

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Dans LA RÉVÉLATION DES PYRAMIDES, je relayais cet article du Parisien, qui permettait de remettre dans le contexte ce que représente seulement l’apport de matériaux pour combler un trou de la taille du volume de la grande pyramide de Gizeh, soit environ 2 500 000 mètres cube.

Les estimations prévoyaient 80 camions par jour ouvrable pendant 12 ans… il ne s’agit que de déversement de gravats dans un trou à combler et non d’empilement de blocs de pierre uniques, chaque hauteur des assises étant différente et chaque largueur de bloc s’insérant dans chacune des assises également différente, pour des blocs d’une tonne et demie en moyenne, et ce jusqu’à près de 140 mètres de hauteur ! 

Le résultat étant un édifice 5 fois mieux orienté que l’Observatoire de Paris, bâti en 1666, soit plus de 4000 ans après si on s’en tient à la datation donnée par l’Égyptologie. La structure interne – réseaux de couloirs dont un rectiligne sur près de 100 m menant à la chambre basse, chambre médiane, imposante grande galerie de 50 m de long sur 8 m 50 de haut, et chambre haute composée de lourdes dalles de granite provenant d’une carrière située à 900 km di site de Gizeh – est d’une extrême complexité de réalisation du fait de sa précision et de l’ingénierie mise en oeuvre pour y parvenir. (cf BAM YOUTUBE SERIE EP#3)

En 2019, à une époque très avancée en matière de technologie et de moyens logistiques, avec un budget pharaonique, on parle de 5 ans pour rebâtir le toit de Notre Dame, ceci donné également à titre de comparaison…

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